

Sesso nero: L'homme qui se castre lui même!
Sesso nero est un petit porno tropical soft tourné avec une certaine élègance dont l'intrigue à vague connotation fantastique sert de base à une suite de séquences érotiques et pornographiques peu originales.
Atteint d'une maladie dont la conséquence directe sera l'impuissance, Mark fuit New York où il doit se faire opérer pour une île tropicale afin de profiter le plus possible de sa virilité. Mais alors qu'il jouit au mieux de ses capacités sexuelles, Mark est soudainement hanté par le fantôme de Maria, celle qu'il aima jadis trés fort.
Commence pour Mark une course contre le temps et surtout contre son passé.
Palmiers, sable blanc et mer bleue servent de décor au film, décor où se promènent gentillement les acteurs fétiches de D'Amato à savoir l'immuable moustache de Mark Shannon et son posterieur tout blanc toujours aussi alerte, Lucia Ramirez, l'acrobate vaginale d'ébène qui ouvrait si adroitement un magnum avec son sexe dans Le notte erotiche... et la sale de service l'indispensable Annj Goren en fantôme bien vivant qui offre au film ses scénes les plus chaudes dont quelques goulues fellations et éjaculations buccales qui raviront les fans.



On retrouve également les ingrédients habituels aux films exotiques de D'Amato à savoir un zeste de vaudou et de mystère exotique et surtout cette obsession pour la castration, Mark s'émasculant lui même aprés avoir fait l'amour une dernière fois avec le fantôme de Maria.
"A travers cette course éperdue contre son passé et cette quête de l'impossible, c'est sa propre mort qu'il cherchait." concluera son meilleur ami sur l'ultime image fleurant bon les embruns marins. C'est beau, c'est emouvant!!

Sesso nero fait partie des plus plaisants exotico-porno de D'Amato si on le compare au monument d'ennui que peuvent être entre autre Porno holocaust ou les differents montages et remontages comme Les perversions d'Emanuelle.
Sesso nero contient en outre quelques scénes ennuyeuses mais O combien amusantes comme la longue scéne de strip tease sur un air disco des plus ringard entre une danseuse flasque et laide et un pauvre figurant tout aussi laid semblant tout droit sortir de La cage aux folles, séquence où apparait brièvement en special guest star l'incontournable Georges Eastman.