Il Bacio di Una Morta - Carlo Infascelli (1974)

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Superwonderscope
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Il Bacio di Una Morta - Carlo Infascelli (1974)

Message par Superwonderscope »

Sortie DVD d'un film thriller/horreur relativement obscur de Carlo Infascelli (scéanriste/réalisatuer/producteur de Décamérotico comme Canterbury Interdit), chez Surf Video, à moins de 13€.

avec Silvia Dionisio, Karin Schubert, Peter Lee Lawrence, Orso Maria Guerrini, Luciano Pigozzi (Alan Collins)

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Italien mono.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
manuma
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Re: Il Bacio di Una Morta - Carlo Infascelli (1974)

Message par manuma »

Ceux qui espèrent un un film d'épouvante risquent de déchanter rapidement. Les 10 premières minutes font certes parfaitement illusion. On est accueilli dans le film par l'inquiétante trombine d'Alan Collins en majordome puis, par une nuit d'orage, on s'en va ouvrir le cercueil d'une femme fraichement décédée, laquelle ressuscite miraculeusement ... en quelque sorte. Du coup j'ai cru à un essai tardif de fantastique gothique à la Bava / Margheriti. Et puis démarre un long flash-back qui change totalement la donne. Et l'on se retrouve dans un mélo d'époque tout ce qu'il y a de plus classique, avec histoires d'adultère, de secrets de famille et d'héritage secrètement convoité.

Tout ça n'est pas désagréable, et je trouve que Infascelli se débrouille plutôt bien à la réalisation. Ce n'est sans doute pas d'une grande créativité mais il livre un produit soigné, qui ne fait jamais rachitique pour un film à costumes au budget sans doute modeste (cela se ressent quand même un peu par moment, comme dans la séquence du bal, qui ouvre le flash-back). L'interprétation est correcte, davantage relevée côté féminin (avec un affrontement Silvia Dionisio la gentille vs Karin Schubert la méchante) que masculin. Quant à la musique de Lallo Gori, elle surprend par moment dans son plaquage de sonorités synthétiques très mid-seventies sur des mélodies vieillottes de l'ère pré-morriconien. En résumé, regardable mais pas indispensable.
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