Quel beau film fort injustement oublié je crois. et que j'ai du voir comme mon obn Haribo plus de 20 fois alors. J'ignorais ce Z2!
Petite review:
Deuxième film US de Weir aprés Witness, Mosquito coast nous entraine au fin fond d'une jungle Hondurienne etouffante où un homme, un inventeur, va amener toute sa famille pour tenter de creer la vie, une civilisation nouvelle, un nouveau jardin d'Eden grace à une machine à glace.
Mosquito coast c'est toute la folie d'un homme qui va entrainer sa famille aux confins d'un voyage sans retour, la folie créatrice et inventive , le génie qui mène à la folie destructrice, un parcours étonnant qui va du frenetisme et l'engouement du départ à l'effondrement de tout un rêve menant inéluctablement à la violence et à la mort.
Mosquito Coast c'est comme un beau rêve auquel on aimerait croire mais qui se termine en cauchemar, l'Histoire d'un homme haissant la civilisation qui se prend pour Dieu et essaie de recreer un nouvel Eden.
On retrouve ici les themes Weiriens: L'Homme, la civilisation, la nature, Dieu et la religion. La nature est source de bonheur et de vie mais également de mort, rebelle et indomptable, une nature qui deteste qu'on joue avec. La civilisation quant à elle, soit on la fuit, elle revient, nous rattrape toujours, destructrice.. car là encore les beaux reves de Allie seront brisés par cette incursion surnoise de cette civilisation ds son projet par le biais de ces contre-bandiers.
C'est aussi la destruction de la famille, l'eclatement des valeurs.. A la nature rebelle repond ici la haine qui ne cessera de croitre deslors que le reve s'effondre.. une haine qui mene au rejet et à l'envie de meurtre.. Le fils ne souhaitant plus que la mort de ce père qu'il rejette desormais.
Superbement filmé dans de splendides décors naturels du Honduras, sublimé par l'envoutante BO de Maurice Jarre Mosquito coast bénéficie aussi d'une solide interprétation de harrison Ford en inventeur fou, Hele Miren loin des sodomies de Caligula- Dommage!!!!!

- et River Phoeix, mon petit River ps encore un sex symbol rebel, encore un peu ingrat mais toujours parfait en fils determiné.
La fin ouverte laissera vaguer l'imagination sur les infinies étendues des lacs honduriens..
Dense, luxuriant, superbe et prenant, Mosquito Coast personellement passe toujours aussi bien 20 ans plus tard.