Flyboys (2006) Tony Bill
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Flyboys (2006) Tony Bill
L'histoire vraie de l'escadrille Lafayette qu'on nous annonce ! Pendant la Première Guerre Mondiale, on trouve enfin à quoi servent les avions... A s'entre-tuer et se bombarder, pardi ! Les Américains envoient des volontaires en France pour qu'ils apprennent à piloter des avions et accessoirement se faire tuer ! Le film nous présente une poignée de ces héros américains : un cowboy, un richard, un boxeur, un predicateur... L'histoire suit donc les personnages du plancher des vaches à la gloire ou presque...
Moi, j'aime les avions parce que ça fait "Vrrrrrrrrrr". Et les vieux avions, ils faisaient vraiment "Vrrrrrrrrrrr" en volant. Alors, pensez donc, un film avec des vieux coucous (qui font "Vrrrrrrrrrr"), ça part gagnant a mes yeux. Aux commandes du coucou, on met James Franco. Un gars qui n'a pas d'bol parce qu'on lui a piqué son ranch alors il s'engage. En France, il trouvera l'amour dans les bras d'une jeune francaise peu farouche quand meme (Jennifer Becker). Pendant ce temps, Jean Reno, militaire bourru au bond fond, engueule tout le monde et sort quelques pertinences sur la vie au combat avec l'oeil triste. Dans le ciel, ca fait "Tacatac Tacatac Tacatac" quand les avions s'affrontent par dizaine et c'est vrai que c'est impressionnant. Et puis, dans le ciel, il y a les Fokker, ces triplans qui en imposent vachement plus que les bidules sur lesquels volent les heros. Et a bord des Fokker, il y a des Allemands, des vrais, des sanguinaires ! Bon, y'en a bien un, un peu chevaleresque mais le héros, il lui fera sauter la cafetière. On n'aura meme pas le temps d'en apprendre plus sur lui et c'est dommage car dans les films d'aviation sur la grande guerre, d'autres cineastes nous ont depeint quelque chose qui ressemblait a de la chevalerie ou les affrontements se faisait dans le respect de l'adversaire. La, c'est pas clair, de toutes facons, y'a tellement d'avions que c'est un peu le bordel déjà pour éviter les balles alors si on doit encore en plus se mettre a faire des courbettes a l'ennemi, ca craind !
Bon, plus prosaiquement, le film est cousu de fil blanc. La premiere partie, l'apprentissage, la decouverte du pays, s'avere la plus interessante. Ensuite, plus le film avance et plus cela devient du n'importe quoi et c'est fort dommage car il y avait matière à faire quelque chose de reellement exaltant et FLYBOYS ne l'est pas à l'arrivée. Dommage ! La faute a vouloir faire absolument dans le spectaculaire forcené à l'image de cette attaque d'un dirigeable qui tout d'un coup prend limite des airs de TORQUE. Bon, j'exagere mais comme on retrouve Martin Henderson, le héros du meilleur film de moto, ca valait la peine de le noter ! Le reel probleme du film, c'est qu'il a du mal a faire la part des choses entre les scenes intimistes (relation amoureuse, camaraderie...) et les vols. Quand on a les pieds sur terre, l'impression est de voir un drame convenu et, dans les airs, un blockbuster nourri au kerozene (surtout lors de la derniere demi heure). C'est assez etrange comme melange.
Ca ne va pas faire de l'ombre au CREPUSCULE DES AIGLES, malheureusement. Certes, FLYBOYS, c'est plus "Vrrrrrrr" et "Tacatac Tacatac" mais c'est tout ! Mais bon, FLYBOYS, ca se laisse quand meme regarder, c'est pas non plus chiant, c'est juste plaisant et c'est tout !
Moi, j'aime les avions parce que ça fait "Vrrrrrrrrrr". Et les vieux avions, ils faisaient vraiment "Vrrrrrrrrrrr" en volant. Alors, pensez donc, un film avec des vieux coucous (qui font "Vrrrrrrrrrr"), ça part gagnant a mes yeux. Aux commandes du coucou, on met James Franco. Un gars qui n'a pas d'bol parce qu'on lui a piqué son ranch alors il s'engage. En France, il trouvera l'amour dans les bras d'une jeune francaise peu farouche quand meme (Jennifer Becker). Pendant ce temps, Jean Reno, militaire bourru au bond fond, engueule tout le monde et sort quelques pertinences sur la vie au combat avec l'oeil triste. Dans le ciel, ca fait "Tacatac Tacatac Tacatac" quand les avions s'affrontent par dizaine et c'est vrai que c'est impressionnant. Et puis, dans le ciel, il y a les Fokker, ces triplans qui en imposent vachement plus que les bidules sur lesquels volent les heros. Et a bord des Fokker, il y a des Allemands, des vrais, des sanguinaires ! Bon, y'en a bien un, un peu chevaleresque mais le héros, il lui fera sauter la cafetière. On n'aura meme pas le temps d'en apprendre plus sur lui et c'est dommage car dans les films d'aviation sur la grande guerre, d'autres cineastes nous ont depeint quelque chose qui ressemblait a de la chevalerie ou les affrontements se faisait dans le respect de l'adversaire. La, c'est pas clair, de toutes facons, y'a tellement d'avions que c'est un peu le bordel déjà pour éviter les balles alors si on doit encore en plus se mettre a faire des courbettes a l'ennemi, ca craind !
Bon, plus prosaiquement, le film est cousu de fil blanc. La premiere partie, l'apprentissage, la decouverte du pays, s'avere la plus interessante. Ensuite, plus le film avance et plus cela devient du n'importe quoi et c'est fort dommage car il y avait matière à faire quelque chose de reellement exaltant et FLYBOYS ne l'est pas à l'arrivée. Dommage ! La faute a vouloir faire absolument dans le spectaculaire forcené à l'image de cette attaque d'un dirigeable qui tout d'un coup prend limite des airs de TORQUE. Bon, j'exagere mais comme on retrouve Martin Henderson, le héros du meilleur film de moto, ca valait la peine de le noter ! Le reel probleme du film, c'est qu'il a du mal a faire la part des choses entre les scenes intimistes (relation amoureuse, camaraderie...) et les vols. Quand on a les pieds sur terre, l'impression est de voir un drame convenu et, dans les airs, un blockbuster nourri au kerozene (surtout lors de la derniere demi heure). C'est assez etrange comme melange.
Ca ne va pas faire de l'ombre au CREPUSCULE DES AIGLES, malheureusement. Certes, FLYBOYS, c'est plus "Vrrrrrrr" et "Tacatac Tacatac" mais c'est tout ! Mais bon, FLYBOYS, ca se laisse quand meme regarder, c'est pas non plus chiant, c'est juste plaisant et c'est tout !
Modifié en dernier par arioch le mer. févr. 14, 2007 4:29 pm, modifié 1 fois.
"Fuck The World", Rambo
Ah, je ne pensais pas qu'il avait couté si cher que ca. A l'ecran, ca ne fait pas super friqué. En fait, tu as maximum 15 acteurs au sol et 200 avions en image de synthese dans les airs.Manolito a écrit :Très gros échec commercial aux USA pour ce film relativement couteux
Tiens, l'histoire de "couteux", ca me fait penser a une scene qui se deroule dans les tranchées. Et, la, c'est la cata car c'est inepte comme situation ! Genre, un peu comme dans un film de Mel Brooks, t'as les tranchée, et le heros qui se pointe en plein milieu comme si il venait d'un autre film. D'ailleurs, ca surprend tout le monde parce qu'a ce moment la, les Allemands, ils sont tellement pêté de rire qu'ils arrivent meme plus a viser correctement ! D'ailleurs, c'est a partir de ce moment que le film fait une plongée vertigineuse car des ce moment surrealiste, on ne peux plus du tout croire ce que l'on nous donne a voir sur l'ecran.
"Fuck The World", Rambo
Tiens donc ! Je l'ai fini hier soir celui-là et je m'appretais à pondre un petit thread dessus.
Bon, du coup j'ai pas grand chose à ajouter à ce qu'a dit Arioch. Dans les airs, c'est la WW1 à la sauce xXx, sur terre c'est du mélo à la Judith Krantz. Je voulais égaement parler de cette scène top nawak du héros qui se pose au milieu des tranchées en pleine bataille pour aller sauver son pote mais c'est déjà fait ...
En fait, ce qui m'a attiré et intrigué là-dedans, c'est la présence de Tony Bill aux commandes de cette grosse prod. Le gars est plutôt spécialisé dans le drame intimiste - on lui doit le très beau Five Corners avec Jodie Foster et John Turturro - et n'avait plus rien tourné pour le cinéma depuis A Home of their own - un honnête petit mélo rural avec Kathie Bates - en 1993. J'espérais que ce choix surprenant apporte quelque chose au film, un petit plus de personnalité, mais à l'évidence Tony Bill n'a pas trop cherché à se faire remarquer pour son grand come-back.
Bon, du coup j'ai pas grand chose à ajouter à ce qu'a dit Arioch. Dans les airs, c'est la WW1 à la sauce xXx, sur terre c'est du mélo à la Judith Krantz. Je voulais égaement parler de cette scène top nawak du héros qui se pose au milieu des tranchées en pleine bataille pour aller sauver son pote mais c'est déjà fait ...
En fait, ce qui m'a attiré et intrigué là-dedans, c'est la présence de Tony Bill aux commandes de cette grosse prod. Le gars est plutôt spécialisé dans le drame intimiste - on lui doit le très beau Five Corners avec Jodie Foster et John Turturro - et n'avait plus rien tourné pour le cinéma depuis A Home of their own - un honnête petit mélo rural avec Kathie Bates - en 1993. J'espérais que ce choix surprenant apporte quelque chose au film, un petit plus de personnalité, mais à l'évidence Tony Bill n'a pas trop cherché à se faire remarquer pour son grand come-back.
Désolé, Manuma ! Par contre, ce que tu expliques sur Tony Bill donne un eclairage. Peut etre que le bonhomme a fait son film au sol mais que des les decollages, le film lui a echappé pour passer entre les mains des techniciens d'effets speciaux. Parce qu'il y a vraiment de grosse difference par endroit que ce soit dans la maniere de filmer voire meme les eclairages.
"Fuck The World", Rambo
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Petit hors sujet...
C'est étonnant combien les mythes ont la vie dure. Il en va ainsi du mythe des combats chevaleresques dans les airs pendant la 1ère Guerre Mondiale. En fait, ce mythe est une construction de la propagande des deux côtés des tranchées.
Les combats aériens de l'époque ressemblaient plus à ce que l'on peut voir dans Le Tigre du Ciel que dans Le Crépuscule des Dieux (à l'exception du personnage interprété par Peppard dans ce dernier film).
Fin du hors sujet...
C'est étonnant combien les mythes ont la vie dure. Il en va ainsi du mythe des combats chevaleresques dans les airs pendant la 1ère Guerre Mondiale. En fait, ce mythe est une construction de la propagande des deux côtés des tranchées.
Les combats aériens de l'époque ressemblaient plus à ce que l'on peut voir dans Le Tigre du Ciel que dans Le Crépuscule des Dieux (à l'exception du personnage interprété par Peppard dans ce dernier film).
Fin du hors sujet...

De Mortderiribus non est rigolandum.
Surement mais c'est quand meme plus sympa de voir des mecs chevaleresques que des types sans charisme monter dans des zincs, flinguer d'autres types. L'idée, c'est pas vraiment de savoir, pour moi, si c'est realiste ou pas. Mais, en fait le gros du probleme de FLYBOYS, c'est que de toutes facons, c'est completement irreel quel que soit le comportement des mecs. Le film emet aussi l'idee d'un code du pilote de chasse.
"Fuck The World", Rambo
J'ai également eu l'impression que le pére Bill n'avait pas trop mis le nez dans toutes les séquence dites "aériennes". En revanche, l'histoire d'amour sirupeuse entre le héros et Lucienne la p ... (Ah non, merde, elle était juste passée au bordel échanger une miche de pain le jour où le héros l'a rencontré (dixit la taulière)arioch a écrit :Désolé, Manuma ! Par contre, ce que tu expliques sur Tony Bill donne un eclairage. Peut etre que le bonhomme a fait son film au sol mais que des les decollages, le film lui a echappé pour passer entre les mains des techniciens d'effets speciaux. Parce qu'il y a vraiment de grosse difference par endroit que ce soit dans la maniere de filmer voire meme les eclairages.

Autrement, en parlant de Mel Brooks, l'interminable plan latéral sur lequel défile le dirigeable allemand m'a fait penser sur le coup à ce plan parodique du vaisseau spatiale qui n'en finit plus de La Folle histoire de l'espace (je me demande par ailleurs s'il n'y a pas également un plan de ce type dans Galaxina).
Autrement Le Tigre du ciel est effectivement infiniment mieux que ça. Ne serait-ce que parce que l'on ressent vraiment la peur des pilotes dans celui-ci. Le dernier film de William Wellman, Lafayette escadrille, portait également sur le même sujet. Je l'ai vu au cinéma de minuit il y a fort longtemps mais j'avoue je ne m'en rappelle pas beaucoup.
Modifié en dernier par manuma le jeu. févr. 15, 2007 9:48 am, modifié 3 fois.
Je n'avais pas fait le rapprochement. J'aime beaucoup ce film avec Tomei et Slater.manuma a écrit :arioch a écrit :m'a bien rappelé dans son ambiance premier degré, son style mélodramatique d'une autre époque, deux des ses précédentes réalisations : Untamed Heart avec Christian Slater
"Fuck The World", Rambo
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Vu, revu et rerevu. Ce film académique enfile les clichés avec une aisance qui fait peur. Tout semble en carton pâte, même Jean Reno. Acteurs transparents, musique lénifiante, CGI moches et scénario cousu de fil blanc. Même la fille amoureuse du héros est laide. Pas une surprise en 2h10... faut l'faire. Bide mérité.
Ma p'tite note : 3/10
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Bonne grosse production qui réussit sa mission divertir avant tout, un film a l'ancienne avec son coté très naïf. Une tripoté de seconds rôles bien utilisés, des batailles aériennes bien mise en scène. Le spectacle est totale ont avait pas vu pareil bataille aérienne depuis Captain Sky mais bon là sa n'a rien a voir.
Film de guerre n'ayant pas la classe de la kermesse des aigles, il se laisse pourtant voir sans problème.
Attention cependant le film est bourré de stéréotype en tous genre, et très loin d'une quelconque réalité historique (la France de 14-18 par les ricains)
Film de guerre n'ayant pas la classe de la kermesse des aigles, il se laisse pourtant voir sans problème.
Attention cependant le film est bourré de stéréotype en tous genre, et très loin d'une quelconque réalité historique (la France de 14-18 par les ricains)

Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
Snake Plisken Escape from NY

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