Si l'histoire de base peut paraître alléchante, elle ne sert malheureusement surtout de prétexte qu'à un enchainement de scènes de sexe soft (alléchantes également, remarquez). Mais ce qui n'aurait pû être qu'un soft-core movie de plus devient, grâce aux bonnes gens de chez Retromedia et surtout grâce à Fred Olen Ray (qui signe ici de son pseudo réservé aux comédies coquines, Nicholas Medina), un croustillant téléfilm revisitant les atmosphères du western spaghetti. A commencer par le générique qui utilise les couleurs sépia et l'ambiance du générique du "Bon, la Brute et le Truand" de Sergio Leone. Les décors, sans être vraiment exploités (et de toute façon peut-être ne sont-ils guère exploitables), nous plongent bien dans l'esprit d'un ville-fantôme perdue au milieu de nulle part, et on a même droit au duel final, avec plans rituels de rigueur, mais avec une touche "cul" (c'est le cas de le dire, ceux qui verront comprendront) qui parachève l'immersion du genre dans la comédie érotique, et c'est quand même super bonnard.
L'humour reste très bon, surtout grace à la performance de Jay Richardson, un habitué des productions Retromedia, et qui est vraiment un acteur intéressant.
Quant aux scènes de sexe même, à part un trio lesbien incroyablement décevant (c'est un comble

Au final, on passe un bon petit moment devant sa téloche, surtout que le film est juste court comme il faut; on se marre bien, on se rince l'oeil, et notre côté cinéphile est flatté dans le sens du poil (il n'y a bien que lui qui est poilu, d'ailleurs...).
Dispo en zone 1, en double programme avec "Bikini Academy" (ou "Babe Watch - The Forbidden Parody").