Bloodmoon (1997) Tony Leung Siu Hung

[MadXav]

Et voilà 2euros finement investis avec ce Bloodmoon présenté au format 16/9eme, fait assez étrange pour être noté au pays des DVD paaas cher...

Qu'est ce qu'elle nous veut la lune rousse ?
Bloodmoon, c'est l'histoire d'un combattant frustré qui compte bien prendre sa revanche sur la vie et sur le maquilleur qui lui a collé une perruque en paille. Bref le mec a décidé qu'il allait parcourir New York et buter les plus grands représentants en arts martiaux de la ville.
Les morts s'accumulent bien vite au rythme des lunes rousses (pas vraiment de suspens sur ce point vu le titre...) et après un boxeur puis un catcher, c'est autour d'un maître du Kendo doté d'une moustache taillée dans mon paillasson de passer l'arme à gauche.
Manque de bol, le moustachu voleur de paillasson était le maître ô combien vénéré du grand Gary Daniels (Ken dans le film), ce qui oblige notre homme a quitter sa retraite anticipée (vous savez ce c'est, j'étais flic mais j'ai été traumatisé par un truc trop horrible etc...) et a faire équipe avec Chuck, un flic black qui fait des blagues sous forme de tours de magie (on m'l'avait pas encore fait le coup de la magie !). A cette fine équipe de karatekas s'ajoutera bientôt Kelly, fille du mec qu'a torché mon paillasson, elle aussi spécialiste en lards martiaux. Mais suffira-ce pour éliminer ce tueur aux pieds métalliques et aux doigts coupant fins ? Quelle angoisse...

L’avis d’un Xav
Le film commence plutôt mal avec tout d'abord le cliché du black comique (qui m'insupporte au plus haut moins), puis avec et surtout le look ringard/naze/vilain/laid/crétin du méchant qui ferait passer Zebraman pour un super-héros féru d'esthétique. L'homme n'est plus à 2 doigts du ridicule, il a les 2 doigts en plein dedans. D'ailleurs, attardons nous sur ces 2 doigts... Ce grand malade possède effectivement 2 doigts artificiels en métal lui permettant de percer les cages thoraciques à la manière d'un Hokuto No Ken. De plus, l'homme a jugé bon de doubler ses pompes en alu, ce qui fait de lui le combattant le moins fair-play de l'histoire des arts martiaux...
Mais qu'importe car ce bouffon perruqué (fort habille au demeurant) trouve ici un adversaire de taille en la personne du grand Gary Daniels. Le benêt aux yeux couleur liquide vaisselle est en effet au top de sa forme dans ce film. De mémoire de Xav, je n'ai jamais vu Gary bouger aussi vite (sans accéléré apparent), ses combats aussi péchus, bien filmés et stylisés. Ca fait beaucoup, mais il faut dire que pour une fois, Gary verse dans un registre assez différent avec des combats "Asian touch", câbles à l'appui (sans abus toutefois). Le résultat est assez souvent spectaculaire, d'autant que le méchant aime à se frotter à différents styles de combats, tous plus visuels les uns que les autres.
Nous tenons donc là le point fort du film, ne le lâchons pas car il se sent bien seul. Le "harcèlement informatique" promis sur la jaquette se résume à 2 ou 3 gif animés pourris et la relation familiale du héros est franchement bâclée... Tant pis et rangeons ces menus détails avec les perruques, moustaches et autres oeuvres du prothésiste/visagiste aveugle.

Reste que Bloodmoon est une bonne surprise pour les amateurs de fights péchus et bien filmés, peut être l'un des meilleurs Daniels, si ce n'est le meilleurs. Ca calme.

[JANG gerald]

C'est clair,le meilleur GARY DANIELS,ce film est une bombe,avec ses chorégraphies typiquements HKgaises!!!