Pouah!
Exercice de style en recherche de substance, cette Vérité sur Charlie met en vedette le translucide Mark Walhberg et la jolie Thandie Newton. Elle reprend (de manière ceci dit tout àfait charmante) le role de Regina Lampert, joué à l'origine par Audrey hepburn. perdant son amri Charles, elle se rrend comtpe que celui-ci lui était étranger. Des individus très louches comencent à lui courir après pour une somme d'argent que le défunt Cahrlie leur doit. Un étrange jeune homme, Joshua Peters, semble la sauver régulièrement... mais il n'est pas non plus celui qu'il prétend etre.
Demme filme son histoire en forme d'hommage à la Nouvelle Vague française, mais se foutant éperdument de l'histoire qu'il filme. On voit ainsi divers hommages : Agnes Varda en veuve, Anna Karina en chanteuse de tango, Charles Aznavour qui cachetonne en beuglant en français et en anglais... caméra à l'épaule, hommage à Paris.... le film de Demme s'éloigne royalement de son prédécesseur mais ne trouve ni grâce, ni talent...on s'ennuie ferme avec les angles de prise de vue avec caméra flottante surt la Seine de nuit, zoomant hasardeusment sur des illuminations. Entee hommage à Cleo de 5 à 7, Tirez sur le pianiste... c'est joli, ça fait bien sur le papier, sauf qu'au rendu final, le spectateur ne suit de manière totalement distraite cette aventure inintéressante. A tel point qu'on se contrefout des aventures de chaque personnage! Un comble pour un supposé supsense.
A noter une tentative grotesque de moderniser l'histoire à base du groupe séparé au moment de la guerre à Sarajevo comme base de l'histoire du film. On a l'impression d'assister à un Z italien de chez Mattei

La scène finale est tout aussi grotesque, mélant un humour premier degré absolument ridicule.
Je me suis demandé ce que Demme avait cherché à faire, hormis saborder son sujet et se faire plaisir à Paris. N'importe quoi!