Une jeune actrice se voit proposer une petite fortune pour remettre à un éditeur les lettres d'amour de son père écrivain. Après une absence de sept ans, elle est de retour au domicile parental et découvre que son père héberge de nombreux individus parmi lesquels un vagabond et un étudiant.
Je me suis laissé tenter par la distribution, plutôt intéressante (Zooey Deschanel, Will Ferrell, Sam Bottoms, Ed Harris et Amy Madigan), en redoutant quand même un peu l’un de ces petits films simili indy qui se la pète, comme Hollywood en produit beaucoup depuis quelques temps. Et c’est malheureusement pile poil ça, Winter passing, un drame intimiste bien creux et bien caricatural qui se prend vraiment très au sérieux.
Au programme donc : des dialogues super lourds, des personnages irritants aux traumas déjà vus un millier de fois, évoluant au sein d’une intrigue casse couilles à base de secrets et règlements de compte familiaux, et quelques accords à la guitare sèche ou au piano en guise de musique pour faire simple et profond. Le film tente également par moment de cultiver l’insolite et l'humour à froid mais ça fait forcé, calculé, comme tout le reste.
Bref, je n’ai pas accroché du tout.