Source : Allociné.Melanie, jeune femme quelque peu superficielle, rencontre chez un marchand d'oiseaux un brillant et séduisant avocat qui recherche des inséparables. Par jeu, Melanie achète les oiseaux et les apporte a Bodega Bay. Dés son arrivée, elle est blessée au front par une mouette...
Il est assez amusant de constater que "The Birds", d'Alfred Hitchcock, reste, plus de 40 ans après sas réalisation, l'un des films les plus éffrayant mettant en scènes des animaux.
Amusant, mais finalement guère suprenant. Difficile en effet de vraiment se sentir concerner par des individus se faisant attaquer par des araignées, fourmits ou des serpents géants, fruit d'improbables expériences génétiques ou de mutations dues à la radiocativité.
Par contre, les oiseaux, voilà qui fait parti de notre quotidien, de la vie de tout les jours. C'est d'ailleurs là aussi un des tours de force du film : Réussir à rendre inquiétant, voir térrifiants, des animaux généralement loin de suicciter la pyschose (et non, je l'ai même pas fait exprès !
) comme les requins ou les serpents par exemple. (ce qui n'enlève cependant rien, au passage, aux qualités d'un film aussi grandiose que Jaws). "The Birds" va donc mettre en scène des oisieaux qui, pour une raison qui ne sera finalement jamais clairement explicité, vont soudain se mettree a attaquer les humains, et de manière toujours très violente.
En effet, bien que le film date de 1963, on ne peut pas dire qu'Alfred Hitchcock se retienne niveau violence. A son sens de la mise en scène et du suspense (voir l'excellente scène précédent l'attaque de l'école primaire) il ajoute un gout pour les séquence à la violence graphique tout à fait joussif. Lorsque les oiseaux passent à l'attaque, chaque humain est une victime potentielle. On peut même dire que les enfants constituent pour eux une cible privilégiée, ceux ci étant les pauvres victimes innocentes des leurs attaques les plus féroces.
Le rythme du film est parfait, ne faiblissant jamais et se terminant de manière très sombre, loin d'un happy end qui aurait forcément été convenu, laissant le spectateur libre d'imaginer quelle pourrait bien être la suite des évements, assurément la meilleur garantie d'éprouver encore quelques frissons bien après que le film se soit terminé.
Dieu sait pourquoi, alors que je l'ai vu plusieurs fois, dans ma mémoire il était en N&B ....
