Conquest - Lucio Fulci (1983)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
- tomfincher
- Messages : 3071
- Enregistré le : sam. mai 01, 2004 12:38 pm
- Localisation : Grenoble/Toulouse/Agen
- Contact :
Conquest - Lucio Fulci (1983)
J'ai entendu dire que Conquest était un excellent film, dans la lignée de Conan... Vaut-il son achat ?
- Ghniomhachas
- Messages : 199
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 1:26 pm
bah je fais partie des gens qui te diront non... et franchement, on est loin d'un conan le barbare mais alors à des lustres. Après faut resituer le film car là c'est une sacré comparaison (budget, acteurs, volonté etc. bien différentes). faut le regarder comme un petit fulci et l'avoir passque c'est un fulci 
- right hand of doom
- Messages : 958
- Enregistré le : sam. mai 01, 2004 12:38 pm
- Contact :
- eric draven
- Messages : 6509
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 1:23 pm
- Localisation : Dans la beauté du sale, la beauté du mal, sous les croix en feu, violant, déféquant...
La polémique sur ce film reprend
. Pour ma part, j'ai toujours défendu ce film et en suis un fervent admirateur.
Ne t'attend pas a un Conan, cette incursion de Fulci dans l'heroic fantasy est plutot tournée mythologie.
Un jeune homme à qui les Dieux ont donné un arc magique part en guerre aidé d'un vagabond contre les mefaits de Ocron, la déesse D'or. Parcours initiatique pour le jeune homme qui va devoir affronter mille pièges et se battre comme notamment une horde de zombies, des serpents, des créatures maléfiques avant d'atteindre l'antre de la déesse.
Le scénario ne brille guère par son originalité mais ceci est compensé par l'esthétisme du film et sa lancinante et envoûtante partition musicale qui parviennent à faire oublier ce manque d'imagination et une certaine lenteur au niveau de l'action.
On a beaucoup reproché à Conquest sa photographie surexposée, sa surluminosité, ses couleurs flash et ses images floues, voulues ou non. Soyons juste et avouons que ces soi-disant défauts servent plus le film qu'ils ne le désservent, contribuant finalement à donner à l'ensemble un coté irréel et magique que les omni-présentes nappes de brouillard renforcent.
Pour le reste, Fulci se contente de présenter tout un panel de créatures plus ou moins bien réussies dont les hommes-loups aux masques poilus mal fixés et leurs borborygmes amusants, ses zombis des cavernes et sa déesse d'or.
Si ses héros sont plutôt fades et font le strict minimum comme souvent chez Fulci, Conquest contient tout de même quelques trés bons moments particulièrement gore dont Fulci a le secret comme l'écartèlement particulièrement effroyable d'une femme, des crânes décalottés et explosés, des combats sanglants ou ces pustules verdâtres démésurées et purulentes qui explosent sur le corps du jeune héros malade.
Hormis ces moments, on retiendra la superbe photographie de Alexandro Garcia Alonzo et la fracassante musique de Claudio Simonetti qui donne au film une dimension onirique et poétique particulièrement agréable sans oublier cette séquence typiquement fulcienne où le héros traverse une étrange forêt embrumée et se voit attaqué par des zombis décomposés au regard vide surgis des étangs.
Loin d'être le film raté qu'on dit, Conquest sans être un grand film possède certaines qualités indéniables qui en font une petite série mineure mais toutefois à reconsidérer dans la filmographie du mestro.
Au niveau de l'interprétation, on retrouve un tout jeune Andrea Occhipinti dans le rôle d'Ilas le héros aux cotés du vétéran et monolithique Jorge Rivero aux muscles bandés et à la perruque acrylique tandis que la toujours aussi statique Sabrina Siani offre son corps ert ses minuscules seins peint en or à Ocron la déesse.
Le corbeau conquistador!!
Ne t'attend pas a un Conan, cette incursion de Fulci dans l'heroic fantasy est plutot tournée mythologie.
Un jeune homme à qui les Dieux ont donné un arc magique part en guerre aidé d'un vagabond contre les mefaits de Ocron, la déesse D'or. Parcours initiatique pour le jeune homme qui va devoir affronter mille pièges et se battre comme notamment une horde de zombies, des serpents, des créatures maléfiques avant d'atteindre l'antre de la déesse.
Le scénario ne brille guère par son originalité mais ceci est compensé par l'esthétisme du film et sa lancinante et envoûtante partition musicale qui parviennent à faire oublier ce manque d'imagination et une certaine lenteur au niveau de l'action.
On a beaucoup reproché à Conquest sa photographie surexposée, sa surluminosité, ses couleurs flash et ses images floues, voulues ou non. Soyons juste et avouons que ces soi-disant défauts servent plus le film qu'ils ne le désservent, contribuant finalement à donner à l'ensemble un coté irréel et magique que les omni-présentes nappes de brouillard renforcent.
Pour le reste, Fulci se contente de présenter tout un panel de créatures plus ou moins bien réussies dont les hommes-loups aux masques poilus mal fixés et leurs borborygmes amusants, ses zombis des cavernes et sa déesse d'or.
Si ses héros sont plutôt fades et font le strict minimum comme souvent chez Fulci, Conquest contient tout de même quelques trés bons moments particulièrement gore dont Fulci a le secret comme l'écartèlement particulièrement effroyable d'une femme, des crânes décalottés et explosés, des combats sanglants ou ces pustules verdâtres démésurées et purulentes qui explosent sur le corps du jeune héros malade.
Hormis ces moments, on retiendra la superbe photographie de Alexandro Garcia Alonzo et la fracassante musique de Claudio Simonetti qui donne au film une dimension onirique et poétique particulièrement agréable sans oublier cette séquence typiquement fulcienne où le héros traverse une étrange forêt embrumée et se voit attaqué par des zombis décomposés au regard vide surgis des étangs.
Loin d'être le film raté qu'on dit, Conquest sans être un grand film possède certaines qualités indéniables qui en font une petite série mineure mais toutefois à reconsidérer dans la filmographie du mestro.
Au niveau de l'interprétation, on retrouve un tout jeune Andrea Occhipinti dans le rôle d'Ilas le héros aux cotés du vétéran et monolithique Jorge Rivero aux muscles bandés et à la perruque acrylique tandis que la toujours aussi statique Sabrina Siani offre son corps ert ses minuscules seins peint en or à Ocron la déesse.
Le corbeau conquistador!!
Modifié en dernier par eric draven le dim. sept. 17, 2006 2:38 pm, modifié 1 fois.
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
- eric draven
- Messages : 6509
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 1:23 pm
- Localisation : Dans la beauté du sale, la beauté du mal, sous les croix en feu, violant, déféquant...
En effet et c ce que lui reproche bcp, une hyper saturation des couleurs flagrante mais perso, ca ne me dérange pas et ca contribue au charme de l'image..
Donc..
Donc..
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
- Superwonderscope
- DeVilDead Team
- Messages : 21722
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:09 am
- Localisation : Pyun City
je confirmeRomain a écrit :Dans le special FULCI de MONSTER-BIS,on parle d'une image hyper lumineuse...
L'ayant vu il y a tres longtemps,je n'ai plus le souvenir d'un tel defaut...
Qu'en est il?
contre jour+filtre+fumée blanche= image hyper lumineuse
vu à la cinemathèque, je pouvait lire telement l'image etait clair
cela reste un fulci, adepte de la decomposition, de l'eclatage corporel de pustule (assé proche de zombi 3 par moment, du moins les rares moments de fulci dans ce film), mais ce film est gené par une image quasi irregardable, un manque evident de moyen, sa vision est une expérience (surtout assis sur les sièges de la cinemathèque)
pour fulcifan only! (mais je leur conseille cette expérience)
- rusty james
- Messages : 6532
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 7:41 am
On aura compris que çà t'as pas passionéje pouvait lire telement l'image etait clair
C'est con avec Pitch comme çà aurait pu faire un bon film (des mort-vivants, un arc magique, une déesse toute nue
Pourquoi est-ce que l'héroïque-fantasy est sous exploité (je parle pas du bis italien cette fois, il a déjà eu son heure de gloire) à ce point là y'a pourtant matière à bons p'tits délires.
Le succès du Seigneur de anneaux sera peut-être porteur (mais pas SDA bis déjà que j'aime pas l'original)...












