The Break - Lee H. Katzin (1995)

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manuma
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The Break - Lee H. Katzin (1995)

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Un adolescent rêve de devenir joueur de tennis professionnel. Aidé par son coach, il affronte à la fois ses adversaires sur le cours et son père dans le privé.

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Côté originalité on repassera. Ce petit DTV cuvée 95 nous refait le coup de The Karate Kid, Rocky et autres chroniques sportives nous narrant la progressive ascension d’un outsider un peu loser dans l’univers impitoyable de la compétition sportive (enfin là on ne parle que d’un tournoi amateur inter-régional, mais visiblement ça ne change rien à l’ambiance, faite comme d'had' d'intimidations et de coups bas).

En vedettes donc un gosse de riche un peu niais mais pas méchant pour un sou et son coach, un ex-pro suspendu par sa fédération qui attend sagement son inévitable rédemption de fin de métrage en se la jouant alcoolo mal rasé. Tout est réuni pour qu’on éteigne le poste de télé au bout d’un quart d’heure et pourtant moi, j’ai trouvé ça sympa.

C’est cliché sur cliché mais dans une ambiance bon enfant, avec des dialogues marrants (en VF du moins), des acteurs qui surjouent juste ce qu’il faut pour qu’on s’amuse bien et une réalisation efficace et discrète comme je les aime, misant en premier lieu sur un montage alerte tout en s’autorisant quelques sobres mouvements d’appareil, réalisation signée d’un vieux pro de la télé déjà auteur pour le cinéma de quelques trucs très sympa (Au paradis à coups de revolver, Whatever happened to aunt Alice et, dans registre proche de The Break, Le Mans avec McQueen) ainsi que d’un post-nuke que j’ai toujours rêvé de voir : World gone wild.

Le casting est également loin d’être inintéressant. Autour d’un Vincent Van Patten (également co-scénariste et producteur du film) au jeu pas très subtil mais suffisamment décontracté pour rendre presque attachant son personnage d’ex-vedette des cours ayant viré has-been, on retrouve quelques gloires des seventies (Martin Sheen, Valerie Perrine, Gerrit Graham), la copine de Schwarzy dans Commando, Rae Dawn Chong, et Betsy « Angel » Russell.

Mineur à tout points de vue mais pas désagréable à regarder.
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