vu sur le DVD Grec sorti chez Silver Media. N'ayant pas trouvé de photos de la jaquette, j'ai mis celle du DVD Hollandais qui semble etre la même édition avec le meme master.
Z2. 1H25; VO anglaise avec st grecs amovibles, 1.33:1. Copie un peu griffée, beaucoup de grain et sous-exposé (ça ressemble à du 16mm, malgré le fait qu'il soit annoncé en 35). le matériau d'origine ne doit pas etre formidable. droits gérés par Atlas International.
Contrairement à ce que le titre indique, pas de débordement sanglant, mais une histoire de revanche supernaturelle.
Un professeur spécialisé en recherches mystiques & parapsychologiques se fait massacrer lui et sa famille par quatre de ses étudiants à la recherche de sensatons fortes. Il survit à l'état de légume mais son esprit invoque une divinité gaélique maléfique dont il parlait en cours. Il va alors s'occuper de ses quatre assaillants, conformément aux représentations graphiques qu'il avait présenté en cours.
Le film fait assez amateur. Doublage cahotique, montage à la hache et une interprétation des plus médiocres. la palme revient à l'inspecteur de police, aussi expressif qu'un panier à linge sale. Le scénario peine à toruver une direction, ne s'embarrassant pas de logique et concentre sur l'enfilade de meurtres des étudiants. La police (mon dieu l'acteur qui joue l'inspecteur, c'est un cauchemar
)Les incohérences vont bon train. ex : l'un des étudiants s"'étant fait écraser par le capot de sa voiture, il tripote le capot, pose des questions à son entourage et finit par demander "y'a-t-il des empreintes digitales?" réponse "non"
Quelques scènes surnagent, donnant une tonalité étrange à l'ensemble. L'un des étudiants, décidant de s'isoler dans le désert (!?) se fait agresser par une force inconnue et commence à s'affoler, courant dans tous les sens et on découvre qu'il s'agit d'une sorte de cactus qui se met à lui entailler le corps. Quelques reves prémonitoires, réalisés en grand angle, souhaitent aussi appuyer cet aspect fantasmagorique, mais elle apparaissent trop plaquées sur le reste pour donner l'effet voulu.
Quelquesq effets de caméra donnent l'illusion, aussi, que le réalisateur (ou l'opérateur de rise de vues?) n'est pas un manche. la scène dans le désert donne l'effet de malaise voulu. Mais généralement, la technique, quand elle est adéquate, n'est rien sans le reste. et c'est le reste qui fiche tout part terre.
On distingue à peine le monstre (il y en a un!) dans la scène finale, et les quelques effets sanglants ne rattrapent en rien l'ensemble du métrage. La dernière scène reste cependant la plus graphique du film. Toutefois, le fait d'un homme plongé dans un coma et perpétrant des actes meurtriers par son esprit rappelle.... Richard Burton dans Medusa Touch qui sera fait trois ans après.
Ce fut en l'occurence le seul film du réalisateur. en regardant le générique de fin, on s'aperçoit qu'il s'agit plus d'un film de copains qu'autre chose, tant chacun fait à la fois musicien et acteur, monteur et acteur, que le fils du monteur joue un gamin affublé d'un masque qui terrorise l'un des étudiants, etc ... renforçant l'entreprise amateur qui tente de faire comme les grands.
La plupart des sites indiquent ce film comme datant de 1977. Il est en effet sorti en mars 1977 aux USA. Mais le générique de début indique 1975, et les scènes avec Christopher Lee de 1976.
Christopher Lee... il est bien là mais en séquence pré et post film. Il introduit le spectateur... à l'occulte, palabrant 4'30 au début du film, parlant de créatures fantastiques, provoquant le bien ou le mal et introduit le film. Alors il parle d'un roi moyen ageux qui aurait vu une créature sortir de sa bouche pour aller lui indiquer où se trouvait un trésor au delà d'un pont et autres histoires du meme accabit "prouvant" que ce type d'événements ont toujours existé
Il termine le film aussi, reblablabtant 4'30 sur un combat de shaman qui se balancent galets, tornades, blizzards en pleine tete afin de savoir qui est le plus fort
et de terminer par le shaman qui gagne étant celui qui parvint à illuminer la lune La petite histoire veut qu'il fut engagé par un producteur pour présenter un autre film et qu'apparemment sa présentation fut revendue à un autre producteur sans son autorisation.
En tout et pour tout, Hollywood MeatCleaver massacre ne fait qu 77 mn. Elles se laissent regader sans ennui mais sans rien d'autre non plus.
Mais bon, c'est quand même le spectateur qui l'a dans l'occulte.