
Un beau matin, Harold Crick, un obscur fonctionnaire du fisc, entend soudain une voix de femme qui se met à commenter tout ce qu'il vit, y compris ses pensées les plus intimes. Pour Harold, c'est un cauchemar qui dérègle sa vie parfaitement agencée, mais cela devient encore plus grave lorsque la voix annonce qu'il va bientôt mourir...
Harold découvre que cette voix est celle d'une romancière, Karen Eiffel, qui s'efforce désespérément d'écrire la fin de ce qui pourrait être son meilleur livre. Il ne lui reste plus qu'à trouver comment tuer son personnage principal : Harold ! Elle ignore que celui-ci existe, qu'il entend ses mots et connaît le sort qu'elle lui réserve...
Pour s'en sortir vivant, Harold doit changer son destin. Sa seule chance est de devenir un personnage de comédie, puisque ceux-ci ne sont jamais tués...
Vu hier et j'ai franchement adoré !
Pourtant ça n'était pas gagné d'avance, la bande annonce m'ayant donné l'impression d'une comédie un brin poussive qui se reposerait sur un scénario un peu plus malin que la moyenne...
A l'arrivée, nulle confirmation de cette impression mais tout le contraire : le côté comédie du film est vraiment sous jacent et l'argument fantastique surtout là pour dépeindre avec brio et émotion l'inéluctabilité et la fatalité de l'existence...
Les interprètes sont magistraux, avec en tête un Will ferrel d'une rare justesse ( Maggie Gylennhall est très mignonne


un bémol toutefois : le réquisitoire contre le tabac qui pue la bienséance et qui n'avait rien à foutre là...