Après le meurtre de son père, le richissime général John Parker, une femme se découvre trois autres sœurs cachées.

Bo Derek et Stacy Keach pour la première fois réunis, qui plus est sous la direction du réalisateur de Turbo Interceptor, Mike Marvin : ça fait rêver, non …
Ca, c’est donc le programme sur le papier. Dans le film, en revanche, ça ne se passe pas tout à fait comme ça : Bo et Stacy ne se croisent jamais et Stacy passe l’arme à gauche au bout d’un quart d’heure de métrage. Première déconvenue donc (à laquelle je m’attendais un peu, ceci dit). Seconde désillusion pour moi, j’espérais en contrepartie un déferlement de poitrines siliconée à l’écran, Mike Marvin s’étant pendant toute la décennie précédente illustré dans l’érotisme chic sous un pseudo, mais là encore, nada de ce coté. On a certes droit à 4 héroïnes bien carrossées et jouant excessivement mal (je me suis cru un moment dans une saga estivale de la Une, c’est dire …) en remplacement immédiat de Bo et Stacy, mais les donzelles n’enlèvent jamais le maillot de bain, se contentant de papoter et, pour deux d’entre elles, de distribuer quelques coups de tatane.
Pour le reste, la mise en scène à la tremblote, les dialogues naviguent entre l’insipide, le remplissage et le nawak consternant, et pour couronner le tout on ne pige quasiment rien à cette histoire de chasse au mystérieux trésor montée par Marvin en flash–backs dans le but évident et désespéré d’essayer de clarifier un peu sa nébuleuse intrigue. A noter également la présence d’un autre rescapé des seventies : Geoffrey Lewis, qui n’a pas dû passer plus d’une demie-heure sur le tournage, toutes les séquences impliquant son personnage se déroulant dans la même pièce.
En français, ça s’intitule Piège sous le soleil, c’est filmé à Puerto Rico et sponsorisé par les commerçant du coin …
