Encore un projet autour du personnage de Che Guevara, cette fois initié par le réalisateur à consonnance nordique.
C'est Terence Mallick qui devait officié à la réal. mais vu qu'il ést toujours aussi rapide à la fabrication de ses propres films il etait encore au taff sur son Nouveau monde...
A oui dans le rôle du Che... : Benicio Del Toro
Modifié en dernier par rusty james le ven. févr. 03, 2006 6:42 am, modifié 1 fois.
Tu oublies Brett Ratner.
Soderbergh arrive à être chiant même en faisant du divertissement avec la série des Ocean's.
Et ses films ont en commun une photographie ignoble.
Avis aux nouveaux forumers, il est parfaitement normal voir de santé publique d'envoyer chier manolito au moins une fois.
Vu la première partie (L'argentin) sorti cette semaine dans les salles françaises. Le sujet est ambitieux, la manière aussi (plus de 4 heures, entièrement tournées en espagnol), et le ton se veut très sérieux et respecteux. Soderbergh évite les clichés du film biographiques (pas d'enfance ou de vie sentimentale) et se concentre uniquement sur la politique, l'idéologie et la guerre. Bref, on n'est pas là pour rigoler ! De bien bonnes intentions, donc, malheureusement gâchées par le style (ou plutôt l'absence de style) inhérente au cinéma de Soderbergh. Molassonne, l'action de "Che" se traîne, les scènes se font parfois redondantes, ou bien paraissent inutiles (pas mal des passages américains). La scène d'action de la fin, grande bataille urbaine, réussit l'exploit d'être un des passages les plus ennuyeux du métrage, à force de mise en scène retenue et/ou dénuée de punch. L'intérêt pédagogique de l'entreprise (passablement hagiographique quand même) est réel, on sl'éloigne du propos de pur propagande d'un "Soy Cuba". L'intérêt cinématographique pur est quant à lui beaucoup moins évident...
Si son cinéma est ignoble et que tu n'en as rien à foutre, c'est quoi l'intérêt de venir poser sa petite crotte sur le topic à par montrer que tu n'aimes pas (mais on avais compris je pense), je comprendrai jamais. Enfin bref...
Cette petite crotte c'est mon avis que ça te plaise ou non. Et cette petite crotte montre aussi que j'ai lu les posts précédents. Et que mon précédent post aurait été le dernier si tu ne m'avais pas attaqué.
Avis aux nouveaux forumers, il est parfaitement normal voir de santé publique d'envoyer chier manolito au moins une fois.
Un grand homme, une grande histoire pour un petit film malheureusement. L'entreprise est louable, Del Toro est flamboyant mais malheureusement comme dit plus haut, il doit soutenir cette entreprise et la grandeur de l'homme qu'il représente par la seul force de son interprétation et de son charisme. Car, le film est beau mais finalement peu enlevé, jamais la caméra ne porte son propos ou essaye d'amener l'émotion. Elle ne fait que se poser là, vide de sens et uniquement illustratif.
Finalement seul la partie en noir et blanc semble enlevé et maitrisé.
Un film qui ne sombre pas car la grandeur de son propos reste plus forte que son absence de réelle mise en scène.
Vu la seconde partie, qui ma un peu plus convaincu que la première On retrouve le rythme soporifique du premier volet, des scènes répétitives. Mais tout en restant très intègre en tant que film politique et historique "sérieux", "Che, 2ème partie : Guerilla" est plus chaotique, plus morbide, moins hagiographique... Plus intéressant donc. Le Che a beau s'en tenir à son éthique et sa discipline révolutionnaire très stricte, la situation lui échappe de plus, il se trouve de plus en plus isolé, dans une amérique du sud que l'exemple cubain a échaudé, où les tensions et la violence semblent plus intenses. Un film plus guerrier, plus sombre donc, même s'il conserve, comme on l'a vu, des défauts inhérents à ce projet, en particulier une longueur déraisonnable et un rythme par trop lymphatique.
Manolito a écrit :Vu la seconde partie, qui ma un peu plus convaincu que la première On retrouve le rythme soporifique du premier volet, des scènes répétitives. Mais tout en restant très intègre en tant que film politique et historique "sérieux", "Che, 2ème partie : Guerilla" est plus chaotique, plus morbide, moins hagiographique... Plus intéressant donc. Le Che a beau s'en tenir à son éthique et sa discipline révolutionnaire très stricte, la situation lui échappe de plus, il se trouve de plus en plus isolé, dans une amérique du sud que l'exemple cubain a échaudé, où les tensions et la violence semblent plus intenses. Un film plus guerrier, plus sombre donc, même s'il conserve, comme on l'a vu, des défauts inhérents à ce projet, en particulier une longueur déraisonnable et un rythme par trop lymphatique.
Je partage globalement ton sentiment mais reste plus indulgente - pour cette deuxième partie - quant à un rythme dont la lenteur tend à servir la narration . Parfois soporifique, ce dernier exacerbe le caractère cauchemardesque, halluciné, du parcours. En ce sens, le réalisateur réinterprète la dimension mythique de l'histoire en évitant - comme tu le remarques - l'écueil du tragique ou / et de l'hagiographie. En bref, une très bonne surprise.