The Hamiltons - Butcher Brothers (2006)
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The Hamiltons - Butcher Brothers (2006)
Les Hamiltons sont une famille comme les autres. Les enfants ont perdu leur parents, et vivent dans leur maison. Le plus grand frère a la responsabilité de la famille, des jumeaux et du cadet.
Cependant, pas tout à fait comme les autres. Il y a Lenny, enfermé dans le sous-sol et qui grogne derrière sa porteca denassée. Le frère jumeau ramène deux filles à la maison, suspendue dans la cave en attendant d'etre vidées de leur sang. la seour jumelle semble partager aussi son lit avec son frère tandis que le cadet vit une crise ado. Le grand frère, n'y va pas d emain morte ramenant ses mecs à la maison avant de les tuer.
Tourné en Dv à l'économie, il se dégage de ce film une atmosphère curieuse. peu de gore, mais quelque chose de pesant. Une vision tordue de la conception américaine de la cellule familiale. certes, on se protège de l'extérieur, on se soutient et c'est à travers cette cellule qu'on (sur)vit. Excepté le fait ici que la famille vit à travers le meurtre pour sa survie. Chaque membre a ses pulsions (ceci pour une raison bien particulière que l'on verra brièvement à la fin mais que chaque amateur de film de genre aura rapidement saisi après 1/4 d'h de film), ses raisons qui les conduisent au carnage.
Mais comme le dit la scène finale, il ne s'agit juste qu'une famille comme les autres, cherchant sa voie afin de comprendre sa place dans le monde.
Pas de point de vue moral (ou moralisateur), ce qu'on pouvait redouter au début après l'étalage de sexe, d'inceste, d'homosexualité liée aux meurtres et autres tortures. Un film qui oscille entre le drame horrifique, le plaidoyer pour la différence, le passage à l'age adulte.
En fait, curieusement, un film adulte qui emprunte un chemin différent quant à sa construction (oscillant là aussi entre le film tourné par le jeune adolescent et la réalité), rejetant le nième film à la sauce teenager. Avec une photographie plutot morose puisque le fillm parle d'un quotidien gris. Quelques scènes bien éclairées (au final, dans l'usine), la cave, les attaques de Lenny contrebalancent cette grisaille, s'agissant des seuls moments d'adrénaline pour chaque membre de la famille.
Quelques facilités : la jumelle tendance gothique (un peu facile), le jeu du "truth or dare" qui finit en gouzi-gouzi incestuo-lesbien (ca plait toujours à l'auditoire visé), l'angoisse adolescente qui sent le post-Gus Van sant. le persoannge du visiteur social, aussi, fourvoyé n'importe comment...
Le film tranche quelque peu dans la sélection des " 8 films to die 4" mais qui annonce pour la suite de ses réalisateurs une oeuvre qui pointe le dérangeant social sans céder aux sirènes de la mode horrifique ambiante.
Cependant, pas tout à fait comme les autres. Il y a Lenny, enfermé dans le sous-sol et qui grogne derrière sa porteca denassée. Le frère jumeau ramène deux filles à la maison, suspendue dans la cave en attendant d'etre vidées de leur sang. la seour jumelle semble partager aussi son lit avec son frère tandis que le cadet vit une crise ado. Le grand frère, n'y va pas d emain morte ramenant ses mecs à la maison avant de les tuer.
Tourné en Dv à l'économie, il se dégage de ce film une atmosphère curieuse. peu de gore, mais quelque chose de pesant. Une vision tordue de la conception américaine de la cellule familiale. certes, on se protège de l'extérieur, on se soutient et c'est à travers cette cellule qu'on (sur)vit. Excepté le fait ici que la famille vit à travers le meurtre pour sa survie. Chaque membre a ses pulsions (ceci pour une raison bien particulière que l'on verra brièvement à la fin mais que chaque amateur de film de genre aura rapidement saisi après 1/4 d'h de film), ses raisons qui les conduisent au carnage.
Mais comme le dit la scène finale, il ne s'agit juste qu'une famille comme les autres, cherchant sa voie afin de comprendre sa place dans le monde.
Pas de point de vue moral (ou moralisateur), ce qu'on pouvait redouter au début après l'étalage de sexe, d'inceste, d'homosexualité liée aux meurtres et autres tortures. Un film qui oscille entre le drame horrifique, le plaidoyer pour la différence, le passage à l'age adulte.
En fait, curieusement, un film adulte qui emprunte un chemin différent quant à sa construction (oscillant là aussi entre le film tourné par le jeune adolescent et la réalité), rejetant le nième film à la sauce teenager. Avec une photographie plutot morose puisque le fillm parle d'un quotidien gris. Quelques scènes bien éclairées (au final, dans l'usine), la cave, les attaques de Lenny contrebalancent cette grisaille, s'agissant des seuls moments d'adrénaline pour chaque membre de la famille.
Quelques facilités : la jumelle tendance gothique (un peu facile), le jeu du "truth or dare" qui finit en gouzi-gouzi incestuo-lesbien (ca plait toujours à l'auditoire visé), l'angoisse adolescente qui sent le post-Gus Van sant. le persoannge du visiteur social, aussi, fourvoyé n'importe comment...
Le film tranche quelque peu dans la sélection des " 8 films to die 4" mais qui annonce pour la suite de ses réalisateurs une oeuvre qui pointe le dérangeant social sans céder aux sirènes de la mode horrifique ambiante.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
sur ce film du after dark horror fest (pour une fois) je rejoins tout a fait SWS.
à noter que c'est de la DV de luxe (pas d'effet camescope familliale)
pour le twist je ne l'avais pas vu des le 1er 1/4 d'heure (et pourtant je pense quand meme etre un amateur de film de genre
) en fait tout depend si on cherche a percer le mystere de cette famille ou si on se laisse bercer par le film.
les facilités que cite, à juste titre, SWS sont incontestable mais ne nuisent pas à la vision du film.
en bref une oeuvre originale à saluer qui s'eloigne des sentiers batturs de l'horreur actuelle (pourtant de qualité)
une bien belle selection que ce After Dark horror Fest, j'espere qu'il y aura une nouvelle salve l'an prochain
avis de Dragonball comming soon...

à noter que c'est de la DV de luxe (pas d'effet camescope familliale)
pour le twist je ne l'avais pas vu des le 1er 1/4 d'heure (et pourtant je pense quand meme etre un amateur de film de genre

les facilités que cite, à juste titre, SWS sont incontestable mais ne nuisent pas à la vision du film.
en bref une oeuvre originale à saluer qui s'eloigne des sentiers batturs de l'horreur actuelle (pourtant de qualité)
une bien belle selection que ce After Dark horror Fest, j'espere qu'il y aura une nouvelle salve l'an prochain

avis de Dragonball comming soon...
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Non, ce n'est pas sérieux, j'ai l'habitude de dire seulement des conneries !cendrillon is dead a écrit :Sérieux??
Apparemment, le dvd ne comporte qu'une simple bande annonce.

Le DVD contient le film, des scènes coupées, un betisier, la bande annonce et ce que je suppose etre un Making Of ("La famille présente le film").
Je mettrais la jaquette dans la journee de lundi sur le site avec une news mais, la, mon scanner est indisponible...

"Fuck The World", Rambo
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Un film coherent et plutot reussi, qui s'appuie sur un scenario acceptant les balises de deux genres pour brouiller les pistes dans sa facon de refuser le panachage mais de tenter la synthese.
Certains aspects accrochent ainsi un peu, que ce soit dans la partie sociale ( l'endivesque heros ) que dans la partie horreur ( la scene action ou verite censee eclairee par sa betise les rapports entre les membres de la famille hamiltons... les realisateurs devraient voir ou revoir Amityville 2 et comprendre que ce genre d'elements doivent etre dissemines dans la continuite et pas laches en plein milieu du recit a l'aveuglette ). De meme la conclusion est d'un banal effrayant, une voix off des plus faciles, et le recit s'embourbe un peu par moment.
Mais le film a aussi ses reussites, qui ne sont pas vraiment a chercher du cote des scenes d'angoisse ou de gore mais plutot dans les performances d'acteur, qui arrivent a donner l'impression d'un univers clos familial dans certains passages, et dans la mise en scene simple mais efficace.
Au final si The Butcher Brothers ne meritent assuremment pas leur nom, si The Hamiltons n'est pas la bombe revolutionnaire annoncee par certains, le film a au moins le merite de tenter quelque chose et de l'assumer a peu pres totalement, ce qui tire le spectateur que je suis, frenetique devoreur de films de genre, de l'ennui profond.
Certains aspects accrochent ainsi un peu, que ce soit dans la partie sociale ( l'endivesque heros ) que dans la partie horreur ( la scene action ou verite censee eclairee par sa betise les rapports entre les membres de la famille hamiltons... les realisateurs devraient voir ou revoir Amityville 2 et comprendre que ce genre d'elements doivent etre dissemines dans la continuite et pas laches en plein milieu du recit a l'aveuglette ). De meme la conclusion est d'un banal effrayant, une voix off des plus faciles, et le recit s'embourbe un peu par moment.
Mais le film a aussi ses reussites, qui ne sont pas vraiment a chercher du cote des scenes d'angoisse ou de gore mais plutot dans les performances d'acteur, qui arrivent a donner l'impression d'un univers clos familial dans certains passages, et dans la mise en scene simple mais efficace.
Au final si The Butcher Brothers ne meritent assuremment pas leur nom, si The Hamiltons n'est pas la bombe revolutionnaire annoncee par certains, le film a au moins le merite de tenter quelque chose et de l'assumer a peu pres totalement, ce qui tire le spectateur que je suis, frenetique devoreur de films de genre, de l'ennui profond.
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Pour nous contacter: torsofanzine@hotmail.com
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les bons points: question horreur rien de gratuit on est dans le suggéré, pas vu arrivé le twist, coté social intéressant (bien joué le coup de je suis pas comme les autres, du coup on s'attend à ce qu'il gagne la lutte et...)
les mauvais points: une mise en scène basique, un coté trop telefilm (ok c'est un petit budget avec dv et montage sur final cut), quelques moments inutiles dans le film
les bons points: question horreur rien de gratuit on est dans le suggéré, pas vu arrivé le twist, coté social intéressant (bien joué le coup de je suis pas comme les autres, du coup on s'attend à ce qu'il gagne la lutte et...)
les mauvais points: une mise en scène basique, un coté trop telefilm (ok c'est un petit budget avec dv et montage sur final cut), quelques moments inutiles dans le film
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Forum sur les versions longues, director's cut et censure
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Re:
Quoi, moi ?Defest a écrit :sur ce film du after dark horror fest (pour une fois) je rejoins tout a fait SWS.![]()
à noter que c'est de la DV de luxe (pas d'effet camescope familliale)
pour le twist je ne l'avais pas vu des le 1er 1/4 d'heure (et pourtant je pense quand meme etre un amateur de film de genre) en fait tout depend si on cherche a percer le mystere de cette famille ou si on se laisse bercer par le film.
les facilités que cite, à juste titre, SWS sont incontestable mais ne nuisent pas à la vision du film.
en bref une oeuvre originale à saluer qui s'eloigne des sentiers batturs de l'horreur actuelle (pourtant de qualité)
une bien belle selection que ce After Dark horror Fest, j'espere qu'il y aura une nouvelle salve l'an prochain![]()
avis de Dragonball comming soon...

Bon ben plus de 3 mois après je réponds !

Pas grand chose à rajouter en fait.
Nombreux spoilers.
"The Hamiltons" est une oeuvre horrifique sensible et souvent touchante, visiblement tourné par des réalisateurs qui aiment et connaissent le genre, mais savent s'en extraire et jouer avec ses codes, comme le démontre la découverte de Lenny, la "chose" caché dans la cave. Tout amateur de film d'horreur s'attend évidement à découvrir un monstre difforme, et bien non, il en est en fait tout autrement .....
De même, l'individu prisonnier de son milieu crimminel et dégénéré, mais au fond de lui positif, et à qui ont s'attache au cours du récit, est une thématique très répandu dans les films d'horreur. Mais là, les Butchers Brothers réussissent le tour de force qu'on réussissent à s'attacher, lors des toutes dernières minutes du films, à une famille de psychopathe, ou du moins, histoire de ne pas révéler leur nature de manière totalement explicite, une famille qui représente et restera toujours une menace pour la société. On peut peut être y voir un playdoyé pour la differrence, mais c'est peut être donné trop de volonté politique à un métrage qui se veut avant tout la chronique d'une famille bien particulière.
Une belle découverte en tout cas, et assurrément l'un des meilleurs films de l'After Dark Horror Fest de 2007.
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Re: The Hamiltons - Butcher Brothers (2006)
Bien vu la critique DragonBall et justement c'est pour toutes ces raisons que j'ai pas apprécier le spectacle, jfais malheureusement partie des couillons qui comprennent un peu trop vite se qui va ce passer, du coup sa ma carrément gâcher le spectacle, et ce coté série télé (Beurk !!).
Coté social je lui préfère largement la série des Ginger Snaps. Une approche moins distante avec son spectateur et une mise en scène moins télé réalité
Coté social je lui préfère largement la série des Ginger Snaps. Une approche moins distante avec son spectateur et une mise en scène moins télé réalité

Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
Snake Plisken Escape from NY

Snake Plisken Escape from NY
Re: The Hamiltons - Butcher Brothers (2006)
Franchement d'accord avec toi Vonkrolock, les "Ginger Snaps" sont bien meilleurs que ce "The Hamiltons" meme si je ne suis pas sur qu'ils aient les memes visees... Certainement dans la tentative de revisiter des elements classiques du cinema de genre en les mixant avec des preoccupations simples, mais je sais pas, j'ai l'impression que de toute facon les "Ginger Snaps" vont un peu plus loin... Certainement l'element sexuel...
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- Enregistré le : ven. déc. 17, 2004 8:43 pm
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Re: The Hamiltons - Butcher Brothers (2006)
Spoilers
Les 2 films sont quand même totalement dans leurs approches respctives du fantastiques.
Dans "The Hamiltons", il n'y a quasiment aucun élément fantastique dans le film. Tout juste aperçoit on a un moment, et encore, de façon vraiment fugace, une paire de canines proéminentes chez le jeune ados. D'ailleurs, même si on comprend rapidement quon a affaire à une famille de vampires, ce n'est jamais vraiment dit explicitement. Il pourrait tout ausi bien s'agir d'une maladie poussant ceux qui en sont atteint à se nourrir de sang.
Bref, on a ici affaire une chronique sociale dans lequel vient poindre peu à peu le fantastique, élement capital du film alors que paradoxalement, celui ci pourrait très bien s'en passer (Heu, je crois que je ne comprends pas totalement la phrase que je viens d'écrire !
)
Dans Ginges snaps, c'est un peu le contraire. On se trouve avant tout face un film 100% fantastiques (Avec transformation en loup Garou poilu et cie) teinté d'une chronique sociale qui évidement donne au film une bonne partie de sa force mais qui, si elle avait été absente, tout comme le fantatisque dans "The Hamiltons", n'aurait pas fondalement changé le fond du film même si son interet en aurait été fortement affaibli.
Bref,
"The Hamiltons" = Chronique sociale teinté de fantastique
"Gingers Snaps" = Film fantastique teinté de chronique sociale
Donc c'est pas comparable !
Ouf !
Les 2 films sont quand même totalement dans leurs approches respctives du fantastiques.
Dans "The Hamiltons", il n'y a quasiment aucun élément fantastique dans le film. Tout juste aperçoit on a un moment, et encore, de façon vraiment fugace, une paire de canines proéminentes chez le jeune ados. D'ailleurs, même si on comprend rapidement quon a affaire à une famille de vampires, ce n'est jamais vraiment dit explicitement. Il pourrait tout ausi bien s'agir d'une maladie poussant ceux qui en sont atteint à se nourrir de sang.
Bref, on a ici affaire une chronique sociale dans lequel vient poindre peu à peu le fantastique, élement capital du film alors que paradoxalement, celui ci pourrait très bien s'en passer (Heu, je crois que je ne comprends pas totalement la phrase que je viens d'écrire !

Dans Ginges snaps, c'est un peu le contraire. On se trouve avant tout face un film 100% fantastiques (Avec transformation en loup Garou poilu et cie) teinté d'une chronique sociale qui évidement donne au film une bonne partie de sa force mais qui, si elle avait été absente, tout comme le fantatisque dans "The Hamiltons", n'aurait pas fondalement changé le fond du film même si son interet en aurait été fortement affaibli.
Bref,
"The Hamiltons" = Chronique sociale teinté de fantastique
"Gingers Snaps" = Film fantastique teinté de chronique sociale
Donc c'est pas comparable !
Ouf !

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- Messages : 10220
- Enregistré le : mer. févr. 28, 2007 6:32 pm
- Localisation : Dans les Carpathes Lyonnaises
Re: The Hamiltons - Butcher Brothers (2006)
Si tu le dis
On va te laisser le bénéfice du doute... 


Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
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