Pussy Talk - aka Le Sexe Qui Parle - Frédéric Lansac - 1975

[tawhek]

Drame plus qu'érotique, pas trop tire larmes à l'oeuil, mais en fait porno, évidemment.


Pussy Talk: le sexe qui parle, est apparemment le premier porno exporté aux US qui a connu pas mal de succès au coeur des sweet 70's, lançant une vraie vague d'affection à NY pour les frenches porn movies.

Le succès est mérité. Ce long métrage (1h28) est aussi et surtout un vrai film, C'est vraiment un film porno, soit, mais il est aussi porno que la version longue de Caligula signée par Tinto_Brass_is_God et par M. Penthouse aka M. Bob Guccione. Bref tous les gens normaux sont capables d'y jeter un oeil, voire plus... Alors, pour les petits cochons qui sommeillent en vous, Voici le...

Le pitch: Un vrai drame (coquin) de couple.
Tout le monde se fait plaisir dans les théâtres parisiens avec les Monologues du Vagin depuis quelques annnées maintenant, aujourd'hui, je voudrais bien rétablir l'antériorité d'une oeuvre sans ambitions appparentes, une oeuvre populaire de Frédéric Lansac, et qui est vraiment loin d'être une de ses plus bêtes.

Alors voilà: Joelle, 30 ans passés, qui a un mari très aimant, a aussi un problème dû à la fois à un passé tumultueux, et à un présent sexuel un peu morne. Du coup, son vagin a des idées d'indépendance, et les envies qui vont avec, il digresse à voix haute, en public, si possible non baillonnné (sans culotte, saleté de révolutionnaire) et de manière très crue... Du coup, s'ensuit une grosse bouleversation dans la vie du couple.

Mon avis: Très, mais vraiment, très joliment filmé, le film dévoile un scénario intrigant, avec de vraiment proprettes scènes pornos , et des actrices et acteurs qui se font surtout remarquer par leurs talents de jeu dans un rôle dramatique plus que par leurs mensurations.

J'aime beaucoup.

[eric draven]

En effet, Le sexe qui parle est un peu à part dans l'univers du X francais 70s. Il m'avait étonné puis séduit à sa vision il y a quelques années. Je rejoins l'avis de tawhek.
Ce sexe qui parle est un porno intelligent car derrière ses scénes X il raconte non seulement une véritable histoire mais c'est également une vision voire une critique assez crue et acide de la société d'alors et c'est à ce niveau que le film de Lansac est tres interessant. Lansac tente également un travail psychanalytique qui même plutot restreint est interessant dans l'idée. Et la voix de canard suraigue et paillarde de ce sexe exprimant tous les désirs et toutes les peurs de la femme est absolumment irresistible.
Le sexe qui parle fut primé au festival de Paris en 75 à un moment où tentait de réhabiliter le X comme oeuvres cinématograophiques à part entière.

Les comédiens ne sont guère exceptionnels par contre et leur manque de professionalisme parfois donne un coté assez amateur mais comme le dit tawhek pour une fois on se s'attarde ni sur leurs performances ni sur leurs mensurations, ce Sexe donne dans le soft.. C'est déjà ca. Et au détour du casting, on reconnaitra la Bourdon.

A voir comme une curiosité interessante et témoignage d'une époque.

Il existe un Double DVD, le film étant couplé ave un autre X avec Lahaie si mes souvenirs sont bons.

Et pour infos, Francois Lansac n'est autre que Claude Mulot.

[MadXav]

Excellent film. Vraiment.
Etonné par le titre et le pitch quelque peu étrange, je m'étais rué sur ce porno qui ne m'avait pas déçu.
C'est bien entendu du porno 70 donc inutile de chercher les excès qui sont aujourd'hui la "marque" de fabrique (déplorable à mon sens) du genre...
Non, Pussy talk c'est avant tout un scénario. Un scénario qui laisse bien entendu place à quelques scènes pornos mais c'est très secondaire tant l'image qui reste à la fin du film, c'est celle de ce sexe féminin doué de parole et semblant contenir toute la rage et les démons de sa propriétaire...
Ce qui marque, c'est aussi la voix criardes, perverse et salace de cette foufoune bavarde qui, tel "Elmer le remue méninge" semble être un point d'accès aux pensées, aux désirs et aux peurs de l'individu.
Ce qui reste en mémoire aussi, ce sont ces scènes totalement surréalistes où la caméra semble être disposée dans la dame, offrant le "point de vu du sexe" qui s'adresse à l'amant de l'héroïne, perplexe devant cette orifice velu (ben oui, années 70) qui lui débite tout un tas d’insanité mais aussi de détails intime et d’expériences malheureuses qui ont engendrés la mutation que voilà…
Rien que pour ces plans et pour ce rendre compte qu’à une époque, le porno aurait pu devenir un genre intéressant, il faut voir ce film.

D’ailleurs si quelqu’un connais un magasin en ligne où on peut se procurer le zone 2 à moindre coût, je suis plus de preneur.
A éviter en revanche sa fausse suite : Le sexe qui chante (c’est bien ça le titre ?). Gros gros navet ça.

[stebzh]

A éviter en revanche sa fausse suite : Le sexe qui chante (c’est bien ça le titre ?). Gros gros navet ça.

le sexe qui chante c'est une sexy comédie américaine.

sinon, la suite du sexe qui parle:


Résumé de la VHS

Et voici la suite des aventures érotico-fantastiques des héros du film le sexe qui parle...
Le sexe de Joëlle s'était mis inopénément à dire en public tout ce qu'elle n'osait
avouer, même en privé, même dans l'intimité.
Scandale! Puis le sexe d'Eric s'était mis lui aussi à raconter des histoires que le jeune
homme aurait préfèré garder pour lui.
Comment s'en débarrasser ?

[MadXav]

Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le zizi... Chronique du disque Alpha France ici :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=1863

[dog]

mon premier film porno, j'avais 14 ans, vu en VHS et j'avais été sur le moment tout à fait choqué et par le caractère sexuel (mais ça a pas duré longtemps on s'en doute) et par la vulgarité du fameux sexe qui insulte le personnage du mari (pourquoi toujours dans l'cul ? T'es pédé ou quoi !) avant de lui raconter les aventures de sa femme. Je l'ai revu plus tard su Canal et ça m'avait fait plus marrer d'autant qu'effectivement la partie strictement porno est assez peu traité. Je lui préfère cependant la Femme Objet qui sur un scénario plus classique (la créature se révoltant contre son créateur) révèle la plastique bandulatoire de Marylin Jess et montre un film plus sexuel en ce sens avec ce petit plus que tôt ou tard l'objet sexuel n'est plus celui que l'on croit.

[vicknick2000]

quand le porno est tout simplement genial....avec un vrai scenario rigolo...un must !

[Seb2]

purée ( ) la honte.... je l'ai toujours pas vu.....

a quand en Blu ray ????

[orco]

http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=9033
En voyant la news, je m'attendais à un Blu-Ray, mais non... déception!

Mais le DVD Bach semble apporter le 16/9 (de mémoire, je crois que le DVD Blue One était en 1.85 4/3) :
http://www.bachfilms.com/dvd.php5?dvd=1 ... 8ebc84b3c1

[MadXav]

En effet, le précédent disque était 4/3.
Maintenant Bach films est connu pour proposer du 4/3 de manière quasi-systématique, même quand des Master 16/9ème existent ! Donc je serai vraiment très surpris d'apprendre qu'ils sortent réellement le film avec un encodage 16/9.
Et si la news Devildead n'aborde pas ce point, je suis bien sûr que c'est parce qu'Arioch en arrive à la même conclusion que moi !
Mais bon, laissons le bénéfice du doute...

[Red Helling]

Pour le format, aucune idée mais il semblerait qu'il n'y ait pas erreur sur le terme érotique. C'est à confirmer bien sûr, mais le site psychovision dit que d'après l'éditeur:

http://www.psychovision.net/films/sorti ... bach-films

Donc la collection serait les montages soft d'époque. C'est intéressant que ces titres sortent dans ces versions mais dommage de ne pas avoir des éditions avec les deux montages.

[MadXav]

Pour le format, aucune idée mais il semblerait qu'il n'y ait pas erreur sur le terme érotique. C'est à confirmer bien sûr, mais le site psychovision dit que d'après l'éditeur

Bon ben voilà qui a le mérite de calmer tout le monde je pense ! Des versions coupées sans intérêt. Moi qui allais me ruer sur La Fessée, je me ravise aussi sec...