Trois générations d'une même famille se retrouve pour les obsèques du patriarche. Rapidement, à cette occasion, chacun découvre les secrets et les relations cachées des autres.
Encore une petite réunion de famille un peu secouée de la cafetière. On avait déjà eu droit dans la même veine aux pas très bons Passed away de Charlie Peters et Home for the Holidays de Jodie Foster, et ce premier film de Michael Clancy n’est guère plus enthousiasmant.
Les personnages se veulent hauts en couleur et décalés mais je les trouve surtout prévisibles et caricaturaux. On nage dans l’anti-conformisme facile, voire factice, et les bons sentiments. Tout repose sur des numéros d’acteur bien exécutés mais sans aucune surprise. Seule Debra Winger, que je n’avais pas reconnu dans sa première scène, sort un peu du lot dans une prestation de lesbienne refoulée un peu moins routinière que celles de ses camarades.
Comme cela était déjà le cas sur les deux films cités plus hauts, Eulogy vaut donc surtout le déplacement pour sa belle distribution (Debra Winger donc, mais aussi Hank Azaria, Ray Romano, Jesse Bradford, Zooey Deschanel, Glenne Headly, Famke Janssen, Piper Laurie, Kelly Preston, Rene Auberjonois et Rip Torn dans le rôle du mort) même si celle-ci demeure donc assez mal exploitée. Présenté à Sundance en 2004. Inédit ici je crois, en salles en tout cas ...