Sorte de thriller matiné de comédie noire, Pretty Maids all in a row raconte l'histoire de Ponce (John David Carson) adolescent fasciné par le sexe féminin et qui n'a de cesse d'etre en érection dès le premier moment d'excitation. Allant aux toilettes de son lycée pour se calmer, il découvre en fait le corps d'une jeune fille avec un mot laissé sur son corps.
Le directeur de l'école (Roddy Mc Dowall) complètement paniqué, se repose sur le Conseiller d'orientation (et coach de l'equipe de Foot), Mike (Rock Hudson). Celui-ci en pofoite d'ailleurs pour conseiller nombre de jeunes étudiantes qui passent par son canapé... il prend en charge le jeune POnce et tente de le décomplexer en demandant à la jeune prof (Angie Dickinson) de le suivre "persoennellement".
pendant ce temps, l'enquete est menée par le lieutement Sam Surcher (Telly Savalas) et un nouveau cadavre apparait. Un étudiant noir, Greeney (Philip Brown) est suspecté du faitd 'une de ses lettres à la première victime.
L'intrigue semble plus faire la part belle à une comédie de moeurs plutot noire, entre un conseiller d'éducaztion marié multipliant les aventures etudiantes, un jeune homme complexé par se sexualité réprimée et sa fascination des jeunes femmes et une jeune prof elle aussi partagée entre le-dit conseiller et l'étudiant... une sexualité libre, libérée, en pleine cohérence avec 1971, le mouvement hippie, l'explosion de la diversité raciale.
Etonnant, aussi, la déferlante de scènes de nus des jeunes "pretty maids" qui défilent chez Rock hudson. Elles finissent toutes à poil dans le bureau

Autre curiosité du casting : James Doohan (Star Trekà), Keenan Wynn dans un etrenel second role, l'ex bunny Barbara Leigh, et l'ex starlette des 70's June Fairchild (aujourd'hui devenue SDF

Le film souffre ainsi de son côté multigenre, voulant à la fois faire thriller, comédie de moeurs, comédie sexy et film ado, il se perd un peu au milieu de tout cela, hésitant un peu à chaque fois.
Ainsi cette scène de séduction entre Angie Dickinson et john David Carson , ou Angie laisse plus que deviner son corps à travers une nuisette TRES échancrée... le ton est entre comédie et séduction, mais ne sait jamais trop choisir. Il est clair que le ton comique parfgois mordant a la préférence de Vadim, mais on reste un peu sur sa faim. En ce sens, le film porte les stigmates du cinéma de Vadim, entre cinéma branchouille de l'époque, porté sur l'image de scandale du libertinage affiché de ses films, de ses velleités de peintre social teinté d'érotisme, plus que par ses talents de metteur en scène.
Là ou il reussit le mieux ici pour une fois, c'est la peinture de la société où evoluent chacun des personnages. Les dialogues à double détente sont nombreux et les acteurs sont tous dans le rythme, savourant leur côté à la fois naïf et complice.
La fin, elle aussi, demeure étrangement à double lecture. Si la révélation du teur n'est plus une surprise après 3/4 d'heure, la résolution finale de quoi surprendre de par son côté cyclique.
SPOILER
Le meilleur conseiller pour les élèves, c'est sans doute celui qui a l'expérience sexuelle. Donc le conseil par le sexe. Vive les 70's!
END SPOILER
une curiosité 70's des plus intéressantes, quand même, bizarrement restée nédite et oubliée. Où le sexe a quand même la part belle (commme Annie) et sans jugement de valeur apporté. Rare pour un film de studio.
Ceci dit, l'échec du film a précipité le retour de Roger Vadim en France. ce qui ne fut pas la meilleure chose qui put lui arriver aux reste du reste de sa filmo.