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Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Mais qu'est-ce que j'attends pour aller le voir ?!Zecreep a écrit :Le 11 Septembre revu par un réalisateur irlandais. Caméra à l'épaule, privilégiant l'aspect documentaire, il nous replonge au coeur de l'angoisse américaine alors que 4 avions américains disparaissent successivement en plein vol du contrôle des compagnies aériennes. Trois attentats suicides plus tard, reste le combat héroïque des passagers du 4ème vol, le United 93. Ces voyageurs parviennent à dévier la trajectoire sans pour autant se détourner de la destination finale... L'histoire est connue, casse-gueule, car très américaine, mélo et putassière. On n' avait vraiment pas envie de voir cela, les images du 11/09/01 étant gravés dans nos esprits Mais c'est traité dignement, magistralement. Ce n'est pas un divertissement, mais du pur masochisme. D'ailleurs, impossible d'oublier le plan final qui reste l'un des plus forts du 7ème art... Malgré toute mes appréhensions, j'en suis ressorti bouleversé.
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Je pense qu'il vallait mieux être neutre de tout jugement justement, car 5 ans après, il serait bien difficile de ne pas être maladroit sur un évènement aussi important que le 11 sept (d'un point de vu politique, geo-politique, ideologique, sociologique, etc). C'est une preuve d'intelligence. Qui plus est, en optant pour une mise en scène docu, façon "no comment", Greengrass évite de prendre un parti-pris casse-gueule. Le spectateur est libre de se fabriquer une pensée, car Greengrass filme tout ses personnages (victimes et terroristes) comme des Hommes, avec leur peur et leur espoir. Le point de vu de Greengrass n'est ni haut, ni bas, encore moins caricatural : il est à échelle humaine, avec son flot de complexité sensorielle. C'était - et on le sera vite - la meilleure approche possible pour honorer les victimes de ce vol 93 (terroriste y compris). Mener un projet tel que celui-la témoigne d'un véritable engagement de chaque instant (écriture, production, réalisation) et non une approche neutre (de sens).manuma a écrit :Pas vraiment une partie de plaisir ce film. Emotionnellement parlant ça frappe fort. La tension est constante, et sur la longueur c’en est presque difficile à supporter. En ce sens, Paul Greengrass a réussi son truc. D'ailleurs, dans l’optique qu’il a ici choisi - celle d’une vision simili-documentaire - je ne pense pas que l’on puisse faire mieux.
Maintenant, le cinéaste s’en tenant strictement aux faits sans proposer aucune piste de réflexion, je comprends que l’on puisse émettre quelques réserves quant à l’intérêt d’un tel projet. On ne peut que louer la rigueur avec laquelle Paul Greengrass met en scène ces tragiques évènements mais il se dégage inévitablement une certaine vacuité de cette approche documentaire neutre de tout jugement.
Bref, il y a une réelle ambivalence dans mes sentiments à l’égard de ce film irréprochable mais dont la nécessité ne me saute malheureusement pas aux yeux.
Je pense qu'il vallait mieux être neutre de tout jugement justement, car 5 ans après, il serait bien difficile de ne pas être maladroit sur un évènement aussi important que le 11 sept (d'un point de vu politique, geo-politique, ideologique, sociologique, etc). C'est une preuve d'intelligence. Qui plus est, en optant pour une mise en scène docu, façon "no comment", Greengrass évite de prendre un parti-pris casse-gueule. Le spectateur est libre de se fabriquer une pensée, car Greengrass filme tout ses personnages (victimes et terroristes) comme des Hommes, avec leur peur et leur espoir. Le point de vu de Greengrass n'est ni haut, ni bas, encore moins caricatural : il est à échelle humaine, avec son flot de complexité sensorielle. C'était - et on le sera vite - la meilleure approche possible pour honorer les victimes de ce vol 93 (terroriste y compris). Mener un projet tel que celui-la témoigne d'un véritable engagement de chaque instant (écriture, production, réalisation) et non une approche neutre (de sens).
Il n'y aura pas de discours dans World Trade Center, juste un film sur l'héroïsme, dixit Stone lui-même.Jarlow a écrit :D'un coté c'est pas mal qu'on se retrouve avec un film de Mister Bulldozer Oliver Stone sur le meme sujet, comme çà on aura les deux extremes. Quoi ? Vous voulez un discours fin et digeré, vous ?
Stone n'est pas Emmerich.Jarlow a écrit :D'un coté c'est pas mal qu'on se retrouve avec un film de Mister Bulldozer Oliver Stone sur le meme sujet, comme çà on aura les deux extremes. Quoi ? Vous voulez un discours fin et digeré, vous ?