Kenneth, un employé de bureau très timide, se donne corps et âme à son travail. Sa petite vie demeure sans histoires jusqu'au jour où un ami lui fait découvrir un site internet où il peut commander la "femme idéale", une poupée gonflable adaptée à ses goûts.
Epanoui grâce à cette nouvelle compagne surnommée Nikki, Kenneth attire le regard de Lisa, une jeune femme récemment engagée dans son entreprise. Tourmenté par tant d'attention soudaine, Kenneth va devoir choisir entre Lisa, faite de chair et de sang, et Nikki à la plastique de silicone.
Source : Allociné.
ça fait longtemps que je souhaite vori ce film, je me suis d'ailleurs étonné qu'il n'yai pas de thread sur celui ci ici (sur l'ancien forum peut être ?) vu son sujet et l'engoument succité par May, avec qui il semble partager certains points communs.
Quelque part, il est plus proche d'un "american psycho" que d'un "may" ! C'est sympathique, assez malin, avec de vraies idées et une mise en scène correcte au vu des moyens financiers modestes mis en oeuvre. Mais il ne faut pas s'attendre au chef-d'oeuvre du siècle...
Une bonne surprise en ce qui me concerne (mais bon ... c'est souvent le cas avec les films dont je n'attends pas grand chose au départ). Le film distille assez brillamment le malaise. On se demande constamment jusqu'où ça va aller et comment ça va finir. Rip Torn est assez marrant dans le rôle du patron (ceci dit ... rien que voir sa tête dans un film me fait rire). Bref, ça mérite un p'tit coup d'oeil.
Mon jeune frère m'avait raconté avoir passé le film lors d'une soirée entre amis en pensant - et annonçant à ses convives - qu'il s'agissait d'une comédie romantique. Ca avait un peu surpris tout le monde ...
Modifié en dernier par manuma le dim. janv. 21, 2007 11:34 pm, modifié 3 fois.
Plisken a écrit :Je m'attendais à une comédie limite rose bonbon, ben j'ai pas été déçu
Mieux vaut le vendre comme ça pour un impact efficace.
Lors de son passage à Gérardmer, le film a été introduit par son auteur comme quelque chose de passablement tordu et malsain.
Ce qu'il est, mais forcément, son annonce nous a fait imaginer des choses bien au-delà de ce qu'il y avait à l'écran.
J'ai personnellement été sensible à l'atmosphère malsaine développée dans ce film (proche de May, c'est vrai Manolito). Les thèmes de la solitude et de la frustration sexuelle consécutive (pas originaux, certes) demeurent des leitmotiv intéressants car, dans mon cas, générateurs d'un sentiment particulier et ambigu: cet espèce de malaise dont l'origine doit se trouver dans une prise de conscience fort difficile à "assumer": la pitié implique une forme de dégoût... pas génial moralement.
ps: la poupée est sacrément réussie.
c'est qd même ça oui, quand monique rencontre american psycho
traitement froid qui prouve la déshumanisation le stress la pression (rien que le bruit du réveil matin ça me charcutait les nerfs ), un bon twist et effectivement on frémit un peu à se demander où va être le point de non retour
et une tres jolie actrice (la poupée par contre était bien plus sexy dans monique je crois me souvenir )