Pretty Maids all in a Row - Roger Vadim (1971)

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Superwonderscope
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Pretty Maids all in a Row - Roger Vadim (1971)

Message par Superwonderscope »

Production et écriture de Gene Rodenberry, adapté d'un roman éponyme, et réalisé par Roger Vadim pour la MGM, lors de son escapade hollywoodienne.

Sorte de thriller matiné de comédie noire, Pretty Maids all in a row raconte l'histoire de Ponce (John David Carson) adolescent fasciné par le sexe féminin et qui n'a de cesse d'etre en érection dès le premier moment d'excitation. Allant aux toilettes de son lycée pour se calmer, il découvre en fait le corps d'une jeune fille avec un mot laissé sur son corps.
Le directeur de l'école (Roddy Mc Dowall) complètement paniqué, se repose sur le Conseiller d'orientation (et coach de l'equipe de Foot), Mike (Rock Hudson). Celui-ci en pofoite d'ailleurs pour conseiller nombre de jeunes étudiantes qui passent par son canapé... il prend en charge le jeune POnce et tente de le décomplexer en demandant à la jeune prof (Angie Dickinson) de le suivre "persoennellement".

pendant ce temps, l'enquete est menée par le lieutement Sam Surcher (Telly Savalas) et un nouveau cadavre apparait. Un étudiant noir, Greeney (Philip Brown) est suspecté du faitd 'une de ses lettres à la première victime.

L'intrigue semble plus faire la part belle à une comédie de moeurs plutot noire, entre un conseiller d'éducaztion marié multipliant les aventures etudiantes, un jeune homme complexé par se sexualité réprimée et sa fascination des jeunes femmes et une jeune prof elle aussi partagée entre le-dit conseiller et l'étudiant... une sexualité libre, libérée, en pleine cohérence avec 1971, le mouvement hippie, l'explosion de la diversité raciale.

Etonnant, aussi, la déferlante de scènes de nus des jeunes "pretty maids" qui défilent chez Rock hudson. Elles finissent toutes à poil dans le bureau
:D On peut ainsi remarquer une jeune Margaret Markov, un an avant son Black mama White Mama.

Autre curiosité du casting : James Doohan (Star Trekà), Keenan Wynn dans un etrenel second role, l'ex bunny Barbara Leigh, et l'ex starlette des 70's June Fairchild (aujourd'hui devenue SDF :shock: )

Le film souffre ainsi de son côté multigenre, voulant à la fois faire thriller, comédie de moeurs, comédie sexy et film ado, il se perd un peu au milieu de tout cela, hésitant un peu à chaque fois.

Ainsi cette scène de séduction entre Angie Dickinson et john David Carson , ou Angie laisse plus que deviner son corps à travers une nuisette TRES échancrée... le ton est entre comédie et séduction, mais ne sait jamais trop choisir. Il est clair que le ton comique parfgois mordant a la préférence de Vadim, mais on reste un peu sur sa faim. En ce sens, le film porte les stigmates du cinéma de Vadim, entre cinéma branchouille de l'époque, porté sur l'image de scandale du libertinage affiché de ses films, de ses velleités de peintre social teinté d'érotisme, plus que par ses talents de metteur en scène.


Là ou il reussit le mieux ici pour une fois, c'est la peinture de la société où evoluent chacun des personnages. Les dialogues à double détente sont nombreux et les acteurs sont tous dans le rythme, savourant leur côté à la fois naïf et complice.

La fin, elle aussi, demeure étrangement à double lecture. Si la révélation du teur n'est plus une surprise après 3/4 d'heure, la résolution finale de quoi surprendre de par son côté cyclique.


SPOILER

Le meilleur conseiller pour les élèves, c'est sans doute celui qui a l'expérience sexuelle. Donc le conseil par le sexe. Vive les 70's!

END SPOILER

une curiosité 70's des plus intéressantes, quand même, bizarrement restée nédite et oubliée. Où le sexe a quand même la part belle (commme Annie) et sans jugement de valeur apporté. Rare pour un film de studio.

Ceci dit, l'échec du film a précipité le retour de Roger Vadim en France. ce qui ne fut pas la meilleure chose qui put lui arriver aux reste du reste de sa filmo.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
manuma
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Message par manuma »

L'un des rares films de Vadim qui m'a toujours bien tenté, ne serait-ce que pour jeter une oreille sur sa musique, signée Schifrin.

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milton arbogast
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Message par milton arbogast »

Me souviens d'un truc assez mal foutu, qui ne sait jamais quel ton adopter et qui part dans tout les sens.
Pas que le melange des genre me deplaise a priori, mais ça demande du doigté (...enfin, du doigté chez vadim, on se comprend hein! :oops: :roll: ) et de la finesse, deux chose qui n'ont jamais été les qualités primordiale du bonhomme.
manuma
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Re: Pretty Maids all in a Row - Roger Vadim (1971)

Message par manuma »

TCM diffuse cette petite rareté dans la nuit de jeudi à vendredi.
manuma
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Re: Pretty Maids all in a Row - Roger Vadim (1971)

Message par manuma »

Bigre, c'est du super lourd à tous les étages ! Dans son humour (le personnage du flic benêt interprété par Keenan Wynn) ses allusions sexuelles (au niveau de la mise en scène, avec plan de transition sur arrosoirs de pelouse et tout l'artillerie de ce calibre, comme de l'écriture : les paroles du choeur féminin lors de la dernière séquence de messe funéraire) ou son message railleur sur l'obsession de réussite (ici plus spécifiquement sportive) de la société américaine.

Un film éléphantesque dans sa démarche donc, mais néanmoins tellement éloigné de ce qu'il est seulement possible de concevoir aujourd'hui venant de son équivalence hollywoodienne qu'il en demeure malgré tout passionnant à suivre. Je vois guère qu'un Todd Solondz capable de faire un remake de cette chose (pardon d'avance de l'avoir mêler à ça).
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