
Soderbergh est retrouné à ses petits budgets indépendants. Avec un casting brillant et des ocnditions de tournage draconniennes (pas de maquillage, Dogme 95, 18 jours de tournage, grande part d'impro, etc.), il tente une approche décalée pour parler d'Hollywood et de ses fantasmes, ses mythes.
Des destins entrecroisés de deux stars (Underwood et Roberts) dont on voit le film (tourné en 35mm ? ) et dont on voit également le tournage (en DV). le reste est tourné en DV). le tout mélangé aux destins de plusieurs personnes qui se retrouveront à la gande fete finale organisée par le producteur du film (Duchovny). Le scénariste en pleine crise de couple (Hyde Pierec) et sa femme DRh qui pete un boulard (Keener)... chacun tente de toruver une soupape de sécurité (la DRH en renvoyant de sgens, Duchovny en se faisant branler par une masseuse, un acteur jouant Hitler en buvant du vrai sang...)
On y voit Harvey Weinstein dans son propre role (il a distribué d'ailleurs Full Frontal aux USA)... se couvrant de ridicule (ou l'auto-dérison prend-elle le pas?).
Catherine Keener est sublime, une fois de plus, et c'est elle qui sort grandie du film malgré un rôle détestable.
Bien aimé le montage adroit et brutal, la mis ene parallèle des vies. On pense un peu à Timecode de Mike Figgis, mais le parti-pris était différent et moins désenchanté.
Totalement original sur le fond comme sur la forme (qui peut provoquer aussi bien un rejet total de par le chooix de narration inhabituel), le film reste dépourvu de cynisme. On y voit des acteurs que Soderbergh a déjà fait travailler (Stamp, Pitt...) jouer un court instant leur propre role.
Le scénario reste alambiqué (le film dans un film... dans un film), jouant sur l'aspect poupée russe er schizophrénie des métiers du cinéma et des rapports humains. Comme un prolongement de Sexe Mensonges et video, en somme. On se perd à savoir qui filme qui , réellement, et Soderbergh se complait à perdre le spectateur dans le labyrinthe de la réalité... de la fiction réaliste. parfois drôle, parfois abrasif, touchant et pathétique. Même les scènes énervantes trouvent leur place dans cette mosaïque.
Vu sur le DVD Grec Z2 de chez A.V. 1.85:1 et 16/9, DD 5.1 du meilleur effet.