Ed Gein - Chuck Parello (2000)

[Plisken]

Ed Gein



Synopsis
1957, Dans la petite ville tranquille de Plainfield, perdue au fin fond du Wisconsin, Ed Gein mène une vie ordinaire dans la ferme familiale. Mais la ferme est isolée, les parents d'Ed sont morts et les récoltes ont pourri de puis longtemps. Et les fantômes d'Ed Gein le hantent. Traumatisé par la disparition de sa mère, qui l'a élevé à la bible et à la baguette, Ed commence à développer de bien curieux centres d'intérêts: la réincarnation, la réduction des têtes, le cannibalisme, ou l'exploration de l'anatomie féminine.

Bonne surprise. Je m'attendais à un film peu subtil se vautrant dans le gore et la crasse. On est plutôt dans le décortiquage (pardon pour ce mot approprié) de la vie d'un tueur en série totalement frappadingue. Quelques scène violentes mais hors champs et surtout une bonne prestation de Steve Railsback en Ed Gein : tueur qui a inspiré bon nombre de films bien connus.

Ma p'tite note : 7.5/10

[manuma]

Pas mal ce petit film dans l'esprit du Henry : portrait of a serial killer de John McNaughton (par ailleurs remercié au générique de fin). On sent l'ensemble un peu coincé par l'étroitesse de son budget, le portrait de l'Amérique puritaine des années 50, se réduisant ici à deux, trois scènes à l'épicerie locale, au bar du coin et chez les voisins de Gein, est un peu vite expédié et certains aspects de la personnalité bien barrée d'Ed Gein sont seulement survolés, tel ses penchants anthropophages et son intérêt pour l'idéologie nazie. Mais, tout en restant très soft en matière de violence, le film distille sa petite atmosphère trouble et étouffante. Steve Railsback, qui s'est fait une tête à la Anthony Perkins pour l'occasion, est pas mal du tout. La musique, du synthétique pas très inspiré, et la VF gâchent en revanche un peu l'ambiance.

Titre original : In the Light of the Moon.