Bimba di Satana -1982 - Mario Bianchi

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igorfx
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Bimba di Satana -1982 - Mario Bianchi

Message par igorfx »

Ce film de Andrea Bianchi a fait l'honneur d'un sortie chez X-Rated Kult Video en Allemagne avec un disque qui semble honnète mais pas exempt de quelques critiques si j'en crois la critique de DVDManiacs :

http://www.dvdmaniacs.net/Reviews/A-D/bimba.htm

Il aura aussi bientôt l'honneur d'une sortie en Z1 via l'éditeur Bis du moment, c'est-à-dire Severin films:

http://www.severin-films.com/future.html

Mais la question est : que vaut vraiment le film !?

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Modifié en dernier par igorfx le mar. avr. 24, 2007 7:24 pm, modifié 1 fois.
trepanator
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Message par trepanator »

c'est une sorte de suite à l'excellent Malabimba découvert grace à l'ami Draven ! 8) je ne l'ai pas vu mais il a une réputation assez excecrable... et il semblerait qu'il ne contienne pas d'inserts pornos contrairement à Malabimba ! au fait, celui-ci est réalisé par Mario Bianchi et non pas Andrea ! :wink:
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igorfx
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Message par igorfx »

trepanator a écrit : au fait, celui-ci est réalisé par Mario Bianchi et non pas Andrea ! :wink:
ok je corrige, merci :wink:
eric draven
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Message par eric draven »

trepanator a écrit :c'est une sorte de suite à l'excellent Malabimba découvert grace à l'ami Draven ! 8)
Je vois que tu as passé un bon moment avec ce nounours en peluche violeur et amateur de cunni!! 8)

La bimba di Satana est en effet un rip-off de Malabimba sorti en 1982 et souffrant d'une bien mauvaise réputation.

La comtesse Maria git dans la crypte d'un chateau. Alors que sa fille Myriam lui rend visite, le cadavre prend vie. Le comte est heroinomane, son fils en chaise roulante, voyeur obsédé par son infirmière, une nonne.
C'est alors que la comtesse prend possession de Myriam qui décime les occupants du chateau...

Rien de trés original pour ce remake réalisé par Mario Bianchi, fils de Roberto Montero Bianchi, réputé pour ses oeuvrettes du pauvre.

A ce niveau, La bimba di satana est peut etre son travail le plus artistique.
Au crédit du film, sa magnifique photographie et l'utilisation du décor du chateau et sa crypte qui rapelle quelque peu un certain cinéma gothique italien 70s.
A cela ajoutons la belle BO de Nico Catanese, parfois envoutante qui colle parfaitement à l'ambiance.

Hormis cela, La bimba.. est d'un profond ennui et c'est avec une forte envie de faire avance rapide qu'on visionne le film.
Concu comme un produit erotico-hard au départ, le film fut réduit a un simple softcore d'ou il ne reste rien ou si peu, le film ayant été de plus mutilé de sa séquence la plus hard: la masturbation de la Giordano sur son lit, observé par le regard halluciné de l'handicapé voyeur alors que le serviteur dévore un coq vivant a pleines dents. 8)

Ne reste que quelques contorsions erotiques de la Giordano et le pauvre coq.

Disparu aussi les quelques plans erotiques de l'handicapé aux prises avec Myriam, s'appretant à une bien coquine fellation, ne subsiste qu'un plan de nu intégral de l'handicapé 8) , quelques nus rapides de la Giordano et quelques micro scenes erotiques perdues dans une crypte d'ennui ou de rire: le zombi momie attaquant l'handicapé possédé!

La bimba di satana est en fin de compte un obscur petit film plutot étrange jouant la carte du sexploitation aussi vite vu qu'oublié à l'image de ses protagonistes.

La Giordano alors en pleine décadence juste avant de sombrer dans des oeuvres aux limites du hard renia ce film qu'elle jugea inutile. "Oeuvre stupide dans laquelle j'ai refusé de tourner les scenes de sexe tant je me suis sentie humiliée, abusée et exploitée" dit elle aujourd'hui.

Aux cotés de la Giordano, le regard bovin de la blonde Jacqueline Dupré a mille lieues de l'inquiétante katell Lanec de Malabimba et la présence d'une des grandes sales du cinéma italien, la Frajese, porn star incontournable d'alors, la Frajese étalant sa nudité dans le role de la comtesse.

Bref: deception pour cette inutilité pelliculaire qui ne fait effet que pour ses décors, sa BO et les fans du regard torve de la Giordano qui passe son temps à se coiffer!

La VHS italienne fait 70 minutes, trés belle image, sorti chez Vivivideo (Cut).

Le film dans sa version integrale devrait etre de 74 minutes.

A voir quelle version sort donc en DVD! :roll:
Modifié en dernier par eric draven le lun. mars 16, 2009 10:49 pm, modifié 1 fois.
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eric draven
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Message par eric draven »

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Superwonderscope
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Re: Bimba di Satana -1982 - Mario Bianchi

Message par Superwonderscope »

Moui... bon ben il n'y a vraiment pas de quoi hurler, en effet. Oeuvrette strictement sans aucun interet, cette poupée de Satan divague pendant la moitié du film, où on ne comprend pas vraiment le pourquoi du comment. Ce n'est qu'à la seconde moitié que l'intrigue est pleinement révélée - il faut en fait qu'on s'en fiche un peu. Cette histoire de vengeance d'outretombe n'est en fait guère intéressante et les meurtres (totalement dépourvus de sang) ne sont là que pour rallonger une sauce presqu'inexistante.

le budget est en effet inexistant - il n'y a rien dans ce chateau! C'est à croire que l'ISF est passé par là et a tout raflé des meubles jusqu'au plafond :D

pourtant, il y a un vrai soin donné au métrage. la photographie est plaisante, les décors bien mis en valeurs. Une caméra assez mobile/à l'épaule donne quelques plans inquiétants (dans la crypte, notamment). La musique colle bien à l'ensemble et donne un côté morbide réussi. Il y a un semblant d'atmosphère, c'est indéniable. Dommage qu'il ne se passe rien.

Il y a un mort-vivant qui s'éveille pour une raison inconnue, pas mal de scènes déshabillées (Mariangela Giordano y est très belle) et on sent que le scénario s'étend à son possible, c'est à dire pas grand chose. En fait, on ne sait pas très bien ce que veut faire le réalisateur. pour un film d'horreur, c'est loupé car il n'y a rien. Pour l'épouvante, là aussi, c'est niet. Film érotique : c'est assez timide, même pour 1982. Film fantastique, donc, entre possession/réincarnation et film de fantome... le film arrive bien tard pour provoquer un moindre frisson. Il reste la beauté presque poétique (si,si!) de quelques rares plans.

Par contre, quelques détails cités par draven sont inexacts. le zombie-momie attaque bien quelqu'un, mais c'est le serviteur et pas l'handicapé. Et le serviteur dévore bien un coq, mais ce n'est pas en alternance avec la séquence de masturbation

le DVD dure 74 mn (tout du moins 73 mn 58 pour etre exact). Jaquette honteusement mensongère. la copie est plutôt jolie, en fait. Très jolis contrastes dans les scène de nuit et d'intérieur de la crypte (où M. Giordano est conduite à la fin, par exemple). Le chateau ressemble à celui utilisé dans d'autres films simili-gothiques italiens (à tout hasard, ça m'a fait penser à celui de Burial Ground) et ses décors intérieurs y sont bien utilisés.

l'interview de Mario Bianchi est intéressante, bien que montée à la hache, certains de ses commentaires (sur Marina Frajese) étant coupés brutalement §£ . Il est assez conscient de sa carrière et de ce que représente le film. Plus le film annonce d'origine.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Teurk le Sicaire
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Re: Bimba di Satana -1982 - Mario Bianchi

Message par Teurk le Sicaire »

Une famille bourgeoise est endeuillée par la mort de la matriarche, dont la cause exacte semble vouloir être étouffée. Le huis clos qui s'ensuit révèle rapidement les travers de chacun : père tyrannique et héroïnomane, feu-épouse volage, frère handicapé moteur voyeuriste, médecin adultère, nurse aux sous-vêtements délicats sous la bure, prêtre occultiste et gamine possédée par l'esprit vengeur de maman. Toutes ces bonnes raisons pour profiter de la mise à nu de l'intégralité du casting féminin, même les mortes, mais aussi d'un gros plan zizi (mou) - je précise car L'enfant de Satan a aussi connu une distribution dans les circuits pornos suite à l'ajout de stock shots hards.

Le résultat n'est pas très follichon, avec une unité de lieu pauvrette qui n'interdit par certains plans sympas mais trop rares. Les scènes érotiques tirent également trop sur la pelloche, même si le couple Eros et Thanatos fait sens. L'idée d'insister sur la toute-puissance socio-patriarcale de Don Aguilar virant à la paranoïa domestique est malheureusement sous-exploitée, encore que le tabou de l'inceste semble montré comme l'ultime rempart aux velléités d'accaparation du bonhomme. Reste le regard de poisson zombie de Jaqueline Dupré qui sied bien à son personnage envoûté tout en conservant une certaine puissance (jamais remis au service d'un autre tournage).

En bonus, Mario Bianchi semble s'excuser du film, opportunité pour lui de sortir de son registre (la comédie dont un intriguant Blanche-Neige et les 7 sadiques), freiné par un budget ridicule (il parle d'un équivalent actuel de 150.000 € !), un script bien trop court, des acteurs aux compétences hétérogènes et une nudité contractuelle.
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