Bon, malgré la jaquette hideuse, je me suis décidé (intrigué par les propos d'un certain Dragonball) à sortir de mon stock "Le Dernier Templier" avec Père Dolph Lundgren qui latte du démon...
Le récit biblique
Au plein coeur des U.S, lors de fouilles totalement anodines, deux aimables tire-au-flanc chutent dans ce qui semble être une pièce vieille de plus de 1500ans... Cette salle contient un squelette magnifiquement propre (je suis toujours surpris de constater à quel point les insectes font du bon boulot donc je salue le travail d'artiste) ainsi qu'une clef dorée. Mais attention, on ne parle pas de n'importe quelle clef. Non non, celle-là, c'est carrément celle qui permet d'ouvrir les portes de l'enfer (je doute qu'ils aient fait des doubles). Ca rigole pas, je veux la même pour ma cave qui ressemble à l’enfer…
L'objet est bien entendu extrêmement convoité et de fait, une créature démoniaque déboule d'on ne sait où, prend possession d'un pauvre chaland et tente de chopper cette clef. Fort heureusement, alors que la créature humanisée s'apprête à tâter la relique et tuer Karen (une archéologue en quête de célébrité), Lucas (c'est Dolph !) arrive et lui colle un gros pain avec un poing américain sacré et clouté.
Lucas, c'est un templier. Un chevalier dévoué à la protection des objets bibliques et au lattage de démons. Notre homme étant plutôt du genre à faire son taf avec zèle, il expédie dans l'au-delà toutes les incarnations du malin qu'il croise. Et elles sont nombreuses. L'âme satanique peut en effet passer d'un humain à l'autre et cela bien sûr sans se soucier de la survie de son hôte.
Nos deux héros seront donc dans l'obligation d'exploser quelques personnes, de détruire pas mal de choses, mais on s'en fout, c'est pour la bonne cause et ça devrait permettre de sauver le monde. Alors dans ces conditions, autant y aller gaiement et se faire plaisir...
La critique démoniaque
Bon alors OK. On mélange un peu tout: Des sites de stockage de déchets nucléaires, des cimetières indiens, de la religion à base de diable, du Chamanisme, des théories étranges faisant fi de toutes notions historiques, des templiers Ricains etc... Bref, dit comme ça, ça peut paraître étrange. Il est cependant essentiel de ne pas oublier que nous sommes bien en train de mater du Dolph Lundgren et qu'il est recommandé d'éteindre au plus vite son cerveau (ce qui nous évite au passage d'être potentiellement possédé par le diable). Une fois ceci fait, je vous rassure, ça passe tout seul et je dirai même que l'ensemble parait extrêmement logique (comme quoi, ça tient à peu de choses). D'ailleurs, au moment où j'écris ces quelques ligne, je suis en train de remettre pas mal de théories en question... Bref.
Outre la trame scénaristique suspecte et les invraisemblances multiples, je me vois dans l'obligation de déclarer que le film est sympathique, péchu et assez prenant (non, je ne suis pas possédé). Bien sûr, on sourit devant la naïveté des situations ou des propos mais l'ensemble est efficace, faisant preuve d'un mysticisme enthousiasmant, et offrant quelques scènes carrément cultes comme l'assaut d'un commissariat (Terminator addict) ou celui d'un monastère particulièrement stylisé. Ainsi, au beau milieu d'un lieu de recueillement, nous assistons à un véritable siège, gunfight de l'apocalypse sur fond de musique religieuse customisée et d'éclairages chiadés. Très bon ça. J'adore les templiers armés de grenades et de fusils d'assaut!
Dolph en impose toujours autant et castagne avec conviction même s'il semble franchement moins à l'aise une épée à la main (quel gros pataud!). Qu'importe, le contrat est rempli, le direct-to-video honnête et le n'importe quoi agréable.
Un bon Dolph même si la jaquette pourrave m'a fait craindre le pire quelques temps...
The Minion (1998) de Jean-Marc Piché avec Dolph
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Une série B bordélique (a prendre ici comme une qualité !
) et très péchue !
On ne sais jamais se qui va se passer dans les prochaine 10 minutes tellement le rythme est rapide et les situations plus space les unes que les autres.
Comme la dit Mad Xav, on nage perpétuellement dans le n'importe quoi totale mais on ne s'ennuie jamais, que ce soit lorsque le réliaseur nous sert une sorte de traque à la "Terminator", lorsqu'il nous fait visiter une centrale nucléaire ou encore lorsqu'il transofrme un monastere Templier en champ de bataille (avec moines surarmés !
)
Fun.
La jaquette Z1 est sublime !

Quel regard intense ce Dolph !

On ne sais jamais se qui va se passer dans les prochaine 10 minutes tellement le rythme est rapide et les situations plus space les unes que les autres.
Comme la dit Mad Xav, on nage perpétuellement dans le n'importe quoi totale mais on ne s'ennuie jamais, que ce soit lorsque le réliaseur nous sert une sorte de traque à la "Terminator", lorsqu'il nous fait visiter une centrale nucléaire ou encore lorsqu'il transofrme un monastere Templier en champ de bataille (avec moines surarmés !

Fun.

La jaquette Z1 est sublime !


Quel regard intense ce Dolph !
Re: The Minion (1998) de Jean-Marc Piché avec Dolph
Un peu moins convaincu que mes 2 camarades. Il vrai que ça démarre en fanfare, sur un pitch sympa rappelant bien sûr Terminator mais aussi The Hidden et le Fallen de Gregory Hoblit. Les dialogues sont rigolos, les invraisemblances multiples et l'héroïne nunuche à souhait. C'est amusant pendant 45 minutes et puis passé la séquence du commissariat ça devient quand même un peu lassant. L'intrigue se réduit alors à une monotone course-poursuite ponctuée de séquences de castagne filmées sans style. Pas mon Dolph préféré de la période en tout cas ...