L'Accordeur de Tremblements de Terre - Quay Bros (2006)

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Superwonderscope
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L'Accordeur de Tremblements de Terre - Quay Bros (2006)

Message par Superwonderscope »

Dr Droz, neurologue ayant découvert le secret de la résurrection, tue sa bien-aimée cantatrice afin de vivre à jamais avec elle. Il la maintient dans un état de mort apparente.
Ayant engagé un accordeur de piano pour réviser ses instruements, celui(-ci découvre le secret du Dr et tente de sauver la jeune femme.

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Co-production britannico-germano-française avec Amira Casar, Assumpta Serna Gottfried John et Cesar Sarachu. réalisé par Stephen & Timothy Quay, dont il s'agit du troisième long métrage après Institute Benjamenta, et This Dream People Call Human Life ).

Le film est supposé sortir le 20 septembre sur nos écrans (par E.D Distribution, qui a produit le film par la meme occasion)

Le producteur exécutif n'est autre que Terry Gilliam.

Scope 2.35:1
99mn.

sur le site du distributeur franais, des extraits :

http://www.eddistribution.com/film.php?id_film=58


le site anglais du film ("The Piano Tuner of Earthquakes")

http://www.tptofe.com/
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
haxandreyer
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Message par haxandreyer »

Beau et pénible. A part le court-métrage des frères Quay dans lequel on visite un musée, c'est leur oeuvre que j'aime le moins.

Ce film se déroule sur la fameuse (et magnifique) Ile Des morts de Boecklin (et sujet d'une oeuvre célèbre de Giger).

Pour ceux à qui ça ne dit rien :
http://hrgiger.canalblog.com/archives/2004/11/14
(regardez à partir du milieu de la page)

Mais c'est beau, c'est vrai ! mais bon...
Manolito
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Message par Manolito »

Oui, pour moi, une grosse déception. Il y a un travail sur le visuel - enfin surtout pour les scènes animées, mais derrière, c'est le vide ou à peu près. A aucun moment le film ne m'a touché, à aucun moment on ne comprend où les frères Quay cherchent à en venir. A part quelques généralités du genre "amour fou", "le créateur et sa création", etc., mais ça tourne tellement à vide. Quel ennui, quel gâchis...

8 salles en France, à Paris, sans surprise au Saint-Michel et au MK2 Beaubourg...
White Snake
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Message par White Snake »

Bon j'ai enfin vu ce film Dimanche soir (séance de 22h pour un film projeté depuis maintenant le 20 septembre, faut le faire ) :shock: et il m'aura bien fallu jusqu'à aujourd'hui pour digérer ce choc.

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Bien qu'ayant été agréablement surpris par les précédentes oeuvres des frères Quay (leur long Institut Benjamata et leurs différents courts dont la rue des crocodiles ou in abstentia) j'appréhendais énormément ce film considéré par beaucoup de critiques et cinéphiles comme aussi somptueux visuellement que pompeux.

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Et finalement, ce fut une des plus fascinantes choses qu'il m'ait été donné de contempler. L'histoire s'avère d'une rare subtilité posant dès les premières images, dès les premiers mots, les bases d'une poésie qui transcenderait tout le métrage. L'esthétique a suffisamment été encensée pour que je ne revienne pas longtemps dessus, je me contenterais de dire que même si je suis étudiant en cinéma et en doctorat d'histoire de l'art, je n'ai JAMAIS vu d'images aussi perturbantes que les 15 premières minutes du films. Fascination totale.
Malheureusement, je n'ai pas forcement le don de faire passer par des mots mes sensations et sentiments et je me refuse à toute analyse de type scolastique sur pareille merveille.

Pour faire concis : UN CHEF D'OEUVRE ABSOLU qui va directement rejoindre mes plus grands souvenirs de cinéphile
(ce qui m'étonne c'est que cette année j'en aurais eu 2 avec Inland Empire de Lynch)
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