Jersey Girl - David Burton Morris (1992)

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Superwonderscope
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Jersey Girl - David Burton Morris (1992)

Message par Superwonderscope »

Avant le familio-culcul opus du même nom de kevin Smith, il y avait un autre film du même nom traitant du même sujet sur le mode "je-m'occupe-de-ma-vie-ou-je-privilégie-ma-carrière?"

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Toby Mastellone (Jami Gertz) vit dans le New Jersey où elle s'occupe d'un jardin d'enfants. Avec ses copines, elle ne reve que d'une chose. s'chapper d'Hackensack et rencontrer l'homme de ses reves, riche, beau et de New York. Prenant son courage à deux maisn, elle s'y rend et par inadvertance, provoque un accident avec Sal (Dylan McDermott). Celui-ci, plutot ennuyé par Toby, va finalement se décider à sortir avec elle. Il faut dire que sa fiancée (Sheryl lee) , propriétaire d'une galerie d'art, vient plus ou moins de le jeter.

Après le brut Patti Rocks, il est étonnant de voir ue david Buront Morris ait accepté une comédie romantique du niveau de Jersey Girl. Pour replacer la géographie, le New jersey est à peu près ce que le 9-3 est à Paris. Deux mondes différents, deux perceptions de la vie, deux niveaux de vie.

Le film croque avec assez de justesse le quotidiens de 4 copines vivant à Hackensack. Conscientes de qui elles sont (moins bien fringuées à qu'à NYC, pas jolies, avec un accent, sans fric), elles n'en sont pas moins amies.

Suf que lorsque l'une d'entre elles s'entiche d'un gars de New york, elle semble quitter leur "milieu". C'est un peu ce qui se passe avec Sal : sa fiancée bourgeoise lui rappelle d'où il vient (du Queens) et que d'aller avec une "jersey Girl", c'est raprtir en arrière, du caniveaud'où il vient. Et, après avoir auatnt travaillé pour réussir dans la vie, c'est du gachis pur et simple.

La morale d el'histoire est relativement simple : suivre ses instincts ou faire ce que votre entourage attend de vous? la fin est, bien sûr, visible à des kiomètres. On nage en pleine comédie romantique et on voit difficilement comment tout cela pourrait mal se terminer. Mais curieusement, le film fonctionne correctement. Même si on pense à des films déjà faits par le passé (Working Girl &/ou Pretty Woman qui se mélangent...)

Tout d'abord l'abattage de Jami Gertz, transformée pour l'occasion avec des coupes de cheveux hideuses et une garde robe rose bonbon à faire palir d'envie Priscilla. Un accent du N.J à couper au couteau. Elle y est tour à tour touchante, émouvante et drole. Elle réussit à faire passer la pilule, aussi grosse soit-elle.
Sheryl Lee est parfaite en über-bitch blonde courte bourgeoise West Side portant des robes aux décolletés vertigineux et venant s'encanailler avec un ex-racaille du Queens.

Les passages les plus réussis sont celles se déroulant dans le NJ. Avec son père, et ceux avec ses amies . Jamais moqueur du milieu où ils évoluent ou de leur vie de tous les jours. ce qui n'est pas le cas de la plupart des films de majors où le New Jersey est régulièrement moqué pour son cote rital-pauvre-prolo-hors du coup.

C'est complètement inoffensif, prévisible... mais parfois charmeur, joliment mis en scène et (j'avoue) je marche à chaque fois à la fin, ça me laisse le sourire aux lèvres :) . Et j'aime beaucoup le générique début. terriblement 90's mais bien animé!

Vu au cinéma à l'époque, le film avait été sorti (très curieusement) par MK2 :shock: . Revu sur un enregistrement sur C+ de 1994, vost, stereo, 1.66:1 et 1H32.

Le titre français était Jersey Girls.


Le film est sorti en VHS chez nous, dispo en UK plein cadre

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Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Superfly
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Message par Superfly »

Comme tu dis, un bon petit film inoffensif que j'avais vu au cinéma à l'époque... belle époque où ce genre de petits films sortaient.

En même temps j'étais amoureux de Jami Gertz qui laissait deviner une belle poitrine même si elle ne l'a jamais montrée...
manuma
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Message par manuma »

Comédie sentimentale dans la veine de Pretty Woman, pas désagréable à suivre mais qui sent un peu trop le déjà vu, le prêt consommer. Ca m'avait un peu surpris aussi que David Burton Morris signe ça à l'époque. La suite de sa carrière témoigne d'ailleurs des ambitions perdues du bonhomme.

Je trouve Jami Gertz un peu tartignole là dedans mais Dylan McDermott, en prince charmant moderne et Sheryl Lee relèvent bien le niveau.
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