3ème opus des aventures d'Emanuelle mis en scéne par D'Amato, Emanuelle: perche... est un des meilleurs si ce n'est le meilleur épisode de la série.
Si à chacun des épisodes précédents D'Amato envoyait notre reporter dans une région précise du globe, c'est à un véritable tour du monde auquel il nous convie cette fois, premier atout de ces nouvelles escapades érotiques.
De New York à Teheran en passant par Rome, l'Inde ou encore Hong-Kong, Emanuelle.. est un magnifique périple aux quatre coins de la planète, Emanuelle sautant d'un continent à l'autre avec une aisance sidérante aussi facilement qu'on tourne la page d'une BD ou passe d'un chapitre au suivant lors de la lecture d'un captivant et ludique roman d'aventures.
Aprés le charme de tous ces paysages, c'est sous le charme de la Gemser toujours dans la peau de l'infatiguable Emanuelle que le spectateur tombera, plus ravissante que jamais et surtout bien décidée à démanteler tout un réseau de traite des blanches.

Aprés ce tour du monde de 90 minutes, la beauté de l'insatiable Emanuelle, voici le 3eme atout de cet épisode: son sujet.
On y retrouve la volonté d'Emanuelle de combattre pour l'égalité des sexes et le respect des droits de la femme tout en continuant à proner la liberté sexuelle.
On se trouve plonger cette fois au coeur d'un terrible traffic de jeunes filles et de prostitution international où les malheureuses victimes sont à la merci d'hommes d'affaires et de politiciens haut placés.
Ce qui ravira aussi l'amateur ici c'est cette amorce qu'on remarque annonçant ses futurs films d'horreur marqués par son goût habituel pour la perversion sexuelle, veritable moment d'extase pour l'amateur de violences intimes!



Si on excepte le passage à tabac et le viol de la grosse Schubert, fracassée à coups de poings puis sublimement violée, un régal



On sautera de bonheur devant quelques séquences de perversions sexuelles disséminées ça et là telles ce berger allemand pénétrant une victime avant qu'on lui ordonne de sodomiser son propriétaire

Pour le reste, on retrouvera les bases inhérentes à ce type de productions avec les indispensables scénes saphiques dont deux trés belles:
celle où Emanuelle initie son jeune sauveur, éphèbe etoudissant



Savoureux également cet humour constamment présent, léger et malicieux à l'image d'Emanuelle plus piquante et volubile que jamais.
En cela la séquence avec le gourou, grand maître du coït prolongé mais surtout vilainement mercantile, sorte de Jesus-Christ factice interprété par un George Eastman fort drôle, est un petit bonheur, ce dernier tout penaud et fort déconvenu de n'avoir pu satisfaire Emanuelle qui ne peut s'empêcher de le titiller à vif.
Mis en scéne avec une étonnante aisance, Emanuelle... se laisse regarder comme on lirait une BD ou un ludique roman d'aventures pour adultes car Emanuelle autour du monde est bel et bien un film ludique qui parle de choses sérieuses sous ses airs désinvoltes.
La magnifique partition musicale signée Nico Fidenco et la chanson thème "Picture of love" apportent la touche finale à cette réussite du genre où on retrouvera outre la Gemser et George Eastman, tout un troupeau de garces en effervescence, veritable panel des plus belles chiennes lubriques d'alors:
la bovine Karin Schubert qui avait retrouvé forme humaine depuis Emanuelle en Afrique joliment fracassée et violée ici avant de se donner à la Gemser, la toujours nubile Petronio si delicieusement deflorée et violée au rasoir dans La casa nel parco, deux des plus grandes adeptes du lappage de fentes, specialistes du fouille-fente trash la Maiolini et la D'Egidio ici déchainées avec banane dans le vagin...


A leurs cotés, Ivan Rassimov mais surtout pour les amateurs de beaux petits mecs OUIIIIIIIIII Marino Masé et Gianni Macchia


Un Emanuelle indispensable!

Le corbeau gourmand qui adore voyager au fond du cratère d'un beau fessier!
