Tout s'écroule dans la vie de l'inspecteur Ben Simm le jour sa femme est sauvagement assassinée par un tueur en série. Il se plonge alors à corps perdu dans une nouvelle affaire : un meurtrier 'vengeur' qui veut faire justice lui-même en exécutant des criminels. Ce que Ben ne sait pas encore c'est que la prochaine victime du vengeur - celle-là même qu'il tente de sauver - n'est autre que le meurtrier de sa femme...

Production texane écrite, réalisée, interprétée, montée, mise en musique et produite, sans doute avec l’aide de quelques investisseurs locaux pas trop exigeants, par Daniel Millican, The Gunman aborde des sujets aussi sensibles que la peine de mort, la pédophilie ou la justice expéditive. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le film n’a pas peur de prendre des positions radicales sur toutes ces questions, à savoir qu’au pays de Bush père et fils et de Walker Texas ranger, les pervers on n’aime pas trop ça et que si un individu masqué décide de nettoyer le coin de tous ces détraqués du ciboulot, ben ma foi c’est plutôt une bonne chose pour la communauté, le seigneur, inévitablement convié à la noce, saura de toute façon reconnaître au paradis la bonne ouaille de la mauvaise graine.
Pour nous délivrer ce joli message, Daniel Millican s’est entouré d’une belle brochette de has been complets ou en passe de le devenir comme l’ex-jeune Indiana Jones Sean Patrick Flanery, l’ex à Cruise Mimi Rogers ou encore l’ancienne nouvelle star du film de baston des années 90 Jeff Speakman.
Enfin, je ne l’ai pas encore précisé mais non seulement le film se regarde un sac à vomi à portée de main mais il est en outre particulièrement mou, dénué de la moindre goutte de suspense et rythmé par d’insupportables chansons rock-country.
Sorti chez nous en DVD sous le titre Justice criminelle (à ne surtout pas confondre avec le très très bon Criminal justice d'Andy Wolk, produit par Michael Apted et interprété par Forest Whitaker).