"La création de Rome et la lutte des éclèbres jumeaux, Rémus et Romulus, élevés par une louve, pour la gloire d'une civilisation à naître."
Un péplum italien luxueux, co-prouit par l'Italie (Titanus) et la France (Pathé), et interprété par Steve Reeves et Gordon Scott. Ca passe sur Canal +, dans la case "cinéma de quartier" à partir de cette semaine !
La légende de Romulus et Rémus contient des éléments fantastique au départ. Maintenant, c'est un peu comme la guerre de Troie, on peut l'arranger pour retirer - ou minimiser - le fantastique...
Alors, ce coup-ci, qui est sauvée par le héros ? Une jeune vierge chrétienne (ce qui me surprendrait compte tenu que cela doit se passer au 7ème siècle avant lui-même), une jolie sabine, une jolie étrusque ?
Je dois reconnaître avoir quelques problèmes avec le genre peplum, bien que je reconnaisses qu'il y a eu de sacrément belles pièces. Le principal est l'aspect "formaté" de la chose, ces conventions qui font que, grosso modo, les scénari sont globalement proches entre productions.
Peut-être est-ce ce qui a perdu le genre (si tant est qu'il se soit perdu) ?
Dragonball a écrit :Excellent Peplum à ne pas rater.
Il est sortie, il me semble, en Z2 chez René Chateau.
Effectivement mais il n'est plus édité. De plus il est en 4/3 et VF only. Du bon René Chateau quoi.
Concernant le film, il est très agréable, c'est un bon peplum et c'est toujours sympa de retrouver Reeves et Scott dans des rôles qui leurs vont comme des sandalettes. L'"élément fantastique" quand à lui est réduit à son strict minimum vu que la louve se contente de ramener les gamins dans son terrier. Le plan d'après montre un chasseur shotter la louve et recupérer les enfants manifestement plus agés...
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :
CHIEN_FOU a écrit :Je dois reconnaître avoir quelques problèmes avec le genre peplum, bien que je reconnaisses qu'il y a eu de sacrément belles pièces. Le principal est l'aspect "formaté" de la chose, ces conventions qui font que, grosso modo, les scénari sont globalement proches entre productions.
Peut-être est-ce ce qui a perdu le genre (si tant est qu'il se soit perdu) ?
Ou pas car en l'occurence il s'agit d'un excellent film, très maitrisé. Le tragique du fratricidee ressort bien. Sergio Corbucci continuera sur la même voix avec ses westerns.
Les apparitions fatales des morts-vivants, dans leur brutalité, apparaissent inévitables, comme la main aveugle du destin. Les morts sont une fatalité, non un danger qui mettrait en jeu la survie.
Je ne pense pas que c'est par hasard si de grands réalisateurs comme Leone et Corbucci se sont lancés dans le western. D'abord, pour les espèces sonnantes et trébuchantes, bien sûr. Mais je pense aussi que le peplum et ses codes les limitaient.
Ils se sont donc lâchés dans le western après avoir épuisé le genre... Mais c'est mon interprétation personnelle.
Ce n'est pas comme ça que ça s'est passé. Leone et Corbucci, ils faisaient ce qu'on leur demandait. Mais les italiens suivaient des modes en suivant des cycles très précis. Peplum durant les années 50 - début des années 60 ; western sérieux au cours des années 60, western comédie au cpours des années 70 ; giallo au début des années 70 ; gore fin années 70 - années 80, etc. Il y a des exceptions (westerns tardifs, etc.). Certains metteurs en scènes parviennent à émerger de façon à devenir vraiment libres, mais ils sont rares (Argento, Leone... et qui d'autre ?)
Le principe, c'est uniquement une question de mode et de recettes d'exploitation liées à un genre en général. Quand un genre se faisait supplanter commercialement, hop, on passait à un autre. Et les réalisateurs de bis suivaient. Ils faisaient le travail qu'on leur poposait et basta. Ils n'avaient pas vraiment le choix. Le péplum italien a vécu une dizaine d'années de succès, c'est déjà pas si mal...
Comme quoi entre ce qu'on pense et la réalité, il y a parfois un gouffre... Mais je promets de le voir, puisqu'il semble représenter un modèle du genre.
PS: ne dites par à Steve Reeves que j'ai eu des doutes sur ses capacités, car moi tout petit scarabée .
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