
Source : http://www.ohmygore.com/reviewsfr-73.htmlA la fin de la secondaire guerre mondiale, les Japonais annexent une partie de la Chine en Manchourie pour y installer un camp de prisonniers. Ils vont y exercer des expériences sur les chinois qui serviront de cobayes humains. Le lieutenant général Ishii, sentant sa nation en périle, n’hésitera pas à utiliser tous les moyens nécessaires pour parvenir à une arme chimique bactériologique « révolutionnaire
Voilà un film chinois à la réputation sulfureuse, réputation à la fois mérité et tout de même un peu exagérée.
Mérité car le film, surtout si on n'est pas habitué au films de ce style, principalement les nazixploitation italien et amériquain, à en effet de quoi choquer de part son étalage de tortures, de sévices et d'images choques en tout genre.
Exagéré car le film, d'un point de vu graphique, reste tout de même assez sage par rapport à ses homologues délurés et excéssifs. Seule
une scène particulièrement éprouvante d'autopsie (d'un enfant qui plus est !) provoque un certain malaise, surtout que si on en croit certaines rumeurs, l'autopsie aurait été pratiqué sur un véritable corps. Et en effet, l'autopsie parait particulièrement réaliste.

Je précise que j'ai eu vent de cette rumeur après avoir vu le film. Si je l'avais su avant, je crois que je n'aurais même pas cherché à le voir.
Le tension, dans "Men Behind the sun", on la trouve en fait surtout dans l'extreme froideur de sa réalisation, sans aucune fioriture et qui ne fait que renforcer l'aspect crépusculaire de ce camp de prisonniers, véritable antichambre de l'enfer dont les gardiens ressemblent plus à des robots déshumanisés qu'a des êtres humains. Tout est d'ailleurs fait pour qu'il en soit ainsi, comme dans la scène ou l'on voit un instructeur japonais tenter d'inculquer aux jeunes recrues la haine des chinois, considéré comme des sous hommes.
Tun Fei Mou le réalisateur du film a déclaré à propos de celui ci avoir voulu dénomcer les atrocités commise par les japonais durant leur occupation de la Mandchourie.
Si ce genre de déclaration pretes parfois à sourire quand elles émmanent de réalisateurs italiens ou américains surement plus préocupper de produire des films trash qui raporteront un bon paquet d'argent (Ah moins que Bruno Mattei ou Don Edmons soit des grands humanistes !


En effet, les crimes des japonais durant la seconde guerre mondiale, au contraire de ceux des allemands, sont encore assez méconnu et surtout en partie encore nier aujoourd'hui par le gouvernement japonais, de même que par la société japonaise, ou ce sujet est tabou.
"Men Behind the sun", de part son coté documentaire et détaillé (la fuite des japonais après qu'ils aient détruit le sinistre camp constitue une courte mais néanmoins très importante partie du film) donne tout de même une certaine crédibilité au propose du réalisateur chinois.
"Men behind the sun", sorte de version Bis de "La liste de Schinlders" (toute proportion gardé hein !) ?
A vous de juger.
Enfin pour ça il faut le voir plus de 5 minutes. Hein Fatalis !
