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Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
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Ladies and gentlemen,
L'ignorant que je suis cherche à s'y retrouver dans la jungle des sigles usités aux Etats-Unis : PG, G, R, NR, ...
Quelqu'un peut-il me fournir un petit glossaire ?
Merci d'avance !
L'ignorant que je suis cherche à s'y retrouver dans la jungle des sigles usités aux Etats-Unis : PG, G, R, NR, ...
Quelqu'un peut-il me fournir un petit glossaire ?
Merci d'avance !
Il faut rappeler que le système de classification américain n'a rien à voir avec celui qui nous avons en France.
En France, le système s'applique à tous les cinémas et est mis en place par l'état français, le ministère de la culture. Aux USA, c'est le MPAA, une association professionnelle regroupant les major hollywoodienne, unen personne privée donc, qui les instaure.
Contrairement, à la France, un film qui n'est pas passé devant la commission du MPAA peut sortir au cinéma. En France, pas de visa du ministère de la culture, pas de sortie den salles. Donc, en théorie, le système amérivcain est beaucoup plus libéral que le français !
Mais en pratique, sous les pressions des associations familiales, politiques, morales, etc., les principaux cinémas sont tenus de se conformer à ce code. Mais certains films sont sortis sans classification et ont été des succès ("Zombie"). Certains films sortent sans passer devant le MPAA mais s'imposent à eux-même une classification (interdit aux moins de 17 ans pour "Massacre à la tronçonneuse 2")
Les classifications :
G : General audiences : film tout public
PG : Parental Guidance Suggested : il est recommandé que les enfants y aillent accomapgner de leurs parents. Mais bon, aucune valeur contraignante.
PG - 13 : Idem, en un peu plus sévère. mais là encore, aucune valeur contraignante. Un enfant de six ans peut y aller tout seul sans problème.
R : Interdit aux moins de 17 ans non accompagnés
NC - 17 : Interdit aux moins de 17 ans. Des films pour adultes qui ne sont pas des films "X" (par exemple "The Dreamers" de Bertolucci, "Baby of Macon"...) Seuls certains cinémas d'auteur dans des grandes villes acceptent de passer de tels films.
Il est intéressant de constater que le cinéma américain ne prévoit qu'une catégorie de films vraiment pour adultes : le NC-17 - on l'a vu, des films très mal distribués. Tous les autres films sont supposés pouvoir être vus par des enfants ou des ados ! Sous prétexte de proposer un système qui laisse aux parents la liberté d'amener ou non leurs enfants voir des films plus ou moins heurtants, ce système empèche tout simplement l'existence d'un cinéma réellement adulte, à grande échelle, à Hollywood...
En France, le système s'applique à tous les cinémas et est mis en place par l'état français, le ministère de la culture. Aux USA, c'est le MPAA, une association professionnelle regroupant les major hollywoodienne, unen personne privée donc, qui les instaure.
Contrairement, à la France, un film qui n'est pas passé devant la commission du MPAA peut sortir au cinéma. En France, pas de visa du ministère de la culture, pas de sortie den salles. Donc, en théorie, le système amérivcain est beaucoup plus libéral que le français !
Mais en pratique, sous les pressions des associations familiales, politiques, morales, etc., les principaux cinémas sont tenus de se conformer à ce code. Mais certains films sont sortis sans classification et ont été des succès ("Zombie"). Certains films sortent sans passer devant le MPAA mais s'imposent à eux-même une classification (interdit aux moins de 17 ans pour "Massacre à la tronçonneuse 2")
Les classifications :
G : General audiences : film tout public
PG : Parental Guidance Suggested : il est recommandé que les enfants y aillent accomapgner de leurs parents. Mais bon, aucune valeur contraignante.
PG - 13 : Idem, en un peu plus sévère. mais là encore, aucune valeur contraignante. Un enfant de six ans peut y aller tout seul sans problème.
R : Interdit aux moins de 17 ans non accompagnés
NC - 17 : Interdit aux moins de 17 ans. Des films pour adultes qui ne sont pas des films "X" (par exemple "The Dreamers" de Bertolucci, "Baby of Macon"...) Seuls certains cinémas d'auteur dans des grandes villes acceptent de passer de tels films.
Il est intéressant de constater que le cinéma américain ne prévoit qu'une catégorie de films vraiment pour adultes : le NC-17 - on l'a vu, des films très mal distribués. Tous les autres films sont supposés pouvoir être vus par des enfants ou des ados ! Sous prétexte de proposer un système qui laisse aux parents la liberté d'amener ou non leurs enfants voir des films plus ou moins heurtants, ce système empèche tout simplement l'existence d'un cinéma réellement adulte, à grande échelle, à Hollywood...
La code Hays était tout de même beaucoup plus sévère !
Mais, c'est le même système : le code Hays était un code d'auto-régulation auquel se conformlaient d'elles-mêmes les major. Cela n'empéchait en aucun cas les producteurs indépendants passant outre le code Hays (par exemple, "La nuit des morts-vivants", les HG Lewis). A tel point que le code Hays est devenu tellement obsolète que même les major ne s'y conformaient plus depuis longtemps. Le système du MPAA, avec ses "grades" l'a alors remplacé.
Mais, c'est le même système : le code Hays était un code d'auto-régulation auquel se conformlaient d'elles-mêmes les major. Cela n'empéchait en aucun cas les producteurs indépendants passant outre le code Hays (par exemple, "La nuit des morts-vivants", les HG Lewis). A tel point que le code Hays est devenu tellement obsolète que même les major ne s'y conformaient plus depuis longtemps. Le système du MPAA, avec ses "grades" l'a alors remplacé.
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Il me semble aussi que les films classés NC 17 (comme récemment A Dirty Shame) sont interdits de toute publicité officielle : affiches publicitaires en pleine rue, etc (hormis internet) . Un peu comme les films X chez nous.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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De plus la MPAA la joue au chantage quand des gens veulent lui remettre la tête à l'endroit : "Oui mais si c'est pas nous c'est l'Etat qui jouera les censeurs et ce sera bien pire".
Mais y'a longtemps que les réalisateurs intelligents ont appris à détourner les codes, quels qu'ils soient (ceci dit des réals intelligents à Hollywood ça devient vachement rare
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Mais y'a longtemps que les réalisateurs intelligents ont appris à détourner les codes, quels qu'ils soient (ceci dit des réals intelligents à Hollywood ça devient vachement rare

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Il me paraît tout de même remarquable que les systèmes d'auto-censure, même édulcorés, permettent d'obtenir le résultat que vous mentionnez, à savoir la quasi-inexistence de produits à vocation adulte dans l'industrie hollywoodienne.
Reste à savoir si cela provient d'un effet direct de l'auto-contrôle ou des moeurs américaines...
Reste à savoir si cela provient d'un effet direct de l'auto-contrôle ou des moeurs américaines...
Non, non, c'est faux ! Le code hays ne pouvait rien empécher du tout. C'est un code qui ne concernait que les studios et les cinéma qui l'acceptaient.Prodigy a écrit :Oui et puis le code Hayes pouvait interdire un film, là comme le dit Manolito tu peux sortir un film sans classification, même si c'est pernicieux puisque peu de salles accepterons de le diffuser.
Un producteur indépendant pouvait faire un film trash, il n'aurait eu aucun problème avec le code Hays. Mais il aurait pu avoir des soucis avec la justice par exemple.
Aujourd'hui, les circuits de distribution indépendants sont très insuffisants pour rentabiliser de tels films, même des films à "petits" budgets. Les films sortent, mais vraiment pour l'honneur. Aucun film NC - 17 n'a été un succès. C'est plutôt la vidéo qui offre une seconde chance à de tels films...
Au temps pour moi alors je pensais que le code était obligatoire pour tous.Manolito a écrit :Non, non, c'est faux ! Le code hays ne pouvait rien empécher du tout. C'est un code qui ne concernait que les studios et les cinéma qui l'acceptaient.
Un producteur indépendant pouvait faire un film trash, il n'aurait eu aucun problème avec le code Hays. Mais il aurait pu avoir des soucis avec la justice par exemple.
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Il est vrai que la vidéo porte depuis longtemps ce type de productions à bout de bras, mais certainement pas suffisamment pour donner l'idée à des cinéastes d'investir des sommes propres à donner, sauf erreur de ma part, des films recevables. Je crois qu'en termes techniques cela s'appelle un cercle vicieux...