21ème siècle. La planète Terre est menacée par un terrible désastre biologique... Pensant renverser la situation, une mission scientifique menée par le commandant John Foster décide de remonter le temps avec à son bord un antidote. Mais, alors que la bactérie fait ses premières victimes, l'équipe réalise que son voyage dans le passé a bouleversé le cours des choses et est peut-être à l'origine du désastre...

Production anglo-italo luxembourgeoise de chez Franchise Picture, Retrograde est un tout petit Dolph Lundgren que je ne peux décemment recommander qu'aux inconditionnels de la star venue du froid.
Et pourtant il y a quelques idées sympas à défaut d’être originales dans ce scénar de SF tendance The Terminator avec un Dolph qui, surprise, ne monopolise pas l’écran, son personnage ayant un temps de présence presque équivalent à ceux de Silvia de Santis et de Gary Daniels (l'autre botteur de fesses de l'histoire). Mais le film perd une grande partie de son charme dans sa seconde moitié qui se résume essentiellement à d’interminables scènes de course-poursuites / fusillades / bastons bon marchés mises en scène sans la moindre la patate.
Pour le reste, le film fait évidemment un peu cheap : quelques stock-shots de docu pour les plans larges de l’Antarctique, une bonne vieille usine pour simuler l'intérieur du bateau et des CGI pas beaux pour l’explosion finale. Les dialogues sont tout plats et la musique un peu craignos.
Autrement, l'âge aidant, Dolph a les traits de plus en plus creusés et je trouve que ça lui va pas mal ...