time and tide - tsui hark
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time and tide - tsui hark
vu hier cet excellente mise ne scène nerveuse, plein de bonnes choses novatrices qu'on ne retrouve pas dans les sempiternel blockbuster ricains habituel ....
vraiment j'ai bien aimé ... a part peu être les sfx d'explosion et d'incendie dans les appartements ..comment dire un peu du niveau tv film ... sinon à part rien a critiquer.....
et pour une fois dans une prod asiatique j'ai enfin réussi très rapidement a identifier les personnages ..... (peut être a cause des look diférents et de leurs surnom/prénoms occidentaux)....
jme doute que l'on en a parlé dans l'ancien forum .. mais bon ....
vraiment j'ai bien aimé ... a part peu être les sfx d'explosion et d'incendie dans les appartements ..comment dire un peu du niveau tv film ... sinon à part rien a critiquer.....
et pour une fois dans une prod asiatique j'ai enfin réussi très rapidement a identifier les personnages ..... (peut être a cause des look diférents et de leurs surnom/prénoms occidentaux)....
jme doute que l'on en a parlé dans l'ancien forum .. mais bon ....
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Film renversant qui m'a completement renverse (etonnant non ?).
A la croisee de differents styles (comedie, drame, romance, action, policier, ...), un melting pot vraiment explosif et une mise en scene impressionnante.
Certainement, l'un des meilleurs films HK que j'ai vu.
Ah, le chaos filme par maitre Tsui, c'est toujours sympa !!!
Et puis, Candy Lo
et Cathy Tsui

...
A la croisee de differents styles (comedie, drame, romance, action, policier, ...), un melting pot vraiment explosif et une mise en scene impressionnante.
Certainement, l'un des meilleurs films HK que j'ai vu.
Ah, le chaos filme par maitre Tsui, c'est toujours sympa !!!

Et puis, Candy Lo

et Cathy Tsui

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Modifié en dernier par niko13 le ven. juin 11, 2004 10:53 am, modifié 1 fois.
Moi pareil, j'ai du mal à faire le lien à des moments précis dans le film, pourtant je l'ai vu et revu. Mais par contre, c'est tellement bluffant visuellement que je m'en fous, j'ai pas le temps de me concentrer sur l'histoire.
A quand une édition collector d'ailleurs (?) qui était prévu, à l'époque même de la sortie de la maigre édition zone 2.
A quand une édition collector d'ailleurs (?) qui était prévu, à l'époque même de la sortie de la maigre édition zone 2.
Ce film m'avait vraiment retourné à sa sortie. A ce moment là j'en pensais à peu près ça:
Tsui Hark est un réalisateur novateur, cela on le savait déjà. Ce n’est pas la première fois que le bonhomme explore un genre cinématographique (ou plutôt en mélange plusieurs) pour en ressortir un film définitivement original et nouveau, en somme jamais vu auparavant… et pourtant tout ceci en utilisant des éléments , eux, largement déjà vu. Bon, après tout, c’est une des base du processus créatif (même si de nombreux « faiseurs » semblent l’avoir oublié aujourd’hui). Pourtant, et même en sachant que le réalisateur de Zu était derrière tout ça, rien ne pouvait me préparer au choc de Time and Tide.
Pour commencer, on peut déjà dire que Time and Tide est un film jouissif. Au moins aussi jouissif que Ghost of Mars (ah merde, c’était peut-être pas le bon exemple pour appâter le spectateur, mais bon… ^^). Mais pour des raisons différentes. Pourtant, sorti en France à quelques semaines d’intervalle, la comparaison est facile. La où Carpenter nous offrait un beau condensé de son propre cinéma dans un film furieux et parfaitement maîtrisé, Hark nous propose quand à lui ni plus ni moins qu’une synthèse de tout ce que le cinéma d’action compte de meilleur ces dernières années, avec de larges intrusions dans des genres différents. On peut repérer de nombreuses références, formelles ou au niveau des situations et des péripéties. Ces références sont parfaitement digérées et réutilisées, c’est-à-dire qu’à aucun moment elles ne se font pesantes. Le cinéma de Tsui Hark a toujours été totalement décomplexé, et cela ne va pas changer aujourd’hui. On pourrait citer en vrac du De Palma (le climax final qui renvoie à Snake eyes), du Tarantino (le principe du découpage narratif- enfin on n’est pas non plus chez Guy Ritchie- et les gardes du corps limite branques), du Matrix (pour certains effets visuels), et bien sur du Woo (mais la y a anguille sous roche…).
Mais là où Ghost of Mars nous calmait par son caractère « carré », c’est le coté totalement débridé de Time and Tide qui est réellement sidérant. On l’avait déjà vu avec Zu, mais cela prend ici une toute autre dimension car le fantastique est totalement absent. Et Tsui hark a plus de films à son actif. Sa maîtrise stylistique est ahurissante, surtout comparé à l’incroyable ingéniosité de la plupart des scènes d’action et, on l’imagine facilement, la difficulté à mettre en œuvre certaines cascades. En gros on se demande d’abord si un autre aurait pu filmer des scènes pareilles, avant de se dire que de toute façon parmi les réalisateurs actuels, Tsui Hark est peut être le seul à en avoir réellement envie (ou tout du moins assez pour s’en donner les moyens). C’est bien là le problème, et on se demande si l’intéressé ne l’a pas lui même compris. Quand résonne les dernières paroles, renvoyant à l’image de la genèse de l’introduction, on se demande si justement, derrière ce film-somme ne se cacherait pas la volonté de « repartir sur de nouvelles base » pour essayer de changer, d’évoluer, et d’apporter de la nouveauté, à quelque niveau que ce soit, à un cinéma qui commence à tourner en rond et menace de se mordre la queue. A ce propos les références explicites à Woo risquent ici d’en choquer certains. En effet, dans une première scènes d’à peine une minute, Hark annihile méchamment ce qui est devenu le symbole du cinéma du réalisateur de « The Killer » (deux personnages se braquant réciproquement), et dans une seconde, guère plus longue, se permet d’en résumer une grande part en 4 ou 5 phrases. Alors certes cette dernière références n’est peut-être pas ue pique directe adressé à Woo (après tout, le héros tourmenté par son passé, c’est vieux, même si Woo a beaucoup usé cette corde) mais vu la façon dont elle se déroule, difficile de ne pas faire le rapprochement.
Le caractère chaotique du film prend alors une autre dimension. On a pu lire un peu partout que l’histoire était incompréhensible. Bon autant le dire tout de suite ce n’est pas vrai. Les éléments scénaristiques donnés permettent de comprendre la trame de l’histoire et le pourquoi des scènes d’actions. Le film est cohérent et parfaitement compréhensible (d’ailleurs ils ont beau dire chez Mad, ils ont quand même parfaitement résumé l’hisoire). Les détails sont eux totalement ellipsés (néologisme ?), mais là n’est pas l’important. on peut même se demander si ce n’est pas un pied de nez à tous ces films d’actions bavards, généreux en explications détaillés sur les diverses tenants et aboutissants de l’intrigue et la description des forces en présences et finalement assez avares en action. Ici les scènes de discussion, d’aileurs plus nombreuses que pourrait le laisser croire ce que j’ai écri jusqu’ici, s’attache aux personnages et à leur relations, sur un ton léger et agréable, mais jamais niais ou ennuyeux. Le tout est assez optimiste : Hark le dit lui même il nous offre dans ce film une vision des relations humaines tel qu’il désirerait qu’elles soient dans la réalité. Ce mélange des genres contibue là aussi à l’impression de « chaos », de tourbillon qui se dégage du film. On ressent une véritable envie de cinéma, de ne pas s’attarder, d’aller vite et à l’essentiel, de faire plaisir au spectateur, de se faire plaisir (très important selon moi), le tout sans aucune retenue et avec une maestria évidente.
(un peu grandiloquent, mais avec le recul je pense pas m'être emporté tant que ça. Un des trois meilleurs Hark que j'ai vu jusqu'ici)
Tsui Hark est un réalisateur novateur, cela on le savait déjà. Ce n’est pas la première fois que le bonhomme explore un genre cinématographique (ou plutôt en mélange plusieurs) pour en ressortir un film définitivement original et nouveau, en somme jamais vu auparavant… et pourtant tout ceci en utilisant des éléments , eux, largement déjà vu. Bon, après tout, c’est une des base du processus créatif (même si de nombreux « faiseurs » semblent l’avoir oublié aujourd’hui). Pourtant, et même en sachant que le réalisateur de Zu était derrière tout ça, rien ne pouvait me préparer au choc de Time and Tide.
Pour commencer, on peut déjà dire que Time and Tide est un film jouissif. Au moins aussi jouissif que Ghost of Mars (ah merde, c’était peut-être pas le bon exemple pour appâter le spectateur, mais bon… ^^). Mais pour des raisons différentes. Pourtant, sorti en France à quelques semaines d’intervalle, la comparaison est facile. La où Carpenter nous offrait un beau condensé de son propre cinéma dans un film furieux et parfaitement maîtrisé, Hark nous propose quand à lui ni plus ni moins qu’une synthèse de tout ce que le cinéma d’action compte de meilleur ces dernières années, avec de larges intrusions dans des genres différents. On peut repérer de nombreuses références, formelles ou au niveau des situations et des péripéties. Ces références sont parfaitement digérées et réutilisées, c’est-à-dire qu’à aucun moment elles ne se font pesantes. Le cinéma de Tsui Hark a toujours été totalement décomplexé, et cela ne va pas changer aujourd’hui. On pourrait citer en vrac du De Palma (le climax final qui renvoie à Snake eyes), du Tarantino (le principe du découpage narratif- enfin on n’est pas non plus chez Guy Ritchie- et les gardes du corps limite branques), du Matrix (pour certains effets visuels), et bien sur du Woo (mais la y a anguille sous roche…).
Mais là où Ghost of Mars nous calmait par son caractère « carré », c’est le coté totalement débridé de Time and Tide qui est réellement sidérant. On l’avait déjà vu avec Zu, mais cela prend ici une toute autre dimension car le fantastique est totalement absent. Et Tsui hark a plus de films à son actif. Sa maîtrise stylistique est ahurissante, surtout comparé à l’incroyable ingéniosité de la plupart des scènes d’action et, on l’imagine facilement, la difficulté à mettre en œuvre certaines cascades. En gros on se demande d’abord si un autre aurait pu filmer des scènes pareilles, avant de se dire que de toute façon parmi les réalisateurs actuels, Tsui Hark est peut être le seul à en avoir réellement envie (ou tout du moins assez pour s’en donner les moyens). C’est bien là le problème, et on se demande si l’intéressé ne l’a pas lui même compris. Quand résonne les dernières paroles, renvoyant à l’image de la genèse de l’introduction, on se demande si justement, derrière ce film-somme ne se cacherait pas la volonté de « repartir sur de nouvelles base » pour essayer de changer, d’évoluer, et d’apporter de la nouveauté, à quelque niveau que ce soit, à un cinéma qui commence à tourner en rond et menace de se mordre la queue. A ce propos les références explicites à Woo risquent ici d’en choquer certains. En effet, dans une première scènes d’à peine une minute, Hark annihile méchamment ce qui est devenu le symbole du cinéma du réalisateur de « The Killer » (deux personnages se braquant réciproquement), et dans une seconde, guère plus longue, se permet d’en résumer une grande part en 4 ou 5 phrases. Alors certes cette dernière références n’est peut-être pas ue pique directe adressé à Woo (après tout, le héros tourmenté par son passé, c’est vieux, même si Woo a beaucoup usé cette corde) mais vu la façon dont elle se déroule, difficile de ne pas faire le rapprochement.
Le caractère chaotique du film prend alors une autre dimension. On a pu lire un peu partout que l’histoire était incompréhensible. Bon autant le dire tout de suite ce n’est pas vrai. Les éléments scénaristiques donnés permettent de comprendre la trame de l’histoire et le pourquoi des scènes d’actions. Le film est cohérent et parfaitement compréhensible (d’ailleurs ils ont beau dire chez Mad, ils ont quand même parfaitement résumé l’hisoire). Les détails sont eux totalement ellipsés (néologisme ?), mais là n’est pas l’important. on peut même se demander si ce n’est pas un pied de nez à tous ces films d’actions bavards, généreux en explications détaillés sur les diverses tenants et aboutissants de l’intrigue et la description des forces en présences et finalement assez avares en action. Ici les scènes de discussion, d’aileurs plus nombreuses que pourrait le laisser croire ce que j’ai écri jusqu’ici, s’attache aux personnages et à leur relations, sur un ton léger et agréable, mais jamais niais ou ennuyeux. Le tout est assez optimiste : Hark le dit lui même il nous offre dans ce film une vision des relations humaines tel qu’il désirerait qu’elles soient dans la réalité. Ce mélange des genres contibue là aussi à l’impression de « chaos », de tourbillon qui se dégage du film. On ressent une véritable envie de cinéma, de ne pas s’attarder, d’aller vite et à l’essentiel, de faire plaisir au spectateur, de se faire plaisir (très important selon moi), le tout sans aucune retenue et avec une maestria évidente.
(un peu grandiloquent, mais avec le recul je pense pas m'être emporté tant que ça. Un des trois meilleurs Hark que j'ai vu jusqu'ici)
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- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 12:29 pm
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