Pour aider à differencier Les aventuriers du cobra d'or et ce Temple... retitré betement Les aventures du cobra d'or parfois aussi Le temple de l'enfer..
Rick Speer, voleur international, et sa compagne Carole se voient proposer par un jeune milliardaire la somme de 20000 livres pour retrouver le fameux sceptre de Gilgamesh caché au fond d'un temple niché au coeur des Cappadoce.
Accompagné d'un vieux baroudeur et d'un marchand aventurier, ils partent avec Rick à la recherche du temple. Mais un sheik ambitieux et cupide se lance à leur trousse. C'est le début d'une longue expédition pleine de péripéties...
I sopravissuti della città morta fait partie de la série des ersartzs italiens du film de Spielberg dont il reprend la trame essentielle située cette fois en Turquie.
On est ici face au même type d'aventurier en quête d'un trésor ancestral enfoui dans les profondeurs d'un temple infesté d'araignées, de serpents et autres pièges.
Margheriti ne donne guère dans l'originalité donc mais comme d'accoutumée ce beau plagiat se laisse regarder sans sourciller comme un fort agréable divertissement.
Mené tambour battant, Le temple du Dieu soleil ne laisse jamais place à l'ennui, l'action y est omniprésente nous balladant de chambres d'hotel en ruelles et échopes truffées de vilains.
Il faut attendre la dernière partie du film pour découvrir le fameux temple du titre quelque part caché dans les paysages désertiques des Cappadoce.
Cette dernière partie est particulièrement attrayante avec cette quête du sceptre détenu par la momie maudite. Pièges inéluctables, araignées, lave en fusion, Margheriti use des habituels clichés avec un certain bonheur jusqu'à la destruction finale du temple.
Que pourrait on reprocher au film si ce n'est le manque d'originalité du scénario d'une évidente banalité à laquelle Margheriti aurait pu facilement remédier vu son talent d'artisan du cinéma bis de qualité? Peut être la grisaille de la photographie. Ayant dû être tourné en morte saison, il manque cruellement à ce Temple du Dieu soleil ce soleil promis dans le titre.
Associé aux décors d'Istambul loin de la traditionnelle magie orientale qui là encore aurait été la bienvenue, on peut donc regretter ce coté terne qui ne sied pas vraiment à cette histoire.
Warbeck traine sa dégaine d'aventurier avec le flegme qui le caractérise, égal à lui même, aux cotés de John Steiner, Luciano Pigozzi et la Sudlow.
Un honnête spectacle donc comme Margheriti a toujours su en offrir quelqu'en soit les défauts.
Le temple du Dieu soleil - 1984 - Antonio Margheriti
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Le temple du Dieu soleil - 1984 - Antonio Margheriti
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
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