The Mole People - Virgil W. Vogel - 1956
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The Mole People - Virgil W. Vogel - 1956
Dans ce film de SF Universal, des archéologues découvrent l'existence d'un peuple d'étranges créatures souterraines : les "hommes taupes" !
Apparemment inédit en dvd jusqu'à maintenant, ce titre va sortir chez l'éditeur américain AC Comics, lequel sort aussi chez jours-ci "The Leech Woman" (1960), un autre titre de SF Universal rare &ainsi que des serial Republic (King of the Rocket Men, King of the Texas Rangers, Dick Tracy Returns)
Apparemment inédit en dvd jusqu'à maintenant, ce titre va sortir chez l'éditeur américain AC Comics, lequel sort aussi chez jours-ci "The Leech Woman" (1960), un autre titre de SF Universal rare &ainsi que des serial Republic (King of the Rocket Men, King of the Texas Rangers, Dick Tracy Returns)
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je demande à voir le DVD... pour l'instant, je garde mon LD NTSC de chez Universal.
Le film est une excellente surprise, doté d'une ambiance fantastique réussie avec l'apparition de ces "Mole Men". Malgré un budget serré, les décors donnent un ton claustrophobique de plus bel effet, le noir et blanc aidant à la crédibilité (si on peut parler de crédibilité avec des hommes taupes!) de l'entreprise. Avec une touche d'humanité qui rappelle un peu It came from outer Space.
Le film est une excellente surprise, doté d'une ambiance fantastique réussie avec l'apparition de ces "Mole Men". Malgré un budget serré, les décors donnent un ton claustrophobique de plus bel effet, le noir et blanc aidant à la crédibilité (si on peut parler de crédibilité avec des hommes taupes!) de l'entreprise. Avec une touche d'humanité qui rappelle un peu It came from outer Space.
Une petite bande de SF très sympa avec l'incontournable John Agar, et accessoirement l'ancêtre de "The descent" (bin si, quand meme, un peu) et pourtant, y'avait de quoi appréhender avec cette histoire se déroulant entièrement dans des grottes. C'était sans compter sur la ville souterraine des albinos et ses beaux décors.
Les hommes-taupes sont aussi très réussis, à la fois repoussants et pathétiques.
Un bon film.
Les hommes-taupes sont aussi très réussis, à la fois repoussants et pathétiques.
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Ca doit être un de ces films qui se bonifient en vieillissant, en opposé à ceux qui vieillissent mal dont il est question dans un autre thread...
Car, ayant vu le film lors de sa sortie originale au "Midi-Minuit", je ne me souviens pas qu'il ait déchaîné un quelconque enthousiasme parmi les fans, en dépit d'une fin plutôt inhabituelle pour l'époque, et que je ne dévoilerai pas. Personne n'a trouvé çà mauvais non plus, mais disons, un peu mou du genou quand même, comme d'autres films Universal de la même époque comme "La cité pétrifiée" (The Monolith Monsters), "La chose surgit des ténèbres" (The Deadly Mantis), "L'oasis des tempêtes" (The Land Unknown) - qui pour nous étaient loin de valoir d'autres titres Universal comme les trois "Créature du Lac noir", ou "Dans les griffes du vampire" (Curse of the Undead), ou "La femme sangsue" (The Leech Woman), ou "Le monstre des abîmes" (Monster on the Campus) ou encore "Le décapité vivant" (The Thing That Couldn't Die) - pourtant tous considérés comme des Universal assez moyens par les critiques patentés dont je ne sais toujours pas, après tout ce temps, s'ils allaient réellement voir les films dont ils parlaient...
Bref, je suis bien content que le film vous plaise, mais çà m'étonne tout de même un peu...
Dans un autre genre, j'attends vos critiques enthousiaste de films comme "Le congrès des belles-mères", "Les carottes sont cuites", et un de mes préférés, "Coup dur chez les mous" (si si, çà existe, tout comme "Bouboule Ier, roi nègre", qui est plus ancien...)
Car, ayant vu le film lors de sa sortie originale au "Midi-Minuit", je ne me souviens pas qu'il ait déchaîné un quelconque enthousiasme parmi les fans, en dépit d'une fin plutôt inhabituelle pour l'époque, et que je ne dévoilerai pas. Personne n'a trouvé çà mauvais non plus, mais disons, un peu mou du genou quand même, comme d'autres films Universal de la même époque comme "La cité pétrifiée" (The Monolith Monsters), "La chose surgit des ténèbres" (The Deadly Mantis), "L'oasis des tempêtes" (The Land Unknown) - qui pour nous étaient loin de valoir d'autres titres Universal comme les trois "Créature du Lac noir", ou "Dans les griffes du vampire" (Curse of the Undead), ou "La femme sangsue" (The Leech Woman), ou "Le monstre des abîmes" (Monster on the Campus) ou encore "Le décapité vivant" (The Thing That Couldn't Die) - pourtant tous considérés comme des Universal assez moyens par les critiques patentés dont je ne sais toujours pas, après tout ce temps, s'ils allaient réellement voir les films dont ils parlaient...
Bref, je suis bien content que le film vous plaise, mais çà m'étonne tout de même un peu...
Dans un autre genre, j'attends vos critiques enthousiaste de films comme "Le congrès des belles-mères", "Les carottes sont cuites", et un de mes préférés, "Coup dur chez les mous" (si si, çà existe, tout comme "Bouboule Ier, roi nègre", qui est plus ancien...)

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Re: The Mole People - Virgil W. Vogel - 1956
En Asie, une equipe d’archeologues, grace a la decouverte d’artefacts sumeriens, suit les traces d’une civilization perdue jusqu’au sommet d’une montagne. Suite a l’accident dont l’un des membres de l’equipe sera victime, ils decouvrent l’entree d’un monde souterrain ou tout ne parait pas si mort, et ce, malgre les 5,000 ans qui se sont ecoules.
“La terre est ronde”. Si cette declaration n’a plus rien de surprenant de nos jours, il ne faut cependant pas oublier que jusqu’il y a quelques siecles, notre planete etait consideree comme “plate”.
Si l’erreur a ete rectifiee depuis, dans le processus de mise a jour, quelques theories assez osees sont nees. Certaines, plus interessantes pour le fantasticophile que d’autres. Parmi les plus interessantes, il y a notamment celles emettant l’idee d’une terre “creause”.
Le metrage aura jusqu’a l’obligeance de presenter en avant du film un petit complement (pseudo-)“didactique” sur cette science oubliee de nos jours que l’on pourrait qualifier de “crypto-geologie”.
Apres une petite recherche sur le sujet (Wikipedia), l’on apprend ainsi que John Cleeves Symmes a bel et bien existe, tout comme Cyrus Reed Teed. Neupert, par contre, semble avoir disparu “corps et bien” avec son idee “revolutionnaire”.
Concernant les “revelations” de Teed, celles-ci semblent avoir eu pour detonateur une decharge electrique qui lui aurait cause des degats neurologiques (!), a la suite desquels il aurait cree sa propre secte qui a finit par pericliter apres son deces. Impasse aussi donc…
Symmes de son cote a inspire a beaucoup des ecrits bases sur ses idees qui se centraient sur une terre creuse avec une couche externe de 1300km d’epaisseur et ouverte au poles sur un diametre de 2300km. Terre creuse qui renfermerait 4 couches internes egalement ouvertes sur les poles.
A l’epoque de Symmes (1818), l’idee n’etait en fait pas neuve, et deja en 1692 Edmund Halley, astronome, geophysicien, mathematicien, meteorologue et physicien anglais du 17e-18e siecle, postulait l’existence d’un globe creux dans lequel existeraient en des couches concentriques plusieurs niveaux, sans veritable ouverture les uns sur les autres.
D’autres attibuerent a Leonard Euler, mathematicien et physicien suisse du 18e siècle, l’idee d’une terre creuse, sans niveaux successifs, mais possedant (quand meme) un soleil “interne”.
Il ne fut pas longtemps, avant que des fictions ecrites sur le sujet fassent leur apparition, dont la plus celebres restera sans doute Le Voyage au Centre de la Terre de Jules Vernes, et qui fesait se derouler l’action dans une terre semi-creuse dotee de vie animale et meme d’un ocean(!).
Meme si decriees par la science moderne, de temps a autre, la farfelue et fantasque idee reapparait, telle une version geologique du monstre du Loch Ness.(^o^)
D’un point de vue narratif, le film doit beaucoup aux serials tres en vogue dans les annees 30s et 40s, meme si le traitement est nettement plus moderne que le contenu en general.
Considere comme un film de “monstres”, le film se distingue d’autres films du meme accabit de l’epoque par son atmosphere et ses parti-pris plutot rares.
Le parti-pris le plus inattendus, est celui qui depeint les “monstres” du film comme etant des “victimes” reduites en esclavage par cette “civilization” perdue. Betes de sommes et souffre-douleurs de leurs bourreaux, les creatures n’en sont pas moins douees de raison et intelligence, dont ils se serviront par la suite grace et pour les “intrus” qui auront su leur montrer un peu d’”humanite”.
La civilization disparue (et retrouvee) est aussi interessante et si les decors en interieurs sont plutot “spartiates”, les effets visuals quant aux vues exterieures sont tres reussies. A l’instar de Creature from the Black Lagoon (1954), et meme si l’on ressent ce qui ressemble a une certaine envie didactique dans l’entreprise, il faut se rappeller que la civilization presentee est inventee de toute pieces. Les sacrifices au dieu soleil tiennent des anciennes croyances d’Amerique du Sud, et surtout les Sumeriens redoutant le monde souterrain comme etant un purgatoire ou se deroule la vie apres la mort, seraient donc tres peu enclins a descendre sous terre de leur plein gre…
Au niveau de la realisation, a noter les petites touches plutot osees (pour l’epoque) comme le mélange Eros-Thanatos lors du ceremoniel du sacrifice ou apres une dance, les victimes denudees marche vers la mort, titillant ainsi le spectateur, qui sera tres vite “refroidi” a la vue des cadavres enleves apres le ceremoniel. Une scene qui a du produire son petit effet a l’epoque, et qui en retrospective parvient a encore impressionner.
Le film se demarque aussi des autres productions du genre en brouillant un peu l’image des protagonistes, qui pour survivre doivent se faire passer pour des “Dieux” a defaut d’etre sacrifies pour avoir mis en doute les croyances ancestrales des habitants de la cite perdue. A ce niveau aussi, la fin abrupte et peu courante a l’epoque a du egalement refroidir un tantinet les spectateurs et leur laisser un petit gout amere en bouche.
L’un dans l’autres, le metrage reunit tous les elements necessaires a passer un excellent moment en presence d’un sympathique metrage ou malgre la courte duree, les peripeties ne manquent pas.
A voir, pour parcourir des sentiers (souterrains) moins parcourus.
The Mole People: 3.75/ 5
“La terre est ronde”. Si cette declaration n’a plus rien de surprenant de nos jours, il ne faut cependant pas oublier que jusqu’il y a quelques siecles, notre planete etait consideree comme “plate”.
Si l’erreur a ete rectifiee depuis, dans le processus de mise a jour, quelques theories assez osees sont nees. Certaines, plus interessantes pour le fantasticophile que d’autres. Parmi les plus interessantes, il y a notamment celles emettant l’idee d’une terre “creause”.
Le metrage aura jusqu’a l’obligeance de presenter en avant du film un petit complement (pseudo-)“didactique” sur cette science oubliee de nos jours que l’on pourrait qualifier de “crypto-geologie”.
Apres une petite recherche sur le sujet (Wikipedia), l’on apprend ainsi que John Cleeves Symmes a bel et bien existe, tout comme Cyrus Reed Teed. Neupert, par contre, semble avoir disparu “corps et bien” avec son idee “revolutionnaire”.
Concernant les “revelations” de Teed, celles-ci semblent avoir eu pour detonateur une decharge electrique qui lui aurait cause des degats neurologiques (!), a la suite desquels il aurait cree sa propre secte qui a finit par pericliter apres son deces. Impasse aussi donc…
Symmes de son cote a inspire a beaucoup des ecrits bases sur ses idees qui se centraient sur une terre creuse avec une couche externe de 1300km d’epaisseur et ouverte au poles sur un diametre de 2300km. Terre creuse qui renfermerait 4 couches internes egalement ouvertes sur les poles.
A l’epoque de Symmes (1818), l’idee n’etait en fait pas neuve, et deja en 1692 Edmund Halley, astronome, geophysicien, mathematicien, meteorologue et physicien anglais du 17e-18e siecle, postulait l’existence d’un globe creux dans lequel existeraient en des couches concentriques plusieurs niveaux, sans veritable ouverture les uns sur les autres.
D’autres attibuerent a Leonard Euler, mathematicien et physicien suisse du 18e siècle, l’idee d’une terre creuse, sans niveaux successifs, mais possedant (quand meme) un soleil “interne”.
Il ne fut pas longtemps, avant que des fictions ecrites sur le sujet fassent leur apparition, dont la plus celebres restera sans doute Le Voyage au Centre de la Terre de Jules Vernes, et qui fesait se derouler l’action dans une terre semi-creuse dotee de vie animale et meme d’un ocean(!).
Meme si decriees par la science moderne, de temps a autre, la farfelue et fantasque idee reapparait, telle une version geologique du monstre du Loch Ness.(^o^)
D’un point de vue narratif, le film doit beaucoup aux serials tres en vogue dans les annees 30s et 40s, meme si le traitement est nettement plus moderne que le contenu en general.
Considere comme un film de “monstres”, le film se distingue d’autres films du meme accabit de l’epoque par son atmosphere et ses parti-pris plutot rares.
Le parti-pris le plus inattendus, est celui qui depeint les “monstres” du film comme etant des “victimes” reduites en esclavage par cette “civilization” perdue. Betes de sommes et souffre-douleurs de leurs bourreaux, les creatures n’en sont pas moins douees de raison et intelligence, dont ils se serviront par la suite grace et pour les “intrus” qui auront su leur montrer un peu d’”humanite”.
La civilization disparue (et retrouvee) est aussi interessante et si les decors en interieurs sont plutot “spartiates”, les effets visuals quant aux vues exterieures sont tres reussies. A l’instar de Creature from the Black Lagoon (1954), et meme si l’on ressent ce qui ressemble a une certaine envie didactique dans l’entreprise, il faut se rappeller que la civilization presentee est inventee de toute pieces. Les sacrifices au dieu soleil tiennent des anciennes croyances d’Amerique du Sud, et surtout les Sumeriens redoutant le monde souterrain comme etant un purgatoire ou se deroule la vie apres la mort, seraient donc tres peu enclins a descendre sous terre de leur plein gre…

Au niveau de la realisation, a noter les petites touches plutot osees (pour l’epoque) comme le mélange Eros-Thanatos lors du ceremoniel du sacrifice ou apres une dance, les victimes denudees marche vers la mort, titillant ainsi le spectateur, qui sera tres vite “refroidi” a la vue des cadavres enleves apres le ceremoniel. Une scene qui a du produire son petit effet a l’epoque, et qui en retrospective parvient a encore impressionner.
Le film se demarque aussi des autres productions du genre en brouillant un peu l’image des protagonistes, qui pour survivre doivent se faire passer pour des “Dieux” a defaut d’etre sacrifies pour avoir mis en doute les croyances ancestrales des habitants de la cite perdue. A ce niveau aussi, la fin abrupte et peu courante a l’epoque a du egalement refroidir un tantinet les spectateurs et leur laisser un petit gout amere en bouche.
L’un dans l’autres, le metrage reunit tous les elements necessaires a passer un excellent moment en presence d’un sympathique metrage ou malgre la courte duree, les peripeties ne manquent pas.
A voir, pour parcourir des sentiers (souterrains) moins parcourus.
The Mole People: 3.75/ 5
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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Re: The Mole People - Virgil W. Vogel - 1956
Sympathique petit film d'exploration sortie quelques années avant The Film pour moi : le Voyage au Centre de la Terre de Henry Levin.
Un Peuple de l'Enfer d'après son titre Français qui offre une première partie plus à la hauteur que sa deuxième, avec en avant programme un explicatif comme sur le Frankenstein de James Wahles lu par un comédien et qui explique les différentes thèse souvent abracadabrant sur les secrets de ce monde souterrain.
La partie exploration étant bien entendu la plus intéressante, ces archéologue-aventuriers découvre sur une montage une ancienne cité sumérienne. A partie de la s'est comme souvent un banal accident qui révèlera une entré souterraine qui permettra à cette expédition de découvrir une ancienne civilisation composé de deux peuple d'un coté les Albinos issu d'une société civilisé et organisé autour du culte de la déesse Ishtar, craignant la lumière, de l'autre leurs esclaves des humanoïdes plus proche de bêtes monstrueuse issu de la terre que d'une véritable société comme leurs voisins blafards.
Pourtant s'est bien vers ces humanoïdes qui feront plus preuve d'humanité que devront se tourner les habitants de la surface que vers leurs homologue voisin des Égyptiens.
Un film correcte à découvrir, même s'il manque de punch surtout dans sa deuxième partie, un brin trop laborieuse avant que l'action des événement tragique ne viennent accélérer cette aventure. En somme un fin au charme intact encore aujourd’hui.
Surtout que la copie DVD de l'Atelier 13 sur lequel je l'est découvert est dans un état assez incroyable finalement peut de problème à l'écran la définition tous comme le N&B permet pleinement de profiter du spectacle.

Le film est aussi disponible chez Universal France dans les DVD à la demande sous le titre Le Peuple de l'Enfer. Qui je pense dois être dans une copie aussi magnifique.
Un Peuple de l'Enfer d'après son titre Français qui offre une première partie plus à la hauteur que sa deuxième, avec en avant programme un explicatif comme sur le Frankenstein de James Wahles lu par un comédien et qui explique les différentes thèse souvent abracadabrant sur les secrets de ce monde souterrain.
La partie exploration étant bien entendu la plus intéressante, ces archéologue-aventuriers découvre sur une montage une ancienne cité sumérienne. A partie de la s'est comme souvent un banal accident qui révèlera une entré souterraine qui permettra à cette expédition de découvrir une ancienne civilisation composé de deux peuple d'un coté les Albinos issu d'une société civilisé et organisé autour du culte de la déesse Ishtar, craignant la lumière, de l'autre leurs esclaves des humanoïdes plus proche de bêtes monstrueuse issu de la terre que d'une véritable société comme leurs voisins blafards.
Pourtant s'est bien vers ces humanoïdes qui feront plus preuve d'humanité que devront se tourner les habitants de la surface que vers leurs homologue voisin des Égyptiens.
Un film correcte à découvrir, même s'il manque de punch surtout dans sa deuxième partie, un brin trop laborieuse avant que l'action des événement tragique ne viennent accélérer cette aventure. En somme un fin au charme intact encore aujourd’hui.
Surtout que la copie DVD de l'Atelier 13 sur lequel je l'est découvert est dans un état assez incroyable finalement peut de problème à l'écran la définition tous comme le N&B permet pleinement de profiter du spectacle.

Le film est aussi disponible chez Universal France dans les DVD à la demande sous le titre Le Peuple de l'Enfer. Qui je pense dois être dans une copie aussi magnifique.
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
Snake Plisken Escape from NY

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Re: The Mole People - Virgil W. Vogel - 1956
La première réalisation de Virgil Vogel est l'archétype du film de science-fiction kitsch des années 1950!
C'est pas de moi, c'est écrit au verso de la jaquette du DVD Z2 "les étoiles Universal".
1h17 VO mono (matricé sur deux canaux) pour ce petit film un poil laborieux (dans sa seconde partie) qui vaut surtout le coup d'oeil pour le look improbable de ses hommes taupes.
Un peu d'érotisme, des sacrifices humains, des corps carbonisés, du polystyrène en guise de neige et des stock-shots d'avalanches...
Marrant mais un peu léger quand même (et surtout pas très crédible).
C'est pas de moi, c'est écrit au verso de la jaquette du DVD Z2 "les étoiles Universal".
1h17 VO mono (matricé sur deux canaux) pour ce petit film un poil laborieux (dans sa seconde partie) qui vaut surtout le coup d'oeil pour le look improbable de ses hommes taupes.
Un peu d'érotisme, des sacrifices humains, des corps carbonisés, du polystyrène en guise de neige et des stock-shots d'avalanches...
Marrant mais un peu léger quand même (et surtout pas très crédible).

Visitez le site www.jaws-3d.com !
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Re: The Mole People - Virgil W. Vogel - 1956
Revoyure sur le DVD Français, d'une qualité certes médiane (notre griffures et poussières), mais à la définition pourtant agréable au final.
C'est l'une des oeuvres le plus curieuses du cycle Universal des années 50 produit par William Alland. Mi film d'aventures, mi créature feature, le scénario se veut un poil plus ambitieux. mélangeant archéologie sumérienne, théories de peules vivant sous la Terre, monstres-taupes, mythologie, péplum... franchement, c'est pas si mal que ça compte tenu du budget.
En fait, certains mattes donnent un look improbable, mais lorgnant vers le bizarre. J'aime bien ces tentatives de faire croire à un monde onirique, construit de quasi-toutes pièces.
Respect aux décorateurs, maquilleurs (car même hormis les monstres, le look des sumériens est franchement réussi). On est dans un récit fantastique "autre" qui a l'audace de se diriger sur des sentiers hors norme. Rien que ça, j'applaudis de mes huit griffes.
Une certaine violence qui louche (mais oui) vers un peu de gore (le corps calciné/sanguinolent des sacrifiées, un vrai choc pour 1956!), une touche d'érotisme, une danse qui là aussi emprunte les codes du péplum... un vrai melting pot.
mais le point le plus intéressant reste la parabole sur l'esclavagisme, avec ces pauvres créatures réduites au bon vouloir du roi et des survivants. ça reste emprunt de références bibliques et historique,s mais 1956 est aussi l'année des premières secousses anti-discrimination contre les noirs, prémices de petites révoltes contre l'oppression des blancs. Un parallèle assez intéressant.
Autre élément curieux pour ce type de film: 'élément féminin , obligatoire et amené ici assez maladroitement. Une surprise à moitié en fait, puisque . Un restant de règle de bienséance du code pays qui là aussi subissait ses premiers coups de boutoir.
La quintessence du film de série B. Imparfait, manquant d'une personnalité forte derrière la caméra (Arnold, Sherwood), même si Vogel fit du très bon boulot sur l'Oasis des Tempêtes l'année suivante. Mélangeant à la fois le fantastique, l'horreur et la parabole politique - ça m'a immanquablement fait penser à la version 1993 de Body Snatchers, par exemple, ou ce que Corman fit avec Piranha en 1978. Très sympa.
C'est l'une des oeuvres le plus curieuses du cycle Universal des années 50 produit par William Alland. Mi film d'aventures, mi créature feature, le scénario se veut un poil plus ambitieux. mélangeant archéologie sumérienne, théories de peules vivant sous la Terre, monstres-taupes, mythologie, péplum... franchement, c'est pas si mal que ça compte tenu du budget.
En fait, certains mattes donnent un look improbable, mais lorgnant vers le bizarre. J'aime bien ces tentatives de faire croire à un monde onirique, construit de quasi-toutes pièces.
Respect aux décorateurs, maquilleurs (car même hormis les monstres, le look des sumériens est franchement réussi). On est dans un récit fantastique "autre" qui a l'audace de se diriger sur des sentiers hors norme. Rien que ça, j'applaudis de mes huit griffes.
Une certaine violence qui louche (mais oui) vers un peu de gore (le corps calciné/sanguinolent des sacrifiées, un vrai choc pour 1956!), une touche d'érotisme, une danse qui là aussi emprunte les codes du péplum... un vrai melting pot.
mais le point le plus intéressant reste la parabole sur l'esclavagisme, avec ces pauvres créatures réduites au bon vouloir du roi et des survivants. ça reste emprunt de références bibliques et historique,s mais 1956 est aussi l'année des premières secousses anti-discrimination contre les noirs, prémices de petites révoltes contre l'oppression des blancs. Un parallèle assez intéressant.
Autre élément curieux pour ce type de film: 'élément féminin , obligatoire et amené ici assez maladroitement
Spoiler : :
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La quintessence du film de série B. Imparfait, manquant d'une personnalité forte derrière la caméra (Arnold, Sherwood), même si Vogel fit du très bon boulot sur l'Oasis des Tempêtes l'année suivante. Mélangeant à la fois le fantastique, l'horreur et la parabole politique - ça m'a immanquablement fait penser à la version 1993 de Body Snatchers, par exemple, ou ce que Corman fit avec Piranha en 1978. Très sympa.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?