Earth vs the spider - Scott Ziehl (2001)

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manuma
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Earth vs the spider - Scott Ziehl (2001)

Message par manuma »

Un homme reçoit une injection concoctée par un laboratoire, destinée à doter les humains des mêmes capacités que les arachnides. Le cobaye en ressent les premiers effets avec l'apparition d'une force surhumaine mais bientôt de curieux effets secondaires apparaissent...

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L’un des 5 téléfilms de la collection Creature Features produite par les Arkoff père et fils, Stan Winston et l’actrice Colleen Camp et la quatrième réalisation de Scott Ziehl, dont je m’étais déjà fait il y a quelques mois le tout à fait regardable Proximity, avec Rob Lowe et James Coburn.

Tout d’abord disons que cela aurait pu aussi bien s’appeler Spiderman vs The Fly, le métrage démarrant sur le mode film de super-héros néo-classique pour virer au monster movie torturé et un peu gore. Première constatation, c’est plutôt soigné dans l’ensemble. Malgré un budget que l’on sent étroit, la musique, les décors et les effets spéciaux (signés évidemment par la Stan Winston team) sont de qualité. Les auteurs détournent intelligemment à leur avantage le manque de moyen en créant un univers urbain original, vide et légèrement hors du temps, à mi-chemin dans l’ambiance entre les années 50/60 et l’époque actuelle, qui m’a un peu rappelé le rigolo Punisher de Jonathan Hensleigh, ainsi qu’en jouant la carte de l’atmosphère claustro, la majeure partie du récit se déroulant entre l’appartement du héros et la cave de son immeuble.

Moins satisfaisante est l’intrigue, à la progression sans surprise et aux personnages pas franchement attachants. Le sort du personnage principal nous laisse globalement indifférent, l’héroïne féminine est transparente et le personnage du flic cocu si volontairement typé pas plus amusant pour autant. Rien d’intéressant non plus à signaler du côté de l’interprétation, à par peut-être la présence en guest-star de Theresa Russell, dans un rôle sur mesure mais malheureusement sous-développé de femme fatale sur le déclin.

Convaincant dans la forme mais pas vraiment captivant dans le contenu ... et sans rapport me semble t’il avec le Earth vs The Spider de Bert I. Gordon, autre production Samuel Z. Arkoff datant celle-ci de 1958.
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