American Strike - Jim Wynorski - 1998

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Pralisse
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American Strike - Jim Wynorski - 1998

Message par Pralisse »

Les services secrets américains découvrent grâce à un satellite-espion la présence en Irak de tout un arsenal nucléaire apparemment tout prêt à faire feu sur l’Europe. Les généraux sont bien embêtés par cette découverte et hésitent à envoyer les Seals tout péter là-bas de peur de créer un incident diplomatique puisque l’existence du satellite-espion responsable des photos ne peut être révélée. On décide donc d’envoyer un « groupe fantôme » qui sera dirigé par le lieutenant Miller (Daniel Baldwin, de plus en plus athlétique).

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Après la libération d’un collaborateur Irakien par un précédent groupe fantôme qui ne sert à rien d’autre sinon à faire une intro musclée au film (enfin, un peu mou le muscle…), le film démarre avec un super générique sur fond de musiquemilitaire et de belles flammes toutes colorées qui réchauffent si on approche les mains de l’écran. Miller est recruté pour crée un groupe fantôme dont il choisira lui-même les membres. Au départ, il n’est pas bien chaud, il a quitté l’armée, mais un bon vieux général saura trouver les termes adéquats pour chatouiller en lui la fibre patriotique et le faire démarrer sur les chapeaux de roues.
Miller va donc recruter d’anciens militaires devenus depuis cuisiniers gaffeurs, taulards épris de Melissa Brasselle (tiens, tiens…), Black producteur de rap tout pourri, collabo irakien libéré en début de film, ou encore fille à gros seins réparatrice de vieux coucous… De quoi faire une belle mission en Irak, quoi…
Viennent ensuite tous les clichés typiques de ce genre de films : l’entraînement dans une base top secrète planquée en plein désert, entraînement super dur même que les recrues y arrivent pas mais ensuite y arrivent quand même, les relations entre les persos qui s’engueulent, se foutent sur la gueule, mais en fait sont super potes, l’attaque de la base d’entraînement par des Irakiens sortis on ne sait d’où et qui meurent tous sans que notre équipe de fiers-à-bras se prenne une seule balle, et l’indispensable bagarre à la Walker Texas Ranger dans un bar remplis de routiers et de motards qui écoutent de la country et sont super balèzes au billard.
Le film est ensuite expédié en 10 minutes avec l’attaque de la base irakienne qui explose en 3 secondes (même l’arsenal nucléaire mais ça fait pas plus de bruit que ça en fait) et fini sur une note mélancolique (SPOILER ben oui, le collabo Irakien qui avait rejoint les Américains il a été tué pendant la mission mais il avait quand même écrit une lettre au lieutenant, au cas où, dans laquelle il est vraiment heureux d’avoir appartenu quelques temps au pays de « Dieu », des « Yankees Stadium » et des « hot-dogs »SPOILER-FIN).

Produit par Roger Corman, ce film fait partie de tous ces faux films de guerre réalisés par Wynorski, avec action molle, explosions, cascadeurs qui ne ressemblent pas du tout aux acteurs, fausse (?) vraie (?) glorification de l’armée américaine, etc. On rigole si on le regarde de la même manière dont Wynorski l’a certainement tourné, de façon totalement décomplexée et avec un second degré assumé. A noter qu’il n’y a pas une once d’érotisme, Melissa Brasselle est présente dans un ridicule caméo où en plus elle est limite moche, et, ah oui, il y a dans ce film la chute d’escalier la plus ridicule de toute l’histoire du cinéma. Il est aussi intéressant d’y constater qu’avant le 11/09 (le film date de 1998) on pensait aux USA que les Irakiens, s’ils devaient bombarder un pays, bombarderaient forcément un pays européen, mais surtout pas les Etats-Unis…

Edité par DVDY en 4/3 et VF (tout ce qu’on aime), il est dispo au prix le plus bas qui soit sur tous les bons sites d’occaz du net.
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