En fait, je me faisais cette réflexion après avoir déouvert Calmos de Bertrand Blier, film au combien surprenant par sa liberté de ton et ses exces en tous genre, assez symbolique des année 70 ou la liberté d'expression était encore a conquérir et ou les luttes de toute sortes étaient bien plus virulante qu'aujourd'hui. Enfin, peut être n'est ce qu'une impréssion.
Aujourd'hui, toute tentative de sortir des sentiers battus (au niveau cinématographique) semblent suspect, marketer, formaté.
Je n'ai d'ailleurs que peu d'exemples en tête de cinéastes qu'on pourrait classer comme provoquant ou dérangeant aujourd'hui (je parle uniquement pour la France) : François Ozon dans ses débuts (assez chaotique par ailleurs), Gaspard Noé (le scandale labélisé Festival de Cannes), Jan Kounenne (et encore, Doberman relevait plus de la BD trash que du brulot provoquateur), ou encore Jean François Richet.
Cependant, chez aucun de ces cinéastes on ne retrouve la légereté qu'on trouve chez Blier (enfin, légéreté, façon de parlé !
), cette espèce d'esprti de sales gosses désirant bousculer les conventions sans se lancer dans des messages trop pompeux ou trop didactiques.Et pourtant, même si la société française à énormément évolué en 30 ans, il doit bien encore rester des habitudes à bousculer, des traditions a fustiger (à l'images des pretres dans Calmos !
).Donc, en gros, a la question que je pose, je serais evidement tenté de répondre oui, oui, mais .......
Et ça là que la prise de tête commence !
