Le nouveau Joel, un thriller apparemment fantastique avec Jim Carrey et la trop rare Virginia Madsen...
Depuis la nuit des temps, le nombre 23 a toujours eu une grande importance symbolique. Chaque individu reçoit 23 chromosomes de chacun de ses parents, les lois de la géométrie reposent sur 23 principes qui gouvernent l'architecture du monde. Comme une clé mystique, le numéro 23 semble receler bien des mystères et beaucoup lui prêtent même un pouvoir maléfique...
En découvrant un texte qui traite de ce nombre mystérieux, Walter Sparrow (Jim Carrey) va en faire l'expérience. Plus il avance dans sa lecture, plus il se rend compte que le nombre 23 est partout dans sa vie et que l'auteur de l'étrange ouvrage semble avoir bien des points communs avec lui...
Y'a déjà un site officiel assez bizarre (il me fait penser à celui de Donnie Darko) avec un trailer : http://www.number23movie.com/
J'ai vu recemment un film alemand qui s'appelle 23, plutot agreable, et qui traite en gros du même theme, meme si d'apres le pitch de ce nouveau Schumacher ce ne soit pas un remake, plutot un pompage. Si tout le monde fait comme le mec qui a ecrit ce truc le nombre 23 risque veritablement de se retrouver partout, sur les ecrans de cinema j'entend, avec 23 films differents qui s'appellent tous 23, ce serait fun.
je découvre au pif d'une lecture.. en effet immanquablement je pense à 23 le film allemand. pas ma bible mais pas loin . (hommage d'arte à un thème dingue ou coincidence? le tout premier film de l'année à 0:00 le 1er janvier !!).
23 où comment l'apophénie permet de vivre dans ce grain de sable. (et si on ajoute un zeste de destin donnie darko & deja vu, ça confine à la folie pure )
reste à savoir l'angle que prendra le 23 avec Carey (qui serait totalement convaincu et dingue du chiffre aussi ?!...). bref on va délirer
New Line semble chercher à marcher sur les traces de ses thrillers surnaturels du genre "L'effet papillon" ou "Destination finale"... Ca commence plutôt pas mal, avec un Jim Carrey à contre-emploi intéressant. Certes, rien de tout cela n'est bien neuf, mais au moins, il y a des bases intéressantes et des personnages adultes correctement développés. Malheureusement, le film change complètement de ton en cours de route, part dans une direction très différente et oublie d'expliquer les évènements surnaturels de la première partie ! D'où une impression de baclage et d'incohérence complètement rébarbative, donnant une forte impression de foutage de gueule... Dommage, car l'interprétation et la mise en scène étaient honorables...
Ca sort aujourd'hui dans les salles françaises, distribué par Metropolitan..
A noter une affiche assez racolleuse, qui bouffe un peu a tous les rateliers. Y'a meme un ami a moi qui, ne connaissant du film que l'affiche, m'a demande ce que je pensais du "film sur Kurt Cobain"...
J'en sors et je suis agréablement surpris. Je ne l'ai pas vu comme un film surnaturel mais comme l'étude d'un homme qui bascule dans la folie en associant toute son existence au chiffre 23. Ce n'est pas l'histoire qui m'a plu mais le traitement qui est fascinant, que se soit les cadrages, la photo aux couleurs désaturées et les effets? Schummy a fait un magnifique boulot. Et pourtant je ne suis pas fan du bonhomme. 1h45 devant un beau cinémascope avec des effets que certains considèreront comme gratuit mais qui m'ont hypnotisé. Il faut voir la scène du dialogue dans le bureau où les murs tapissés de tiroirs avancent comme le paysage lors d'un voyage en train mais au ralenti.
Pour moi le meilleur schummy.
4/6
Avis aux nouveaux forumers, il est parfaitement normal voir de santé publique d'envoyer chier manolito au moins une fois.
J'attends beaucoup de ce film, notamment en raison de mon admiration pour un réalisateur trop décrié à mon goût. En dépit des propos de Manolito (tentative de surfer sur une mode), force est de constater la faible quantité de salles parisiennes proposant l'oeuvre
On en revient toujours à la problèmatique économique de la distribution de telles oeuvres quant à la répartition géographique:
1/ le nombre de films en concurrence sortant chaque semaine est (trop)important. le marché, en période de vacances, est proche de la saturation, notamment avec des grosses sorties come T4xi, La Mome, Ghost Rider trustent les meilleures salles, car au potentiel plus élevé. A noter que très peu de films ont changé de salles entre le mercredi et le jeudi : les capacités des salles et le nombre de salles alloué semble pertinent.
2/ le plan de diffusion des films appartient au distributeur. Notamment sur la répartition VO/VF et celle de Paris/Périphérie/Province. Le fait qu'il y ait peu de copies sur paris fait partie de la stratégie de distribution, ce n'est pas sun hasard.
3/les tests marché. On voit que le film est sorti sur un nombre anormalement bas aux USA pour un fil de Jim Carrey. ceci dénote du peu de confiance que New Line porte au porduit. même chose ici en France, où le distributeur a sorti le film de manière prudente -sur à peine 239 salles, soit environ 50 de plus que pour, par exemple, Saw III-. tout en sachant que les films de genre ont beaucoup moins de succès à Paris qu'en région parisienne ou en Province. Metropolitan a décidé d'opter pour une combinaison de salles moins importante sur un produit risqué, ce qui a payé par le passé.
4/ Jim Carrey à paris, ça n'a presque jamais été le grand amour. Ses films ont beaucoup mieux marché en Province. Les premiers résultats du flm viennent conforter cette analyse. le film réalise la plupart de ses entrées en région parisienne-environ les 2/3, alors qu'il y a quant même 13 copies Paris,( et dans des cinémas bien positionnés : UGC CC Halles, rex, Gaumont Parnasse, Gaumont Marignan, Pathé Wepler, UGC George V, etc...). Il y a 15 copies Périphérie.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
bon ben ok petit film d'aspect polar noir, bien loin des fantasmes démentiels quantiques du film allemand toutefois. ça tourne à l'obsession oui mais je n'ai trouvé ça pas si dérangé, malgré qq dialogues un peu vandammiens .
(toutefois je plains les 23ians dans leur délire de recouper partout le chiffre). reste qu'il n'y a bien sûr aucune explication sur la folie provoquée par le chiffre dans le film...
au fait le chien, NED = 14+5+4 = 23 et parait t'il que c'est la 23e oeuvre du réalisateur
une petite derniere.. quel jour sommes nous (sans trucage hein ) le 2.3, il était donc logique que je le vois ce jour, oui ce chiffre sans l'aimer je l'ai dans la peau aussi (asia argento tu sors ce soir ? )
Vu hier et j'ai beaucoup ri. Jim Carrey joue bien, c'est inévitable, mais on ne peut s'empêcher de rire dans sa paranoia forcénée, voire ridicule... Dommage pour le scénario - les mauvaises langues diront que parce qu'il n'avait pas de scénario, Shummy a décidé de le raconter - j'avais deviné depuis le début qui se cachait derrière ce fameux nombre 23, ça en devenait si éclatant que lorsqu'arrivait la "chute" pourtant travaillée de Shumacher, on se dit qu'il est assez déconcertant de voir un tel gâchis. Le côté "polar moderne" du film ne relève que d'une esthétique archi revue et donc pauvre à mon sens, et la réalisation reste correcte, avec notamment quelques mouvements très prenants, bien que dépourvue de tout réalisme. Mais bon, heureusement que j'étais en charmante compagnie
Le Nombre 23 : 9/10
Bon bah comme le montre ma note, j'ai adore
Je n'ai pas pris le film comme un film fantastique mais comme un film sur un homme au tourmant psychologique, j'ai donc fait fi d'un ou deux details
A part ca, c'est un excellent film
j'ai ete completement pris par l'histoire
j'ai adore les images
Franchement, a la vue des critiques (genre "officiel" sur allocine) j'ai hesite a y aller et j'ai bien fait de te pas en tenir compte
Jim Carrey joue tres bien
Ded,
What are you waiting for, Christmas?
You wanna dance?
Vu hier le film de Schumacher et demeure perplexe. D’une part, je partage l’opinion de Manolito quant au scénario quelque peu abscons. Pour être intéressante, l’intrigue initiale (mystique des chiffres, signes du destin ou objets de pandéterminisme) s’efface rapidement devant les chemins bourbeux, voire mouvants, du thriller laborieux. Dommage.
En revanche, “Le Nombre 23” constitue une habile variation de “L’Éxpérience interdite”. Outres quelques occurrences (le chien “Ned”...), le métrage reprend à son compte une idéologie fort critiquée à l’époque. Schumacher choisit une fois de plus de perturber le spectateur en lui (re)attribuant une liberté bien souvent rejetée par les productions actuelles. Point de morale préétablie ici mais l’importance capitale d’un libre-arbitre, DOULOUREUX, facteur de liberté, voire d’individualité. De fait, le réalisateur pose l’autonomie du personnage en modérant judicieusement notre tendance naturelle à l’identification (donc la soumission du héros à notre sympathie). Actes, réactions ou épisodes invraisemblables consacrent l’indépendance de Walter et en cela l’exercice possible du libre-arbitre. Ni gentil ni méchant, ni intelligent ni bête, le protagoniste s’érige en page blanche, attendant des éventuelles héros / spectateurs, l’ACTE d’écriture. Le film ne pense pas pour nous, chose inédite au sein des productions contemporaines. Affirmant notre liberté et consécutivement nos responsabilités, la fiction nous refuse l’aide (certes très facile) des “bons sentiments”. Sans y répondre réellement (c’est notre travail!) le cinéaste pose une question: Assumer ou pas son passé, accepter notre liberté: en sommes-nous capables? Au regard d’une “pensée unique” de plus en plus prépondérante, la démagogie pourrait cependant l’emporter et préférer une “fin gaie à juste”. Gageons que le box office démente ces tristes présomptions.