When Time Ran Out / Le jour de la fin du monde de James Goldstone (1980)

[Dragonball]

When Time Ran Out ......

Un volcan se reveill sur une petite île ou vient d'ouvrir un magnifique conplexe hotelier.

"When Time Ran Out" est un film catastrophe dans la plus pur tradition des films catastrohpe dans années 70/80, avec ses personnages typés, présenté dans la première partie du film, les signes avant coureur de la catastrophe, à laquelle évidement personne ne veut croire, et enfin, le début des hostilités !
Malheureusement, et malgré un casting comme souvent dans ce genre de films très riches en vedettes (Paul Newman, Jacqueline Bisset, William Holden, Ernest Borgnine et même ce bond vieux James Franciscus), "When Time Ran Out" ne décolle jamais vraiment. C'est simple, j'ai même pris la scène finale (La traversée d'un pont enflammé) pour une péripéthie de milieu de parcours !
On est loin des classiques du genre comme "La tour infernale, tremblement de terre ou encore l'aventure de Poseidon).
De plus, les SFX sont ici particulièrement cheap, même si la lave, ici quasiment fluo, donne un petit côté surréalsite au film assez bienvenue, bien que probablement involontaire.

Alors, autant l'avouer, malgré ses sympathiques vedettes, son ambiance 70's et ses effets spéciaux limites Bis, à la vision de When Time Ran Out, on se dit quand même que, le Pic de Dante ...... c'est vachement mieux !

[Superwonderscope]

C'est la fin de la fin. Le film dont Paul Newman a honte et surtout, une véritable catatstrophe financière qui précipita Irwin Allen au bord du gouffre (arf). Et qui acheva sa carrière au cinéma.
le script recèle tout ce qu'il y a de plus cliché dans la film catastrophe. Des personnages préfabriqués qui recrachent leurs dialogues d'une plmatitude désar'mante. Jacqueline Bisset se fait chier et ne sert à rien et le casting alléchant perdu dans un script qui ne va nulle part. Tout est plié d'avance, il n'y a aucune surprise, aucune implication. Pilotage automatique.


Le titre VF traduit pour la circonstance, le Jour de la Fin de Monde, était tout à fait mensonger.

James Franciscus.

Le film a couté à l'époque la bagatelle de 22 m de $ (une somme considérable en 1979, qu'on retrouve assez peu à l'écran - voir la grue qui descend dans le cratère, une maquette assez honteuse pour ce type de budget) et en a rapporté 2. Avec l'évolution du dollar, on se trouverait dans une fourchette d'environ 95/100m de $ aujourd'hui.

Après The Swarm, Poseidon 2 et ça, irwin Allen fut mis au tapis. Vus les choses, c'est un peu logique.

A noter que le film connut une carrière relativement honorable en France aux vues de la carrière US. Et qu'il fut présenté dans une durée de 109 mn au cinéma. Il existe une version complète de 2h24 qui sorti plus tard en VHS.

Maintenant, si on se trouve en mode nostalgie, le film fonctionne relativement bien, avec énormément d'indulgence. (et une ou deux huitres, au pire)

Ca manque quand même beaucoup de Shelley Winters, tout ça.

[manuma]

Très mauvais effectivement. Je l’avais découvert à la télé à la fin des années 80, à une époque où j’étais très conciliant envers ce type de divertissement … et j’avais été bougrement déçu. Il ne se passe rien pendant tout le film, pas de tension, aucune scène spectaculaire. La seule chose qui m’a marqué là dedans, ce sont les grossières transparences employées dans la séquence de la traversée du pont citée plus haut par Dragonball. Je crois que je préfère encore The Swarm à ça.

[milton arbogast]

dernier pierre sur la couronne de la la trilogie de la honte d'Irwin Allen!
La film cumulle tout les cliché mis en place par Allen lui même dans POSEIDON et LA TOUR INFERNAL.
Mais alors que les deux premiers fonctionnaient merveilleusmeent bien grace a une distribution trés motivée et des qualités technique au top (de l'époque) que se soit pour les decors ou les FX, celui ci est une vrai calamité!
Comme pour THE SWARM, on arrive pas trés bien a comprendre où s'est évaporé l'impresionant budget.
...pas dans les effets speciaux en tout cas, qui represente ce qu'il y a de pire dans le domaine.
Le volcan ressemble a un furoncle de papier maché qui crache du poridge, et ce qui devait être le clou du spectacle -la destruction de l'hotel- devient plutot le clou du cercueil de ce nanar 4 étoiles.
...et je passerais sous silence la scene du minable raz-de-marée, qu'on aurait même pas osé montrer dans un épisode de "l'homme qui tombe a pic"!
le rôle "à la Shelley Winters" est ici tenu par Valentina Cortese, qui fait ce qu'elle peut avec ce qu'on lui donne. ...et on lui donne pas grand chose la pauvre!
Mieux vaut la revoir dans LA NUIT AMERICAINE!
A choisir, je prefere encore AIRPORT 80 CONCORDE. C'est tout aussi calimiteux, mais au moins, c'est assez mauvais pour être drôle, ici c'est juste ennuyeux!

[Manolito]

Vu sur dvdclassik : ce film est annoncé en dvd zone 1 dans un coffret Paul Newman que Warner va sortir début 2009

[Superwonderscope]

Allez, même si ça ne va pas très loin, je vais lui redonner une chance, en espérant de voir la version de 144 minutes rééditée pour l'occasion.

[eric draven]

N'ayant aucun souvenir aussi petit soit il de ce film vu une seule fois dans ma vie étant gamin lors d'un passage TV, j'aimerais beaucoup revoir ce film aujourd'hui.. pour infirmer ou confirmer ces vilains avis... Voila peut etre une chance donc..

[Superwonderscope]

Whatcha! Purée, le film fait quand même bien mal aux yeux. je viens de le revoir sur le Z1 édité pour l'occasion par Warner.

Les mauvaises nouvelles :
c'est cut (109 mn aulieu des 144) et c'est en mono sur un canal et sans aucun bonus. Accès chapitres et basta.
Panavision 2.35:1 respecté et 16/9e.

les bonnes nouvelles :
c'est drôle (involontairement). Non, en fait, cest vraiment pas bon du tout, même à la revoyure. Ilya quand même quelques SFX qui font illusion (j'aime bien les boules de feu qui explosent du volcan pour se précipiter sur l'hotel)mais le reste... c'est clair qu'Antonio Margheriti faisait aussi bien 10 ans avant et avec un budget 50 fois inférieur... la jungle de studio est parfois pathétique, tout comme certaines miniatures (le machin au bord du volcan avec la cabine qui descend dans le cratère fait très cheap). La scène du passage du pont avec la lave en fusion au dessous dure des plombes : c'est interminable, languissant et même au jeu du "kikivacrever" (la blonde? le japonais? la brune? le natif de l'ile? l'aveugle?), on s'emmerde plus qu'autre chose.

Côté scénario c'est l'avarie (et framboise) totale. De toute façon, comme c'est un nouveau remontage, les ellipses sont partout et on sent les trous dans la narration. De toute façon, comme il s'agit d'un festival de clichés débiles, on s'en cague un peu, mais c'est quand même la fête du slip (ou la foire à la saucisse, au choix). Cela reprend tous les thèmes développés depuis 10 ans et sans aucun recul. Recopiage de thèmes, de péripéties dont on se contrefiche. Personnages à peine dessinés, caricatures de sentiments et d'intrigues sans intéret, morale chrétienne à la con (voler c'est pas bien, tromper sa femme c'est mal, la repentance, c'est bien, les bonnes actions, spamal). Le scénario est NUL. Il n'y a pas d'autre mot. En fait, c'est un principe tellement poussé à l'extrême que c'est le rire qui prend le dessus. Parce que, bon, même si cela demeure extrêmement mauvais, je suis parvenu à ne pas trop m'ennuyer.

Newman se fait chier...mais il se fait chier... c'est dramatique et ça se voit. Jacqueline Bisset est vraiment jolie, mais elle n'a rien à faire. Holden ne sait pas très bien ce qu'il fait là... je ne souvenais pas que Barbara Carrera était là, aussi, toute jolie et déjà salope. Car elle couche avec James "waow" Franciscus qui trompe sa femme et qui ne veut que du fric. le vilain.


Goldstone... le pauvre. "Ce film l'a tuer." Il nous refait le même plan d'hélicoptère qu'il a fait dans Rollercoaster, mais pour le reste, c'est un peu maigre. je pense qu'il a du faire que ce que père Allen demandait et donc, c'est le minimum syndical. M^me le raz-de-marée est ridicule, c'est dire.

En fait, je disais plus haut que ça manquait de Shelley Winters. mais en fait, même si la grande dame nageuse est absente du générique, le "Syndrome Shelley" est bien là, dans le personnage de la grosse teneuse de bordel (Sheila Allen) mariée à Pat Morita. Un vrai florilège Et c'est qui, cette Sheila Allen? Ben c'est madame Irwin Allen, tiens.

[manuma]

En plus j'ai souvenir que la musique de Schifrin a nettement moins de cachet que celle de Rollercoaster

[bluesoul]

Houlalaa. L'avais vu sur RTL ce zebre-la, et meme etant gosse, je trouvais que Irwin essayait d'empapahouter le spectateur sur ce coup-la.

A la vision de la cabine (d'ascenseur?) qui descend dans le volcan en activite(!) et les deux clowns dans leur combinaisons spatiale (facon la Conquete de l'Espace mais 30 ans plus tard) me disais que ca ne pouvait que remonter par la suite...Et ben non...

A force de s'enfoncer (dans le cratere?) Allen et le casting auraient bien mieux fait de resortir en Chine et de se faire oublier. C'est sans nul doute le plus mauvais des films catastrophe du grand Irwin. The Swarm, moi j'adore (j'sais pas pourquoi les gens lui en veulent autant), mais WTRO, est in-sauvable...Allez, trois vaches a ce nanard.

[Manolito]

Vu sur dvdclassik : annonce de la sortie du "Jour de la fin du monde" en DVD français en aout 2009, en exclusivité à la FNAC.

[comte vonkrolock]

Certes c'est pas très glorieux, mais j'avoue ne pas avoir boudé mon plaisir devant se chante du cygne des films catastrophe période Irwin Allen. On sait d'avance qui va s'en sortir ou qui va y passer mais se petit spectacle offre sont lot de passage périlleux que se soit cette ascenseur au dessus de la cheminé d'un volcan ou bien la célèbre traversé du pont au dessus de la lave

Vu sur l'excellent DVD Fnac, copie du DVD US Z1 16/9 et scope, un vrai festival de couleur et une jolie définition malgré les poussières qui accroche le regard.

[manuma]

Je me souvenais de ce When time ran out... comme d'un désastre total. Et là, à la revoyure, ben j'ai trouvé ça plutôt sympa.

Le plus gros défaut du film, c'est d’arriver beaucoup trop tard dans le genre catastrophe. L'intrigue n'est ni meilleure ni moins bonne que celle de The Poseidon adventure ou The Towering inferno. Qui plus est, comparée à celles de The Swarm et Beyond the Poseidon adventure, la réalisation de James Goldstone se montre beaucoup dynamique. Côté interprétation, ce n'est pas la honte non plus. On ne sent pas un très fort degré d’engagement dans la prestation de Paul Newman, mais il apporte quand même un certaine prestance à l'ensemble, de même que James Franciscus ou William Holden (même si, sur certaines scènes vers la fin, il a plutôt l'air de sortir de trois jours de bringue sur la plage).

Maintenant, comme le film a clairement 5, 6 ans de retard sur son époque, ne renouvelant absolument rien du filon qu'il exploite et se coltinant des effets spéciaux complètement dépassés, voire totalement bâclés

Spoiler : :

(la destruction du complexe hôtelier),

ça reste forcement un opus mineur dans le genre... mais pas une catastrophe non plus...

Par contre, je serais curieux de découvrir la version de 140 minutes. Celle de 109 minutes tire l'ensemble (un peu plus) vers le bas, sacrifiant à l'évidence pas mal de sous-intrigues (celles liées aux personnages de Edward Albert et Alex Karras, qui flirtent avec la figuration dans ce montage resserré) et zappe au moins un scène attendue

Spoiler : :

, celle de la mort de Valentina Cortese.

Un montage qui déséquilibre sensiblement le film aussi, avec une partie purement catastrophe un peu vite expédiée par rapport à la longue (mais jamais ennuyeuse) exposition de l'intrigue. Et puis c'est vrai que du coup, comme le souligne Superwondie, la scène de passage du pont au dessus de la lave parait un brin longuette.

Un bon moment quand même, dans l'ensemble. Et je retire ce que j'ai dit plus haut : La musique de Schifrin est pas mal du tout (réexploitant en douce un des thèmes de l'excellent Harry in your pocket).

[Superwonderscope]

nouvelle vision sur le Z1. Bon, c'est globalement le meme sentiment; J'en viens quand même à relativiser apr!s la catastrophe qu'est The swarm que je cale quand même un bon brin en dessous.
Il n'y a que James Franciscus qui donne de sa personne. Les autres se font tous chier grave.
Il manque des pans entiers d'histoire (l'arrivé de Sheila Allen en jeep, entre autres); Ca fait moins défilé de stars que la Tour Infernale et autres mais bon, on attend gentiment que tout le monde y passe; Evidemment, ce seront les couples infidèles ou les personnes à peau pas blanche qui y passeront en priorité`; Un grand moment : le père d'un des enfants qui marche le long d'une route effondrée tombe dans la vide "daddyyyyyyyyyyy" hurle le gamin Holden lui couvre les yeux deux secondes et hop, il repart aussi sec; Un grand moment de réalisme
Borgning avait indiqué que si les SFX paraissaient aussi cheap, c'est que la majeure partie du budget avait été consacré au tournage en extérieur à Hawa_i (et donc dans le Sheraton).
C'est vrai que pour un fil supposé avoir coute 22 millions de $ (dont 10% à Newman), ça fait mal de voir des transparences ou miniatures aussi cheap.

(NB :Je ne savais pas que William Holden avait été commis d'office 6 jours à l'hôpital par le real suite à son alcoolisme notoire!)

Ca se laisse voir, entre ennui du premier tiers et quelques péripéties. Rigoureusement sans aucun intérêt, sauf de voir Bisset et Newman s'emmerder sur une plage; ou à l'hotel`; ou en hélicoptère`; tout le temps.

Reste que je verrai bien la version nommée Earth's Final Fury de 2H24 par curiosité`; Warner avait bien sorti The swarm en version intégrale, pourquoi pas celui-ci?

[Superwonderscope]

Pour les plus coriaces, Shout! sort un coffret" Irwin Allen master of disaster " en septembre 2023 Blu ray, avec ce jour de la fin du monde. Version 109mn, puisque visiblement, la version longue semble perdue au niveau des éléments de base.

il y aura aussi:

Beyond the Poseidon Adventure
Flood! (Film tv sorti chez nous en salles: Deluge sur la Ville)
Fire! (film tv sorti chez nous en salles: Horizons en Flamme)
Cave In
The Night the Bridge Fell Down de Georg fenady (torné en 79 panais pas diffusé avant 1983) aussi Cave In! du même réal, toujours avec Leslie Nielsen (dispos auparavant chez Warner Archive)


#courage