The Chinese Feast / Le festin chinois (1995) Tsui Hark
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The Chinese Feast / Le festin chinois (1995) Tsui Hark
Une fois n’est pas coutume, je crée une entorse à la règle et parle cette fois d’un bon film certifié.
C'est donc parti pour un petit tour gastronomique avec "le Festin Chinois" de Tsui -je n'suis pas encore mort- Hark. Peu scrupuleux, Sony nous le propose toutefois dans une copie 2.35 4/3 (contrairement au 1.33 4/3 indiqué sur la jaquette, on l'a échappé belle) par moment assez sale avec un vieux groupe de pixels blanc luisant en haut au centre de l'image durant les 20 premières minutes...
Côté piste son, on a la VF et la VOSTF. Cool. Les possesseurs d’une télé 16/9eme seront fort logiquement tentés d’utiliser la touche zoom histoire d’avoir une image plus sale mais en pleine largeur au lieu d’un timbre poste risible. Sachez dans ce cas que les sous-titres français placé tout en bas de l’image 4/3 ne seront plus visibles...
Donc 2 possibilités : Matter le film en VOSTF sur une image toute petite ou matter le film en VF. Merci pour cette belle galette de merde à 6,99euros.
Vivement donc la nouvelle édition 16/9 qui arrive le 8 mars.
Le film
Sun est un petit loubard dont la destinée est de reprendre le business mafieux familiale. Cependant, l’amouuuuuur a bouleversé son esprit le jour où il est tombé sur une magnifique Japonaise en partance pour le Canada. Depuis, son unique but est de devenir un cuisinier reconnu, ce qui lui permettra sans mal d’obtenir un visa pour le pays des caribous (super plan) et donc de rejoindre sa belle. Cependant et malgré ses efforts répétés, Sun est une buse qui ne parvient qu’à générer des amas de cendres impropres à la consommation.
Il tente alors d’apprendre l’art de la cuisine Chinoise dans le restaurant réputé de Maître Wong mais là encore, c’est la cata. En plus d’avoir une fille totalement hystérique persuadée qu’elle est une chanteuse née, Maître Wong est provoqué et sommé de participer au grand Festin Chinois dont les plats ne sont connus que par l’élite de la restauration Chinoise.
Sun et Ka Wai (la chanteuse barré aux cheveux rouges) partent alors en quête d’un grand Maître, maintenant retiré, alcoolique et souffrant d’agueusie (« a » privatif et « gueusie », le goût : privé de goût).
L’avis d’un affamé
La même année que le mythique « The Blade », Tsui Hark nous gratifiera donc d'un autre film fort sympathique : Le Festin Chinois.
Partant d’un rite culinaire historique réel comptant 108 plats, Hark nous brode une histoire de cuistots lorgnant fortement vers le Kung Fu. Le Kung Fu, nous le retrouverons bien sûr lors des scènes de cuisine avec des maniements de louches, de couteaux et d’aliments défiants la gravité, mais surtout lors d’une phase d’entraînement (un classique du cinéma d’art martiaux) permettant d’acquérir la maîtrise des 5 sens nécessaire à une cuisine de qualité exceptionnelle. Les images sont belles et la préparation des plats est un vrai régale. Hark parvient même à rendre crédible ses recettes et à faire de ses cuistots de véritables artistes, chorégraphies à l’appui.
Mais le film est avant tout une comédie, souvent efficace mais surtout bien barrée. Entre l’excellent duel chantant (terrifiant pour les oreilles), la capture d’un poisson de 60 kilos, l’entraînement bien sûr et le ridicule du regretté Leslie Cheung, on peut dire que « Le Festin Chinois » rempli déjà un premier contrat : Celui de faire rire, ou au moins sourire. La présente rafraîchissante de la survoltée Anita Yuen est par ailleurs un vrai plus puisque chacune de ses folles apparitions donne à coup sûr le péchon.
Mais l’autre point, plus délicat, ce sont bien sûr les plats confectionnés. Pas évident en effet pour un spécialiste du cinéma d’action de filmer un plat tout en lui donnant un aspect réellement unique, celui d’une œuvre d’art figée à la fois impressionnante et appétissante. Et pourtant, là encore Hark se débrouille avec beaucoup de classe et passe en revu des préparations pour le moins loufoques (une trompe l’éléphant, une patte d’ours etc…), très différents (on part d’un bête bol de riz cuisiné de 2 manières totalement opposées) mais qui font surtout réellement envie. Ma cuisse de poulet aux champignons d’hier soir ne faisait pas le poid face au spectacle d’un poisson à la gelée de menthe dont la texture, extrêmement bien rendue, donnait littéralement l’eau à la bouche.
Bref, sur ce pari plutôt délicat du film Kung Fu – Culinaire – Comédie, Tsui Hark s’en sort avec les honneurs et nous livre un film qui, s’il n’est pas un chef d’œuvre (quelques passages un peu mou), se montre très divertissant, rafraîchissant et surtout bien différent. A voir.
C'est donc parti pour un petit tour gastronomique avec "le Festin Chinois" de Tsui -je n'suis pas encore mort- Hark. Peu scrupuleux, Sony nous le propose toutefois dans une copie 2.35 4/3 (contrairement au 1.33 4/3 indiqué sur la jaquette, on l'a échappé belle) par moment assez sale avec un vieux groupe de pixels blanc luisant en haut au centre de l'image durant les 20 premières minutes...
Côté piste son, on a la VF et la VOSTF. Cool. Les possesseurs d’une télé 16/9eme seront fort logiquement tentés d’utiliser la touche zoom histoire d’avoir une image plus sale mais en pleine largeur au lieu d’un timbre poste risible. Sachez dans ce cas que les sous-titres français placé tout en bas de l’image 4/3 ne seront plus visibles...
Donc 2 possibilités : Matter le film en VOSTF sur une image toute petite ou matter le film en VF. Merci pour cette belle galette de merde à 6,99euros.
Vivement donc la nouvelle édition 16/9 qui arrive le 8 mars.
Le film
Sun est un petit loubard dont la destinée est de reprendre le business mafieux familiale. Cependant, l’amouuuuuur a bouleversé son esprit le jour où il est tombé sur une magnifique Japonaise en partance pour le Canada. Depuis, son unique but est de devenir un cuisinier reconnu, ce qui lui permettra sans mal d’obtenir un visa pour le pays des caribous (super plan) et donc de rejoindre sa belle. Cependant et malgré ses efforts répétés, Sun est une buse qui ne parvient qu’à générer des amas de cendres impropres à la consommation.
Il tente alors d’apprendre l’art de la cuisine Chinoise dans le restaurant réputé de Maître Wong mais là encore, c’est la cata. En plus d’avoir une fille totalement hystérique persuadée qu’elle est une chanteuse née, Maître Wong est provoqué et sommé de participer au grand Festin Chinois dont les plats ne sont connus que par l’élite de la restauration Chinoise.
Sun et Ka Wai (la chanteuse barré aux cheveux rouges) partent alors en quête d’un grand Maître, maintenant retiré, alcoolique et souffrant d’agueusie (« a » privatif et « gueusie », le goût : privé de goût).
L’avis d’un affamé
La même année que le mythique « The Blade », Tsui Hark nous gratifiera donc d'un autre film fort sympathique : Le Festin Chinois.
Partant d’un rite culinaire historique réel comptant 108 plats, Hark nous brode une histoire de cuistots lorgnant fortement vers le Kung Fu. Le Kung Fu, nous le retrouverons bien sûr lors des scènes de cuisine avec des maniements de louches, de couteaux et d’aliments défiants la gravité, mais surtout lors d’une phase d’entraînement (un classique du cinéma d’art martiaux) permettant d’acquérir la maîtrise des 5 sens nécessaire à une cuisine de qualité exceptionnelle. Les images sont belles et la préparation des plats est un vrai régale. Hark parvient même à rendre crédible ses recettes et à faire de ses cuistots de véritables artistes, chorégraphies à l’appui.
Mais le film est avant tout une comédie, souvent efficace mais surtout bien barrée. Entre l’excellent duel chantant (terrifiant pour les oreilles), la capture d’un poisson de 60 kilos, l’entraînement bien sûr et le ridicule du regretté Leslie Cheung, on peut dire que « Le Festin Chinois » rempli déjà un premier contrat : Celui de faire rire, ou au moins sourire. La présente rafraîchissante de la survoltée Anita Yuen est par ailleurs un vrai plus puisque chacune de ses folles apparitions donne à coup sûr le péchon.
Mais l’autre point, plus délicat, ce sont bien sûr les plats confectionnés. Pas évident en effet pour un spécialiste du cinéma d’action de filmer un plat tout en lui donnant un aspect réellement unique, celui d’une œuvre d’art figée à la fois impressionnante et appétissante. Et pourtant, là encore Hark se débrouille avec beaucoup de classe et passe en revu des préparations pour le moins loufoques (une trompe l’éléphant, une patte d’ours etc…), très différents (on part d’un bête bol de riz cuisiné de 2 manières totalement opposées) mais qui font surtout réellement envie. Ma cuisse de poulet aux champignons d’hier soir ne faisait pas le poid face au spectacle d’un poisson à la gelée de menthe dont la texture, extrêmement bien rendue, donnait littéralement l’eau à la bouche.
Bref, sur ce pari plutôt délicat du film Kung Fu – Culinaire – Comédie, Tsui Hark s’en sort avec les honneurs et nous livre un film qui, s’il n’est pas un chef d’œuvre (quelques passages un peu mou), se montre très divertissant, rafraîchissant et surtout bien différent. A voir.
Re: The Chinese Feast (1995) Tsui Hark
Excellent, ça me donne bien envie de le voir. Je ne connais que le film de Stephen Chow dans le domaine du kung fu culinaire (je me souviens plus du titre) et j'en ai un bon souvenir.

je vois qu'on a les memes referencesMadXav a écrit : souffrant d’agueusie (« a » privatif et « gueusie », le goût : privé de goût).

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Re: The Chinese Feast (1995) Tsui Hark
Le Stephen Chow c'est "God of Cookery" ! Et qui c'est qui t'avais te l'avais fait découvrirRag a écrit :Excellent, ça me donne bien envie de le voir. Je ne connais que le film de Stephen Chow dans le domaine du kung fu culinaire (je me souviens plus du titre) et j'en ai un bon souvenir.


Allé, si je suis en forme, je crée un thread sur le Chow demain...
Ce vieux DVD avait été testé sur le site à sa sortie
http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=342
http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=342
Re: The Chinese Feast (1995) Tsui Hark
ah bon ??MadXav a écrit :Un mec bien sans doute...


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Effectivement, j'avais pas pensé. C'est pas dans mes habitudes de parler d'un film dont la critique est sur le site...Manolito a écrit :Ce vieux DVD avait été testé sur le site à sa sortie
http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=342
Ceci dit, si je suis entièrement d'accord avec cette critique concernant le film, il en va tout autrement de la qualité "visuel" de l'édition DVD. Franchement, c'est très limite et comme je l'ai dit, sur une télé 16/9eme, c'est carrement la merde. Non, c'est vraiment une vilaine édition, le film mérite pas ça.
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Cet excellent film va ressortir chez WE Production dans une édition de meilleure qualité : http://www.dvdrama.com/news.php?13787.
Attendons le 8 mars.
Attendons le 8 mars.

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J'ai deja revendu mon ancienne edition.Teurk le Sicaire a écrit :Cet excellent film va ressortir chez WE Production dans une édition de meilleure qualité : http://www.dvdrama.com/news.php?13787.
Attendons le 8 mars.
Comme c'est un film qu'il m'arrive de revoir frequemment tellement je l'adore, je commence deja a trouver le temps long. Mars, c'est si loin...

What the fuck did I do ?
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Passé sur ARTE,hier.
Effectivement,comme tout bon Tsui Hark,c'est rythmé,souvent fouilli,plein d'idées de mise en scène,barré,original,vif...C'est super bon,quoi.
Effectivement,comme tout bon Tsui Hark,c'est rythmé,souvent fouilli,plein d'idées de mise en scène,barré,original,vif...C'est super bon,quoi.
"Si on devait tirer sur tout ce qui bouge,on vieillirait bien seuls"
"En France je suis considéré comme un gros nul, En Allemagne comme un raté, En Angleterre aussi et aux Etats-Unis pareil"
Michael Bay
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Michael Bay
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Re: The Chinese Feast (1995) Tsui Hark
Joli succès au box-office pour Tsui Hark, Le Festin Chinois est une comédie du Nouvel An qui m'avait marqué lors de sa découverte il y a plus de 20 ans pour ses séquences de confrontation culinaire. Le plaisir demeure au RDV avec ce revisionnage du BR de Spectrum Films, mais ma mémoire s'était montrée un brin sélective en laissant de côté les transitions rushées et tout le pendant humoristique cantonnais, rarement d'une grande finesse. L'ambiance bon enfant et l'enthousiasme des acteurs l'emportent tout de même, et si la patte d'ours polaire ou la cervelle de singe ébouillantée vivante ne me donnent pas le goût de la curiosité, je reste rêveur du cristal de porc aigre-doux.