
Source : Allociné.Dans un village du Périgord, la vie quotidienne des habitants cesse brusquement d'être tranquille. Des femmes sont égorgées. Par qui ? Le boucher, qui a fait les guerres d'Indochine et d'Algerie, semble devenir le suspect numero un aux yeux de la directrice d'école, qui ressentait pour lui de tendres sentiments.
Bon, à défaut d'aller voir "Le femme coupé en 2" dans à cinéma, je me suis maté "Le boucher" bien tranquil chez moi !

Au fur et à mesure que le film avance, on a tendance à se dire "Purée c'est chiant il se passe rien !" !

En en fait, retrospectivement, "Le boucher" s'avère être un film tout à fait intéréssant. Reposant quasi uniquement sur la relation entre le boucher (Jean Yanne) et l'institutrice (Stéphane Audran), au sein d'un petit village, avec en toile de fond une série de meutres (à peine décrit), le film distile peu à peu une ambiance oppréssante, flirtant, sur ses 20 dernières minutes, avec le cinéma fantastique.
Pas d'effets appuyés ici donc, mais des cadrages, un photographie et une musique, sublime le film, qui, dans les mains d'un autre réalisateur, aurait pu s'avèrer aussi vide qu'un épisode de Julie Lescaut !

Un film a découvrir donc, et à revoir assez rapidement, celui ne révélant visiblement pas toute ses subtilité à la première vision.