I violenti di Roma bene s'inscrit dans la grande veine du polizescho. Tranche de vie d'une ville livrée à l'anarchie d'un système qu'elle ne contrôle plus, pourrie par la corruption, I violenti... est un excellent exemple de ce que le genre a pu produire dans ce qui ce fit de plus violent et radical épousant par moment un cinéma proche de l'euro-trash.
Le film nous entraîne dans les exactions d'une bande de jeunes malfrats qui sème la terreur en moto dans la Ville Eternelle. Couvert par son père et ses hautes relations, Stefano a donc le champ libre pour ses activités criminelles, intimidant au passage avec dédain et mépris juges et magistrats si besoin est. Il n'y a plus ni justice ni moral et l'inspecteur devra mener un double combat à son propre péril contre la corruption et le crime.
Particulièrement violent dans ces scènes chocs, le film nous gratifie ainsi de certaines séquences tout bonnement hallucinantes dont ce fabuleux et si delectable viol où un des voyous déchire sauvagement le visage d'une jeune fille contre une palissade de barbelés

Pour le reste, on a droit aux habituels hold-ups, agressions à mains armées et autres viols sans oublier les poursuites haletantes en voitures. Grieco, connu pour sa férocité, n'hesite pas cette fois pas à tuer les enfants sans pitié, sans pardon, sans remord. On tue pour tuer, aveugle. On tue ses parents froidement.
On peut aussi mentionner la séquence où un homme est ecrasé dans sa voiture dans un compresseur réduit a l'état de cube Knorr. Mais hormis le viol sauvage aux barbelés avec vagin déchiré- OUIIIIIIIIII summum du plaisir



Le double viol des deux jeunes filles par les voyous, drogués et déchainés, pris d'une frenésie meurtrière incroyable, se transformant en bêtes sauvages.
Tourné sous forme d'un kaleidoscope psychédélique, à grands renforts de gros plans sur les visages grimacants et déformés par la haine et la drogue, se débattant dans une sorte de cauchemars sans fin, elles sont battues, rossées, défoncées au poing, violées avant d'être écrasées au baton par Stefano déchainé lors d'un final hallucinant. Un régal!

Scene atrocement mutilée dans la VF voire inexistante


Joliment interprété par une brochette de jeunes acteurs dont de splendides bellatres latins tels Pierre mafurt, les gueules d'ange romains de Gianluca Farnese et son slip noir OUIIIIII


A leurs cotés, Antonio Sabato toujours aussi imperturbable dans son traditionnel rôle de flic justicier, I violenti... verra dans ses ultimes images apres un final haletant à la pelle triompher haut la main justice et ordre.
Bénéficiant d'une mise en scène énergique et rondement ménée par Sergio Grieco qui s'était spécialisé dans ce type de film jusqu'à sa disparition en 1982 aprés le violent La belve con mitra, I ragazzi est un excellent divertissement pour tous les amateurs de polizeschi musclé mais aussi d'euro-trash.
Certainement un des meilleurs du genre, le plus nihiliste dans sa brutalité, le plus gratuit dans ses actes et les motivations de ces voyous.
Un petit régal malgré certaines faiblesses dans la mise en scene par moment.
A ne pas confondre comme souvent on le fait I violenti di Roma Bene et I ragazzi della Roma violenta avec ces neo nazis qui jouent au foot avec des corps humains et violent dans des aquariums avec examen ejaculatoire par garces pro!!

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Le corbeau au pénis garni de barbelés!