Enchanted April - Mike Newell (1991)

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Superwonderscope
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Enchanted April - Mike Newell (1991)

Message par Superwonderscope »

Une vraie réussite dans la carrière très éclectique de Mike Newell. Produit par la BBC , et destiné à la télévison au départ, le film connut une carrière cinéma dans plusieurs pays, jusqu'à bénéficier de plusieurs nominations aux Oscars.

1923. Lottie (Josie Lawrence) et Rose (Miranda Richardson) échappent à la grisaille londonienne et louent une villa en Italie. Afin de paratger le loyer, elle proposent à Lady dester (Polly Walker), une femme branchée et Mrs Fisher (Joan Plowright), une vieile femme solitaire et acariatre de les rejoindre. Les 4 Femmes, qui pour des raisons toutes iddférentes, se retrouvent à San Salvatore pour essayer d'oublier leur vie anglaise.

Curieux mélange de comédie de moeurs, le film se traduit par plusieurs ruptures de ton qui le font parfois glisser légèrement vers le fantasque (voir le fantastique à l'image finale), ou même la gravité. Du constat d'échec de ces 4 femmes aux origines différentes (entre ahute société anglaise et middle class), le séjour de cet Avril Enchanté va leur ouvrir des possibilités qu'elles ne soupçonnaient pas.

De brefs moments en voix off traduisent de manière plutot adroite leur malaise intérieur, qu'elles n'osent aborder frontalement. On pense parfois Katherine Mansfield. Une sorte de légère émancipation. Comme le changement géogaphique modifait la perception des structures sociales et du modèle relationnel homme/femme.

Le fil tente de jouer sur les clichés d'opposition Angleterre/Italie, habitudes & rythmes de vie, tout en glissant sur les évdiences que l'on croit acquises en fonction de la présentation de chacun des personnages.

Vouloir que les persoannges soient comme on voudrait qu'ils soient est une erreur, et le film le rend particulièrment bien. Une mise en scène très proche des visages, traquant les attentions, regards et autres gestes traduisant la maladresse, le petit bonheur ou la moindre tristesse. Et une mutlitutde de détauls que je découvre à chaque vision.

Beaucoup plus complexe qu'il n'y parait, le film est une vraie réussite sur le mode du portrait de groupe.

A noter Jim Broadbent dans le role du mari de Rose, qui vit en écrivant des romans licencieux. Il y est, comme régulièrement, parfait.

Vu sur la VHS Delta Video, VOST, 1.66:1 stereo.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Manolito
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Message par Manolito »

Mes géniteurs adorent, moi je ne peux pas... Du cinéma pour vieille dame anglaise, bien propre, bien lisse, sans réelle personnalité et à la psychologie "romanesque" prévisible. Un film plat qui ne me parle vraiment pas....
manuma
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Message par manuma »

Je n'étais pas du tout rentré dans le film non plus. Et pourtant, n'ayant lu que des bonnes choses dessus et ne craignant généralement pas ce type de cinéma british, un peu guindé mais parfois touchant, je pensais mon adhésion acquise d'avance. Ben loupé, j'avais trouvé ça sans saveur et interminable.
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