Le procédé n'apporte pas grand chose au film, les seules scénes en 3D se contentant de montrer le fameux parasite sauter au visage du spectateur ou tout aussi charmant de lui faire couler un filet de sang sortant d'une canule plantée dans l'abdomen d'un pauvre punk.
Pour le reste, Parasite est une petite série de SF guère imaginative se situant dans un futur post-nucléaire où les USA ont été en parti réduit à une terre desertique. Sur ces landes arides un medecin s'est implanté dans le ventre un nouveau genre de parasite qu'il a lui même crée et qu'on veut désormais lui voler.
Sur cet échantillon de scénario dont on ne cherche ni la logique ni la cohérence, Band oblige, le réalisateur nous concocte une petite série B bénéficiant d'un trés beau scope dont le majeur problème hormis son total manque de logique donc, est son rythme inégal, tout en dents de scie.
Aprés une ouverture fort prometteuse et assez angoissante où on assiste à l'injection des monstres dans l'abdomen du scientifique et l'explosion de son ventre, séquence qui s'avère être un cauchemar, le film se traine en longueur et se perd en bavardages et scénes d'une platitude flagrante.
C'est donc avec impatience qu'on attend les fameuses apparitions du parasite, sorte de grosse larve visqueuse munie de dents. Mais il faut avouer qu'elles sont plutot gentillettes, Band se contentant de montrer le monstre verdatre collé à la peau de malheureuses victimes agonisantes. Il faudra attendre le final pour que l'action arrive enfin et que le véritable gore surgisse bien qu'une fois encore il demeure assez soft.
On pourra reprocher au film la rapidité de ce final alors qu'on commencait enfin à s'amuser un peu et son manque d'imagination quant à la destruction du fameux parasite dans un simple incendie.
Hormis cela, Parasite accumule toutes ficelles du genre et les stereotypes. On a ainsi droit au bon médecin, la jolie et prude jeune fille qui s'en amourache, la bande de vilains punk, le méchant de service et les indispensables plans de poitrines nues totalement inutiles ici mais récurrentes aux oeuvres Band, le tout sur fond de petit village moribond perdu au milieu du désert, ère post-apocalyptique oblige.
Sans jamais vraiment ennuyé, Parasite ne passionne jamais réellement non plus. Il lui manque justement cette touche de folie qu'une telle oeuvre aurait du posséder ainsi qu'un rythme plus soutenu, le visionner en plat d'autre part lui enlevant son peu d'interet.
Au génèrique on reconnaitra Demi Moore
Dommage qu'elle n'ait pas étè anéantie avec le parasite!












