[Disco Fury] Thank God It's Friday - Robert Klane (1978)

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Superwonderscope
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[Disco Fury] Thank God It's Friday - Robert Klane (1978)

Message par Superwonderscope »

:shock: wAoW :shock:

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Le 5.1 explose de manière continue de Disco frénétique dès que le Z1 se met en route. c'est donc parti pour 90 minutes ininterrompues de Disco Inferno :D (Hormis quelques brèves 3 minutes où un conducteur transportant les instruments des Commodores, perdu en rase campagne, entonne un solo de batterie pour convaincre les flics qu'il n'a pas volé le matos :D ).

Sommet de n'imorte quoi, un peu au diapason d'un Rock All Night 20 ans plus tot, c'est un film à la gloire du Disco. ici donc The Commodores chantant "too hot to trot" ou encore Donna Summer dans le role d'une jeune femme cherchant sa première chance. A savoir à la fameuse discothèque "ZOO" où elle souhaite entonner live sa demo de "Last dance" - pour laquelle elle obtiendra un Oscar!-.

On suit le destin éphèmère de quelques individus venant participer à un concours de danse - la patron de la boite séducteur (Jeff Goldblum), un danseur latino qui ne pense qu'à danser (Chick Vennera dans le role de Merv Gomez-The Leatherman!), deux jeunes ados en manque de disco (dont la fille du producteur Alan Landsburg ... et Terri Nun qui allait devenait la chanteuse du groupe Berlin!- , une jeune provinciale cherchant "un chic type (Debra Winger), etc..

Une scène Qui sort du lot : Debra en train de danser avec un joli blond sur la piste...jusqu'à ce qu'un autre arrive et lui dIse "ça vous embete si je m'immisce?"...Elle de regarder son partenaire et lui demande : "ca t'embete?" et au final Debra de se faire éjecter et de voir les deux tourtereaux entamer un disco effréné :D

On y voit sniffer du poppers, des perruques rouges aux cheveux gauffrés rouges, un travelo qui se rase les poils du torse dans les toilettes des hommes, Jeff Goldblum qui couche avec tout ce qui bouge de féminin, un tarzan qui survole la piste de danse...Aucun scénario, juste une enfilade de saynètes ponctuées de disco et un vague fil rouge (Donna Summer).

Ceci dit, le film s'était fait pilonner pour etre en fait un piètre excuse à mettre en avant un folie passagère (le Disco, donc, au meme titre que Roller Boogie pour le phénomène éphèmère du roller disco). Il n'y a aucun scénario digne de ce nom, la piste de danse fait un peu cheap, on se croirait dans un épisode de la Croisière s'amuse un peu plus kinky... mais c'est d'un point de vue culturel que le film tire ses meilleurs forces aujourd'hui. Peu de films font autant référence à cette sorte de vent de liberté d'expression corporelle, de changements comportementaux amoureux & de fin des 70's qu'a été le Disco - sexualité débridée (période pré-sida oblige), cohabitation des communautés diverses, rencontres par ordinateurs interposés, etc..

Mais le film met une indéniable patate à n'importe quelle morne soirée. Ennemi du disco, passe ton chemin car ce film sera ton cauchemar. Pour les autres, c'est du bonheur assuré quant au tempo. les gags font sourire (un peu) mais on est pas là pour ça. juste un bon beat et une période (30 ans, déjà) où le polyester venait d'être banni.

Doit etre vu pour être cru... "Dieu Merci c'est vendredi" (comme la chaine de restauration du même nom "TGI Friday's", je ne sais s'il y a un lien de cause à effet?) est estampillé Motown et Casablanca Records. Lionel Richie était encore chez les Commodores...

et même la madame statue du sigle Columbia, si sage d'habitude, commence quelques pirouettes Disco dès le générique de début :D
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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