Un manuscrit fabuleux rédigé six cents ans avant J.-C. Une prophétie : notre société va subir un grand bouleversement. Intrigué, John - le héros de cette histoire - s'envole pour le Pérou à la recherche du mystérieux grimoire...

Vous ne le saviez peut-être pas mais nous sommes tous entourés d’un champ d’énergie qui, si nous faisions l’effort de nous concentrer un petit peu afin de maîtriser cette énergie, résoudrait tout simplement tous les problèmes de la planète … enfin, c’est ce que j’ai cru comprendre en regardant ce film d’aventures fantastique signé d’un revenant de la série B vidéo des années 80, Armand Mastroianni.
Des révélations de cette importance, The Celestine prophecy en a encore 7 ou 8 en stock et si, comme moi, vous décrochez un peu en milieu de métrage, submergé par ce déluge de foutaises mystico- philosophiques, c’est pas grave : tout est résumé par écrit juste avant le générique de fin.
Riche en connotations religieuses, le film, comme le bouquin qu’il adapte, semble vouloir surfer sur la vague Da Vinci Code (je dis « semble » parce que je n’ai pas lu le roman de Brown ni vu son adaptation ciné). Dans la forme, disons que c’est plutôt plaisant à regarder. Une ambiance ensoleillée, avec de beaux paysages, une musique angélique qui pompe le Horner de Searching Bobby Fisher, quelques matte paintings bien visibles et un couple vedette aux dents blanches qui ne joue pas très bien. C’est très kitsch par moment mais pas désagréable.
Par contre, dans le contenu, c’est quand même dur à supporter jusqu'au bout. Déjà ça se veut très sérieux, ensuite c’est tout mou, ça cause pendant des plombes pour aligner des théories fumeuses et des devinettes-lieux communs que n’aurait pas renié le personnage de Wes Studi des Mystery Men et enfin ça s’achève sur le climax le plus minable qu’il m’ait été donné de voir depuis très longtemps.
Pas sûr que ce film relance la carrière ciné d’Armand Mastroianni.