
Un fou furieux s'est mis en tête de débarasser Londres de tous les Pères Noël.Ce qui devrait déboucher sur une panique générale s'avère ne faire peur à personne, vu que tout le monde continue à s'habiller en Santa Claus.
L'inspecteur Harris décide tout de même de faire quelque chose, c'est à dire son métier. Il sera aidé par un journaliste du Daily NEWS, devra s'occuper des familles des victimes et surtout il ne devra pas ouvrir avant la fin du film le mystérieux colis qu'il a reçu par la poste (ce point final m'a d'ailleurs valu un bon sursaut).
On sent tout de suite une grosse influence HALLOWEEN sur ce métrage avec le générique carrément très proche, et la première scène: l'assassinat d'un couple sur un parking en vue subjective avec la respiration tonitruante du tueur.
Apparemment, cet anti Douce Nuit Sanglante Nuit (commencé par Edmond Purdom de PIECES) a rencontré de nombreux problèmes de fabrication, étant passé entre les mains de trois réalisateurs et ayant été re-tourné et re-monté pendant deux ans. Ca donne quelque chose d'assez décousu, dans tous les cas très slasher.
QUelques dialogues:


On peut aussi noter une bande de punks maléfiques qui volent le vélo d'un des Père Noël, et la présence de Caroline MUNRO dans son propre rôle, le temps d'une chanson (apparemment son mari faisait partie de l'équipe).
14 meurtres tout de même: empalement, coups de couteau, strangulation, électrocution, hachoir dans la tête... La palme revenant à une séquence très glauque ou un obèse se rend aux toilettes avant de se faire castrer.
Un point très amusant et triste à la fois: le compte à rebours jusqu'à Noël est faux -il est sensé ne rester que trois jours, on en verra bien plus.
Ah et c'est quand même un des rares slashers où les victimes ne se connaissent ni d'Eve ni d'Adam!

