Asylum de Roy Ward Baker (1972)
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Asylum de Roy Ward Baker (1972)
Désolé, je n'ai pas beaucoup de renseignements à fournir.
Il s'agit d'un film avec Peter cushing, sorti en Z1 et mettant visiblement en scène de la sorcélerie (il y a un pentangle sur la jaquette) et une petite poupée Vaudou.
Voilà.
Il s'agit d'un film avec Peter cushing, sorti en Z1 et mettant visiblement en scène de la sorcélerie (il y a un pentangle sur la jaquette) et une petite poupée Vaudou.
Voilà.
Modifié en dernier par Dragonball le mer. sept. 06, 2006 12:23 am, modifié 2 fois.
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Petite review de ce petit bijou Amicus:
Tourné juste aprés Tales from the crypt / Histoires d'outre-tombe, Asylum est un autre petit chef d'oeuvre de la firme Amicus qui recut en 1973 la Licorne d'Or au festival fantastique de Paris.
Asylum fait partie de ces fameux films à sketches, 4 segments ici, à la réalisation et au scénario quasi parfait.
Roy Ward Baker visite ici quatre cas de folie differente plus surnoise les unes que les autres à l'intérieur d'un asile psychiatrique dont le directeur est devenu fou. Le jeune docteur en visite doit retrouver parmi les quatre patients representant ces quatre cas de folie le directeur.
Irrégulier sont souvent les films à sketches mais la 1ere surprise avec Asylum est que les 4 segments s'équivalent, distillant à leur façon une certaine peur.
Le 1er sketche est peut être le plus percutant, celui où un homme est aux prises avec les morceaux de sa femme qu'il vient de découper. Etonnant de voir chacun des membres emballés dans du papier prendre vie, se trainer et s'attaquer à la maitresse du mari, cette tête, omniprésente, elle aussi emballée respirer à l'interieur du papier. Les effets spécaux sont particulièrement réussis, la peur savamment contenue. Un beau moment de terreur.
Le 2eme sketche narre l'aventure d'un petit tailleur, Barry Morse- Cosmos 99- aux prises avec un étrange client- Peter Cushing- qui lui demande de lui fabriquer un costume avec un tissu magique destiné à resusciter son défunt fils. Une ambiance maléfique, un parfum d'angoisse à la lumière des bougies de l'échoppe et de la misereuse chambre de Cushing jusqu'à ce que par un tour du hasard, le mannequin de cire du tailleur ne prenne vie...
Le 3eme sketche est un cas de folie paranoiaque, de dédoublement de personnalité mettant en scéne la Rampling et la Ekland.. Un bon sketche, assez classique mais efficace...
Le dernier segment est assez spectaculaire, celui d'un patient ayant crée des poupées à l'image de ses amis et une de sa propre personne à qui il donne son esprit afin de tuer le suppléant du directeur de l'asile. Etonnante séquence de poupée vivante avec entrailles humaines qui conduira à la conclusion du film et la découverte de l'identité du fameux directeur de l'asile qui malgré le twist final est asez facile à trouver.
Aux cotés de Peter Cushing, Barry Morse, la Ekland ou la rampling on retrouvera le toujours impressionant Patrick McGee et un tout jeune Robert Powell futur Jesus Christ et surtout Harlequin.
Asylum est un des meilleurs films de l'Amicus, une petite réussite du cinéma à sketches britannique.
Tourné juste aprés Tales from the crypt / Histoires d'outre-tombe, Asylum est un autre petit chef d'oeuvre de la firme Amicus qui recut en 1973 la Licorne d'Or au festival fantastique de Paris.
Asylum fait partie de ces fameux films à sketches, 4 segments ici, à la réalisation et au scénario quasi parfait.
Roy Ward Baker visite ici quatre cas de folie differente plus surnoise les unes que les autres à l'intérieur d'un asile psychiatrique dont le directeur est devenu fou. Le jeune docteur en visite doit retrouver parmi les quatre patients representant ces quatre cas de folie le directeur.
Irrégulier sont souvent les films à sketches mais la 1ere surprise avec Asylum est que les 4 segments s'équivalent, distillant à leur façon une certaine peur.
Le 1er sketche est peut être le plus percutant, celui où un homme est aux prises avec les morceaux de sa femme qu'il vient de découper. Etonnant de voir chacun des membres emballés dans du papier prendre vie, se trainer et s'attaquer à la maitresse du mari, cette tête, omniprésente, elle aussi emballée respirer à l'interieur du papier. Les effets spécaux sont particulièrement réussis, la peur savamment contenue. Un beau moment de terreur.
Le 2eme sketche narre l'aventure d'un petit tailleur, Barry Morse- Cosmos 99- aux prises avec un étrange client- Peter Cushing- qui lui demande de lui fabriquer un costume avec un tissu magique destiné à resusciter son défunt fils. Une ambiance maléfique, un parfum d'angoisse à la lumière des bougies de l'échoppe et de la misereuse chambre de Cushing jusqu'à ce que par un tour du hasard, le mannequin de cire du tailleur ne prenne vie...
Le 3eme sketche est un cas de folie paranoiaque, de dédoublement de personnalité mettant en scéne la Rampling et la Ekland.. Un bon sketche, assez classique mais efficace...
Le dernier segment est assez spectaculaire, celui d'un patient ayant crée des poupées à l'image de ses amis et une de sa propre personne à qui il donne son esprit afin de tuer le suppléant du directeur de l'asile. Etonnante séquence de poupée vivante avec entrailles humaines qui conduira à la conclusion du film et la découverte de l'identité du fameux directeur de l'asile qui malgré le twist final est asez facile à trouver.
Aux cotés de Peter Cushing, Barry Morse, la Ekland ou la rampling on retrouvera le toujours impressionant Patrick McGee et un tout jeune Robert Powell futur Jesus Christ et surtout Harlequin.
Asylum est un des meilleurs films de l'Amicus, une petite réussite du cinéma à sketches britannique.
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
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J'abonde. C'est pour moi la meilleure réussite des films à skecths des années 70. Roy Ward Baker (un cinéaste dint on ne louera jamais assez le travail) fait preuve d'un humour noir très bien placé ici et d'un sens de l'espace confiné.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Eh bien, jamais vu mais à vous lire très alléché, d'autant que j'aime bien les productions anglaises de la Amicus. Reste à espérer que ce film, comme tant d'autres, sorte par chez nous.
Messieurs de chez Seven7, après votre première salve de cette belle collection Les Trésors de la Hammer parue l'an passé, et au vu des chiffres de ventes de ladite collection, vous ne croyez pas qu'il serait temps de poursuivre le boulot et, tant qu'on y est, de sortir une collection Les Trésors de la Amicus ? C'est juste une idée comme ça...
Messieurs de chez Seven7, après votre première salve de cette belle collection Les Trésors de la Hammer parue l'an passé, et au vu des chiffres de ventes de ladite collection, vous ne croyez pas qu'il serait temps de poursuivre le boulot et, tant qu'on y est, de sortir une collection Les Trésors de la Amicus ? C'est juste une idée comme ça...

Pareil que Dagon, Phibes et les autres. Un bon film d'épouvante à sketchs et l'une des meilleures productions Amicus que j'ai pu voir jusqu'à présent. Les intrigues sont peut-être relativement classiques mais ce manque d'originalité est largement compensé par la réalisation de Roy Ward Baker, d'une classe impériale dans l'instauration de la peur, et le casting, haut de gamme, mixant plusieurs générations d'acteurs anglais.
Le plus gros des titres à paraître chez D'Vision sont chroniqués sur le site dvdrama... et c'est pas forcément l'éclate : formats non respectés, aucun bonus, piste son uniquement VOST avec léger souffle... De là à dire que l'Horrible collection est hideuse non seulement par son packaging que par ses qualités techniques, il n'y a peut-être qu'un pas...